LA NUIT DES MIRACLES, PARTIE 2

Une semaine plus tard.

La semaine qui vient de s’écouler a été très pénible pour Scully. Après une légère dispute, Mulder est partie sur une affaire de cercle de culture, laissant une Scully assez récalcitrante. Pendant ces quelques jours, Scully rencontre un ancien amant. Un lien qui la ramène à un moment de sa vie d’avant. De retour à Washington, Scully et Mulder prennent un thé chez ce dernier. Leur conversation porte sur les différents chemins que prennent leur vie et les embûches qui les amènent ou ils sont aujourd’hui. Rien arrive sans raisons, a-t-on dit à Scully. Pendant leur conversation, Scully malencontreusement s’endort sur l’épaule de Mulder. Tendrement, il la couvre avec une couverture, et la regarde, il la trouve changé. Son amie, sa moitié à changé en bien ou en pire il ne sait le définir. Depuis leur dernière soirée, ils n’avaient plus eu de vraie conversation a cœur ouvert. Il se lève pour ne pas la déranger.

Dans la nuit Scully se réveille, un peu perturbée, elle ne sait plus où elle se trouve, le bruit de l’aspirateur de l’aquarium lui indique qu’elle se trouve chez son partenaire.

Sans bruit elle se dirige vers la porte d’entrée, mais elle est interrompue par Mulder qui se trouve au quart de sa port de chambre. Quelques minutes qui semblent des heures, s’écoulent sans qu’ils se parlent. Scully regarde la poignée, elle n’ose lever les yeux vers son collègue de peur de rencontrer les siens.

Mulder : ourquoi moi?

Scully soupire, et retourne s’asseoir sur le canapé.

Scully: Pourquoi?…… pourquoi pas toi?

Mulder reste debout face à elle.

Mulder : Ne joues pas avec moi!

(Silence) Mulder s’assoit près de Scully.

Scully : Je ne sais pas pourquoi. J’ai pensé à toi aussitôt, c’est tout.

Mulder la regarde sans répondre.

Scully : Non, non…je…ma vie comment dire…ma vie je…je ne la voit pas sans toi aujourd’hui. (Mulder est surpris) Depuis sept ans je travaille avec toi, nous sommes dans le meilleur des cas plus de 15 heures par jours ensemble. Ma vraie vie a commencé le jour ou je t’ai connu. Et je ne sais pas, je voulais que ce soit toi le père de mon enfant, je voulais avoir une part de toi en moi, te gardais près de moi, par le biais de cet enfant car je sais qu’un jour nous seront séparés par la vie. Je ne veux pas te perdre, tu es tout pour moi. Tu es devenu un partie de moi, j’ai besoin de toi.

Scully à les larmes aux yeux, sa voix tremble, Mulder sent une larme couler sur sa joue, il l’enserre dans ses bras. Scully éclate en sanglots. Après quelques secondes:

Mulder : Je ne savais, ce que tu ressentais. Je ressens la même chose, (Scully se redresse et le regarde) c’est grâce à toi que je m’en suis sortit. Si tu n’avais pas été là je…je serais sûrement mort parmi tous les vieux dossiers non-classés.

Mulder sourit en disant ces paroles et Scully répond avec un léger sourire moqueur.

Mulder : Pour répondre à ta question, je pense que j’aurais été vexé si tu ne m’avais pas demandé d’être le géniteur de…de. Scully la dernière fois je t’ai dis qu’il fallait croire aux miracles (Scully fait oui de la tête). Moi j’y croit, car j’ai assisté à un miracle. Mon miracle c’est toi Scully, tu m’as sauvé, tu m’as redonné la vie. Grâce à toi j’ai réappris ce que voulais dire sourire à quelqu’un, se laisser aimer, mais aussi écouter mes propres sentiments, sans me l’ai cacher. Et c’est pour ca que j’ai accepté, tu m’as donné la vie, je voulais te donner la vie, celle de ton enfant. Je n’ai pas sût te rendre la pareille.

Scully replonge dans les bras de son partenaire.

Scully : Peut-être que les miracles existent, mais je n’ose y croire. Il me faut des preuves. Donne ces preuves, s’il te plaît, donne les moi.

Doucement Mulder prend le visage de Scully entre ses deux mains, et l'amène vers le sien. Tendrement il pose sa bouche sur celle de sa partenaire. Quelques secondes après ce baiser très chaste, Scully sourit.

Scully : Maintenant j’y crois.

Elle entoure le coup de Mulder de ses bras qui en échange la soulève et la conduit vers la chambre à coucher. Délicatement, il la dépose sur le lit et s’assoit près d’elle. Leurs regards s'accrochent à nouveau. Plus un bruit, plus une respiration, plus rien simplement les yeux de l'autre. Avec sa main il amène vers lui le visage de Scully, leurs bouches sont si proches, mais si éloignées pourtant. Éloignées par leur trop longue amitié, par le respect qu'ils ont tous les deux pour l'autre. Mulder avec son pouce caresse la joue de Scully. Elle ferme les yeux par la sensation que ca lui procure, puis doucement Mulder pose ses lèvres sur celles de sa partenaire. Leurs mains comme leurs langues commencent un ballet frénétique. Les mains de Mulder commencent à caresser le corps si accessible de Scully, qui en frémit sur la sensation que les mains de Mulder font naître en elle. Le tee-shirt de Scully est soudain enlevé par les mains puissantes de Mulder, laissant apparaître son soutien gorge couleur bleu nuit. Mulder lâche la bouche de Scully pour embrasser les parties du corps de sa partenaire qu'il ne connaît pas encore. Il commence à caresser le ventre de Scully avec ses mains tout en la regardant, puis il y joint sa bouche. Chaque centimètres carrés du corps de Scully passe sous la bouche de Mulder. Son soutien-gorge est lui aussi arraché. Scully gémit à l'avance, en sentant son plaisir venir avant même que Mulder n'ait touché à ses seins. Sa bouche prend la place de ses mains, il passe d'un mamelon à un autre sans jamais savoir lequel choisir. Pendant que Mulder prend possession de son corps, Scully caresse charnellement le torse nu de Mulder, elle lui mordille l'épaule quand les baisers et les caresses de Mulder la conduisent sur la route du septième ciel. La jupe de Scully est maintenant au sol, Mulder commence à caresser le bassin de Scully et à empiéter sur le territoire qui est protégé par sa petite culotte mariée au soutien gorge. Comme pour que cet instant ne cesse, Mulder remonte vers le visage de Scully et commence à l'embrasser fougueusement, et amoureusement, leur désir et au plus haut niveau qu'il n'est jamais connu tous les deux. Puis plus aucun mouvement. Ils ne cessent de se regarder, puis Mulder caresse doucement la joue de Scully.

Scully enlève le caleçon de Mulder pendant qu'il la débarrasse de sa culotte. Ils se retrouvent tous deux face à la plus grande intimité de l'autre. Timides, presque gênés, ils s'embrassent à nouveau, leurs mains réapprennent à caresser le corps de l'autre qui est maintenant complètement ouvert. La timidité engendre très vite le désir, et Mulder commence à faire l'amour à Scully. Après plusieurs heures de va et vient, Mulder reste immobile la regardant dans sa plus grande beauté pendant qu’il se déverse en elle.

Mulder : Croyons à ce miracle Dana

Mulder se couche près de sa compagne et l’enserre de ses bras. Ils s’endorment.

Au petit matin, Scully se réveille auprès de Mulder. Elle sourit, Croyons à ce miracle. Elle ne comprend pas le sens des paroles de Mulder. Son portable sonne.

Scully : Oui…oui…je ne sais pour l’agent Mulder, nous nous sommes pas encore vus. …mais je crois qu’il ne travaille pas aujourd’hui. J’arrives tout de suite.

Après un petit tour à la salle de bain, Scully se rend au FBI.

UN MOIS PLUS TARD

Scully sort de l’hospital, ca fait deux semaines que Mulder a disparu. Elle se dirige vers l’appartement de ce dernier.

Quand elle entre, elle fait un petit tour d’horizon, elle trouve la chemise de Mulder sur son lit, doucement elle se couche avec la chemise dans ses bras. Le parfum de Mulder la conduit sereinement vers le sommeil.

Quelques heures plus tard elle se réveille alors qu’elle se lève, une lettre tombe du lit. Elle la ramasse, c’est l’écriture de Mulder, la lettre commence par chère Dana. Scully s’assoit sur le lit et se met à lire la lettre.

"Chère Dana.

Il faut croire aux miracles.

Je te l’ai déjà dit, et je ne cesse de le penser mon miracle c’est toi. Ma raison de vivre, ma lumière. Sans toi, je ne sens plus l’air rentrer dans mes poumons, sans toi les couleurs laissent place au noir et au gris. Sans toi je ne suis plus rien. Un jour tu m’as dis que ma vie ressemblait à une voiture, qui ne cesse jamais de suivre la route, et tu m’as demandé par la suite si je ne ressentais pas les besoin de stopper cette voiture. A l’époque non, il y à encore trois mois non plus, mais aujourd’hui depuis ce fameux soir, je ressens se besoin de m’arrêter et de vivre enfin une vraie vie. Mais ca si seulement tu es a mes côtés. Comme tu l’as dis je fais partie de toi, et toi tu fais partie de moi, nous faisons plus qu’un.

Malheureusement si tu lis cette lettre c’est qu’il m’est arrivé quelque chose.Mais je veux que tu saches que quoi qui se passe, aujourd’hui, ou demain, rien, rien, il ne faut que tu ne regrette jamais ce qui c’est passé et que tu t’en veuilles de quoi que ce soit. Vivre dans le sentiment de culpabilité est un fardeau, que je ne souhaite à personne et surtout pas à toi. Toi si belle et si aimante

Tu m’as appris qu’il y à toujours une raison derrière chaque chose. Aujourd’hui j’y crois mais reste à savoir qu’ elle est cette raison. Quelle est la raison que l’intervention n’est pas marchée, est-ce pour que nous nous dévoilions enfin nos sentiments, peut-être mais est-ce là la finalité de cette épreuve ou seulement un moyen. Je ne pense pas que la finalité soit là. Il faut croire aux miracles, je ne cesse de me répéter cette phrase depuis le jours ou je te l’ai dis. Souviens toi de cette nuit là où je t’ai dit "Croyons à ce miracle". Je n’ai jamais sût si tu avais réellement compris le sens de cette phrase. Comme je ressentais qu’il allait ce passer quelque chose à Belfleur, cette nuit là, j’ai ressentit quelque chose de bizard. Un miracle ne vient jamais seul. Cette nuit n’était pas une nuit comme les autres. C’était la nuit de tous les miracles. Quelque chose s’est produit je le sais, je le ressens mais je ne sais pas quoi.

Dana je te le demande, ne soit pas triste. Comme le dit un proverbe chinois, le malheur est simplement un pont qui mène au bonheur. Crois aux miracles Dana, croit à cette nuit qui était notre première ne laisse pas les ténèbres t’envahir, vie, vie pour moi, vie pour toi, vie pour nous, vie pour lui : pour ce miracle.

Je ne te l’ai jamais dit, je le regrette d’ailleurs. Pendant que je te dis ces trois mots je vois tes yeux briller comme si tu étais en face de moi. Je t’aime Dana."

Scully replie la lettre, essuie une larme. Elle pose sa lettre sur le lit, sa main se déplace doucement vers son ventre.

Je t’aime!

 FIN
Fermer cette fenêtre