L'Histoire de la famille Le Yeuc'h
 

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I) Introduction

II) Les différentes formes du patronymes Le Yeuc'h rencontrées

III) Répartition géographique au cours du temps

IV) Signification et modifications du patronyme

V) Les différentes branches de la famille Le Yeuc'h

VI) Une possible filiation avec les barons du Juch ?

I) Introduction

    Il faut tout d'abord noter que le patronyme Le Yeuc'h (en prenant compte de ses déclinaisons) est très rare en Bretagne et pratiquement inexistant en France. De nos jour je n'ai pu répertorier que 45 personnes soit environ 25 familles portant ce nom !
 

II) Les différente formes du patronymes Le Yeuc'h rencontrées
 

Le Yeuc'h Le Yeuch Yeuc'h Yeuch
Le Yeurch Yeurc'h Yeurch
Le Jeuch
Le Jeoch
Le Jucq
Le Juc'h Le Juch
Le Jug  
Le Chuque
 La graphie du patronyme a évoluée de génération en génération et il n'est pas rare de trouver des personnes pour lesquelles le nom est orthographié de différentes façon au cours de leur vie. On rencontre ainsi des famille dans lesquelles les frères et sœurs et leurs parents ne portent pas le même nom ! Cela tient, tout d'abord,  à l'analphabétisme de mes ancêtres mais aussi aux officiers de l'état civile qui étaient souvent des Français en terre Bretonne et qui asseyaient de retranscrire phonétiquement le nom des personnes qui se présentaient à eux.
 

III) Répartition géographique au cours du temps

  Je n'ai pas pu encore déterminer l'initiateur de la famille Le Yeuc'h mais d'aussi loin que je suis remonté (c'est à dire un peu avant la révolution Française) on peut déterminer quatre grandes phases dans l'histoire de la famille. Ces dernières étant liées à la localisation des personnes portant le patronyme Le Yeuc'h et ses dérivés.
  Les Le Yeuc'h se sont établies successivement à Ploneis, Guengat, Pluguffan, Plomelin puis enfin après la seconde guerre mondiale on observe une dispersion des descendants.
 

 

  Aujourd'hui, il n'existe plus de Le Yeuc'h à Plonéis et Pluguffan mais il en reste encore à Plomelin (3). La dispersion a aboutie à deux foyers de peuplement: les environs de Quimper et de Brest, les "expatriés" étant établis sur la presqu'île de Rhuys (3) dans le Morbihan et dans les alentours de Nantes (1) et dans la région parisienne (1).
 
 

répartition géographique







IV) La signification et transformation du patronyme Le Yeuc'h

   Le patronyme Le Yeuc'h est vous l'aurez compris d'origine Bretonne. Cela peut nous aidez à comprendre l'évolution de sa graphie. En effet, Le Yeuc'h se dit en Breton Ar Yeuc'h et se prononce "ieur". On peut ainsi expliquer l'apparition du r dans la variante Yeurc'h. Pour ce qui est de la perte du Le et de l'apostrophe, c'est le résultat d'erreurs d'officiers d'état civile déjà mentionnées ci-dessus.
  Le terme Breton Ar Yeuc'h signifie le tas, le monceau. Les esprits mal attentionnés diront que mes ancêtres étaient des personnes, comment dirai-je, assez forte !! Comment alors expliquer qu'une personne portait ce nom. Pour cela il faut revenir à l'époque ou les patronymes se sont établies. A cette époque, nombres de personnes ont pris le nom qu'on leur donnait. Je m'explique.
  Certaines personnes on pris comme patronyme le nom de leur métier (Le Masson, Le Métayer), d'autres ses ont vu attribuer un nom qui correspondait à une de leurs caractéristiques physiques (Le Grand, Le Bihan), d'autre enfin on gardé le nom du lieux où ils habitaient (Le Feunteun, Le Möenner).
  Attardons nous sur ce dernier cas. En regardant les lieu-dit et le nom des village du Finistère sud on s'aperçoit qu'il existe une petite commune
aujourd'hui rattachée administrativement à Douarnenez: Le Juch. Or ce village se nomme en Breton Ar Yeuc'h. Surprenant non ! L'examen topographique du lieu permet d'un peu mieux comprendre la raison de son l'appellation. En effet, ce village se trouve dans une petite vallée mais on peut noter que sur un promontoire gisent les vestiges d'un château, l'ancienne motte féodale des Barons du Juch.
 
 

  Ainsi un de mes ancêtres serait venu de ce village pour s'établir à Plonéis. De plus, on peut ainsi rationaliser la progression au court des siècles de l'établissement des personnes portant le patronymes Le Yeuc'h. En effet, le trajet Le Juch, Plonéis, Pluguffan, Plomelin est presque rectiligne. Le point de départ est Le Juch, en allant au sud est on descend jusqu'à Plomelin et là on ne pas aller plus loin car on est bloqué par l'Odet.

  V) Les différentes branches de la famille Le Yeuc'h

Pour connaître la totalité de la descendance de Yves Le Juc'h choisissez entre une liste de descendance ou l'arbre complet.
L'image ci-dessus schématise la descendance de Yves Le Juc'h. Seules les branches qui ont donnees une descendance mâle jusqu'à aujourd'hui sont représentées.

VI) Une possible filiation avec les barons du Juch

  Une idée tentante serait d'essayer de relier le premier LE JUCH connu Yves aux barons du Juch ou aux seigneurs de Pratanroux. La branche aînée des barons du Juch s'est éteinte vers 1550 et la branche cadette des seigneurs de Pratanroux s'est éteinte en 1590 et Yves Le Juch est né vers 1630. Pour les relier, Il faudrait trouver une filiation sur 40 ans, soit environs 2 générations. Or, les sources classiques de l'état civil ont malheureusement disparues pour la période et les paroisses qui nous intéressent.

  Une direction de recherche pourrait-être que Guillaume JUCH, fils de notre plus vieux Le JUCH est décédé le 9 février 1688 au manoir de Gueruadennec en Plonéis. Vérification faite, il existe de nos jour, selon "la Nomenclature des Écarts, hameaux et lieux-dits du Finistère" un village, La Garenne Keradennec en Plonéis qui se trouve à 1,2 km au sud du bourg. Il y avait 5 habitants en 1962 et 7 en 1982 avec un seul logement principal dans le village à ces dates. Il faudrait pouvoir trouver les propriétaires et habitants de ce manoir entre 1590 et 1630. La femme de notre plus vieux Le Juch (Yves) est Anne Kergloagen, or Kergloagen est aussi le nom d'une vielle famille noble de Bretagne, une autre piste donc à prendre en considération.

  Si les LE JUCH descendent des DU JUCH, il faudrait que les premiers soient une branche cadette des seconds car la branche aînée des barons du Juch s'est fondue dans Chastel au XVI° et la branche cadette des seigneurs de Pratanroux éteinte en 1590. Ils auraient peut-être vécu dans le manoir de Gueruadennec en Plonéis. Mais tout cela reste encore à prouver...

  Une autre possibilité serait que mes ancêtres s'appelaient LE JUCH car ils étaient tout simplement issus de la paroisse du Juch. Ils se seraient installés à Plonéis et les habitants de Plonéis auraient appelé le chef de famille LE JUCH, celui qui vient du Juch. Mais ce qui coince est que la fixation des noms de famille est antérieure à la période 1590-1630. LE JUCH pourrait alors être un surnom. Par exemple, supposons que le véritable nom soit SEZNEC, cela aurait donné en breton "SEZNEC AR YEUC'H" pour en Français "Seznec, celui qui vient du Juch"...

  Un indice qui pourrait nous pousser à penser que l'hypothèse de la filiation avec les barons est vraie est ce passage issu de "Mémoires d'outre tombe" de Chateaubriand sur les cadets des familles nobles Bretonnes: "En remontant la lignée des Chateaubriand, composée de trois branches, les deux premières étant faillies, la troisième, celle des sires de Beaufort, prolongée par un rameau (les Chateaubriant de la Guerrande), s'appauvrit, effet inévitable de la loi du pays les aînés nobles emportaient les deux tiers des biens, en vertu de la coutume de Bretagne, les cadets divisaient entre eux tout un seul tiers de l'héritage paternel. La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s'opérait avec d'autant plus de rapidité, qu'ils se mariaient : et comme la distribution des deux tiers existait aussi pour leurs enfants, ces cadets des cadets arrivaient promptement au partage d'un pigeon, d'un lapin, d'une canardière et d'un chien de chasse, bien qu'ils  fussent toujours chevaliers hauts et puissants seigneurs d'un colombier, d'une crapaudière et d'une garenne. On voit dans les anciennes familles nobles une quantité de cadets ; on les suit pendant deux ou trois générations, puis ils  disparaissent, redescendus peu à peu de la charrue, ou absorbés par les classes ouvrières, sans qu'on sache ce qu’ils sont devenus" Tiens, 3 générations, c'est à peu près ce qui nous manque...

  Pour conclure, cette filiation bien que bien tentante reste toutefois à prouver formellement...

  Les pistes a suivrent sont bien minces, en effet, les actes (baptême, mariage, sépulture) en provenance de Plonéis, le premier lieu d'habitation des LE JUCH sont bien maigres. Au cercle généalogique du Finistère, les relevés de Plonéis comportent énormément de trous. On peut en trouver pour les années 1611 à 1617 puis 1626 puis 1650 à 1652 et ensuite on arrive à 1684.

  Les seules pistes disponible qui restent sont les aveux, documents disponibles aux Archives départementales de Nantes et aux Archives Nationales à Paris. On pourrait s'intéresser au décès de Guillaume JUCH le 9 février 1688, à l'âge de 25 ans au manoir de Gueruadennec.
  Concernant Gueruadennec, dans la Nomenclature des Écarts, hameaux et lieux-dits du Finistère, on peut trouver le village La Garenne Keradennec en Plonéis. Il se trouve à 1,2 km au sud. Il y avait 5 hab. en 1962 et 7 en 1982. Un seul logement principal dans le village à ces dates.