Toute
mon enfance je n'avais peur de la mort Je
voyais plutôt en elle le réconfort, La
lumière qui me sortirai du malheur, La
gomme qui effacerai toute douleur. En
moi combattaient une foule de questions, Questions
existentielles sans aucunes réponses. Noyées
par leur flot qui lentement enfonce, J'ai
rapidement coulé, touché le fond. Mea
culpa, oui je doit me confesser. J'ai
goûté la délivrance. aller au cieux, Quitter
l'enfer, ou le rejoindre. grâce a dieu Ma
deuxième naissance a été abordée. Des
bouées mon aidées a sortire de l'abysse, Et
même si sur la pente souvent on glisse, En
étant encor-dé-munis de piolets, l'ascension
viens a se réaliser. J'ai
donc appris a vivre sans me tourmenter, Appliquer
de nouveau beau théorèmes. Oublier
toutes ces questions. dire carpe diem, Même
si les réponses ne m'étaient révélées. Puis
les derniers nuages se sont dissipés, Enfin
toutes ces mises en causes élucidées. J'ai
fini par trouver mon jardin d'Eden Et
ce je le doit a celle que j'aime : Lorène La
vie, si courte quand le bonheur est présent, Si
longue quand le malheur est oppressant. Maintenant
que je suis avec toi, heureux, La
mort me fait peur; peur de devenir vieux.
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