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The Cockpit




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The Cockpit :
The Cockpit retrace le destin du peuple japonais face à la Seconde Guerre mondiale, guerre qui a finit par les dépasser en puissance et en folie. Cette animation traduit le traumatisme du Japon face à la défaite, mais représente aussi l'apparition d'une ère nouvelle.

Ce court métrage est composé de trois récits : Vol dans les cieux, l'Escadrille Fleur de cerisier et Soldats Motards.


Vol dans les cieux
Sorti indemne d'un combat aérien parce qu'il s'est éjecté à la dernière minute, le pilote de la Luftwaffe Erhardt von Reindharst fait figure de lâche aux yeux de son escadron. Pour se racheter il est désigné pour escorter l'avion qui contient la première bombe atomique allemande, qui doit permettre à l'Allemagne nazie de gagner la guerre. Tourmenté par l'enjeu de sa nouvelle mission, il va devoir choisir entre son honneur et la responsabilité de porter sur ses épaules la mort de millions d'innocents. De plus si il laisse son pays utiliser cette arme, il sait que cela causera des destructions et des souffrances immenses, aussi décide-t-il de laisser les alliés abattre le transport, alors que la femme qu'il aime est à bord (et à la demande de celle-ci) pour préserver le monde de cette arme de fous...
Histoire fictive (les allemands n'ont jamais eu la bombe atomique), elle critique la choix américain. Mais surtout, ce récit montre la passion de Matsumoto pour la culture allemande et pour les avions de chasse mis en valeur durant tout le court métrage.

Escadron Fleur de cerisier
Le 5 Août 1945, la veille du bombardement d'Hiroshima, on suit à bord d'un Ohka les dernières heures d'un kamikaze déterminé et observant sans regret un monde qui bientôt cessera d'exister. Le mot Ohka (Fleur de Cerisier) désigne une sorte de bombe volante inventée et mise au point par les militaires nippons à la fin de la deuxième guerre mondiale. Faute de pilote automatique, il devait être dirigé de façon assez rudimentaire par un pilote appelé kamikaze (Kami - Divinté et Kaze - vent) qui entrait dans le fuselage au moment du largage et se sacrifiait volontairement, d'où la dénomination classique de l'avion - suicide.

Soldats Motards
Sur une base attaquée, deux soldats rescapés se rencontrent. Ils vont s'unir malgré eux pour tenter d'aller au bout de leur mission. Il s'agit pour Matsumoto de faire passer un message pacifique. C'est en apparence le court métrage le plus anodin des trois est pourtant c'est celui qui nous en apprend le plus sur l'état d'esprit des soldats japonais. Ce n'étaient pas des nihilistes ni des fanatiques (hormis les fameux kamikaze), mais des hommes d'honneur. Le fait de se rendre ne faisait tout simplement pas partie de leur culture, dans laquelle accepter de perdre signifie accepter de mourrir [ce n'est sans doute plus vrai dans le Japon d'aujourd'hui].

Voila ce que nous pouvions vous dire sur The Cockpit. Merci à Gildas de la septième Ombre pour les précisions ajoutées à notre texte.






Le saviez-vous ?

Leiji Matsumoto a toujours été passionné par l'aviation : son père étant officier dans l'Armée de l'air Impériale du Japon.

C'est ainsi qu'il a décidé de créer trois courts métrages regroupés dans un film : The Cockpit. Le style de Matusmoto, reconnaissable entre mille, ressort fortement dans ce film, et ne vous étonnez pas si vous croyez voir Albator.


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