XV


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi."

Tout est dans tout et réciproquement


La folie est le rêve d'un seul. La raison est sans doute la folie de tous.

A l’origine, une question : qu’est-ce que la normalité ? de quel droit juge-t-on les fous comme tels ? après tout, et si les fous avaient raison ? (vous aurez noté qu’en fait ça fait trois question....)
 

Ce qui est important. / "Je me sens triste ! " dit une vague de l'océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu'elle. "Les vagues sont si grandes, si vigoureuses, et moi je suis si petite, si chétive." Une autre vague lui répondit : "Ne sois pas triste. Ton chagrin n'existe que parce que tu t'attaches à l'apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature." / "Ne suis-je donc pas une vague ? " / "La vague n'est qu'une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l'eau." / "L'eau ? " / "Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l'eau, tu n'accorderas plus d'importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra." / Avoir à l'esprit que l'humanité fait partie d'un ensemble est important. Car l'être humain se considère souvent comme le centre des choses en s'arrogeant des droits particuliers qui n'ont pas de raison d'être. Ainsi il ne voit que chez son prochain ce qu'il n'a pas, sans voir ce qu'il a déjà, et se cause les plus inutiles soucis. 


Ce que tu penses, tu le crées, ce que tu crées, tu le deviens, ce que tu deviens, tu l'exprimes, ce que tu exprimes, tu l'expérimentes, ce que tu expérimentes, tu es, ce que tu es, tu le penses, le cercle est complet.

 Une goutte d’eau se noie.
 

" Si vous ne pouvez les convaincre, semer le doute dans leur esprit "  


 Contagionnisme [n.m.] Démarche consistant à prendre conscience du fait que nous ne sommes pas les auteurs de nos pensées, mais seulement leur lieu d'habitation, et à essayer de vivre avec ça. 

Le bout du savoir pour l'homme est de considérer comme bon ce qui arrive, et pour le reste d'être sans souci.

Un moine bouddhiste, un rabbin et un bon vieux cure français font un pique-nique au bord d'un lac. A la fin du repas, ils avisent une barque sur la rive, et décident d'aller visiter une petite île qui se trouve au milieu du lac. 
A mi-parcours, le moine s'écrie : "Argh ! j'ai oublie une sandale sur le rivage !" Et a la stupéfaction des deux autres, il bondit hors de la barque, se met a courir sur l'eau, et revient au bateau après avoir récupéré son précieux soulier. 
Un peu plus loin, le rabbin s'exclame : "Excusez-moi, mais j'ai oublie mon chapeau sur la rive !"
Et même chose, il galope sur l'eau, et revient avec son couvre-chef. 
Le cure, se sentant un peu crétin a cote des deux autres prêtres, se lance : "Je crois que j'ai oublie mon chapelet sur la rive !" Et mal assure, il saute de la barque, et coule a pic. 
Le rabbin fait alors au moine : "On est vaches, on aurait pu lui dire ou se trouvaient les pierres..."
Et le moine : "Quelles pierres ?"

 

Pourquoi les pommes tombent-elles des arbres ?
C'est une très ancienne question, à laquelle se sont intéressés les plus grands penseurs de tous les temps, d'Aristote à Einstein, en passant bien sûr par Adam et Newton, que ce problème empêchait de dormir, dit-on. Mais c'est sans doute le grand scientifique Charles Darwin qui a trouvé la vraie réponse : c'est à cause de la sélection naturelle !
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Au commencement, il y avait en effet deux espèces de pommiers : ceux dont les pommes tombaient, et ceux dont les pommes montaient. Les pommes qui tombaient purent arriver jusqu'au sol, et ainsi germer en engendrant un nouvel arbre dont les pommes tombaient. Mais les pommes qui montaient n'atteignirent jamais le sol, et l'espèce des pommiers aux pommes qui montaient s'éteignit rapidement, parce qu'ils ne pouvaient pas se reproduire. Comme ils n'étaient pas adaptés, la nature les a donc éliminés. C'est ça la sélection naturelle. Si les pommes tombent, c'est donc grâce à la sélection naturelle !
Mais je vois déjà les malins qui m'objecteront que les cailloux eux aussi, tombent. Or ce ne sont pas des êtres vivants, donc ils ne sont pas soumis à la sélection naturelle, c'est évident. Donc l'explication précédente n'explique pas ce qui arrive aux cailloux. En fait, pour les cailloux, c'est encore plus simple :
Au commencement, il y avait en effet deux sortes de cailloux : ceux qui tombaient, et ceux qui montaient. Mais ceux qui montaient se sont envolés, ils sont donc partis très loin. C'est pour ça que tous les cailloux qui restent sur terre font la même chose : ils tombent.

Dans le passé, il y avait plus de futur que maintenant.


Là où ça sent la merde ça sent l'être.

Dieu est l'auteur de la pièce; Satan est le directeur du théâtre.

 

La Nature est comme un sculpteur qui améliore continuellement son œuvre mais pour ce faire elle taille dans la chair vivante.


Un jour tu te lasseras des perles patiemment recueillies...tu découvriras comme moi que dans un collier le plus précieux ce ne sont pas les perles mais le fil qui les réunit (...), l'abject, l'immonde petit fil de la vie...

"Assis sous un arbre au bord de la rivière un maître Zen entend quelqu'un l'appeler par son nom. De l'autre côté de la rivière il voit un de ses élèves. "Maître" crie l'élève "comment je fais pour aller de l'autre côté ? " / Le maître hausse les épaules et répond "Tu es de l'autre côté ! " / Ce texte dit que toi aussi, tu es déjà de l'autre côté, que l'illumination ou la réalisation-de-Soi n'est pas quelque chose qui existe seulement pour quelques personnes, mais qu'elle est ton état naturel, disponible exactement ici et maintenant. 

 

Quel est votre tourment ? Une identité erronée.

« Lorsque la vie semble ne plus avoir de sens, arrête toi et pense. C’est peut-être toi qui n’en a plus »


LE THEOREME DU SINGE
1) Mettez vingt chimpanzes dans une chambre
2) Accrochez une banane au plafond et installez une echelle permettant
d'acceder a la banane
3) Assurez-vous qu'il n'y pas d'autre moyen d'attraper la banane qu'en
utilisant l'echelle
4) Mettez en place un systeme qui fait tomber de l'eau tres glacee dans
toute la chambre des qu'on commence a escalader l'echelle
5) Les chimpanzes apprennent vite qu'il ne faut pas escalader l'echelle
6) Arretez le systeme d'eau glacee, de sorte que l'escalade n'a plus
son effet derive
7) Maintenant remplacez l'un des vingt chimpanzes par un nouveau. Ce
dernier va chercher a escalader et sans comprendre pourquoi, se fera
tabasser par les autres.
Remplacez encore un des vieux chimpanzes par un nouveau. Ce dernier se
fera encore tabasser, et c'est celui qui a ete introduit juste avant
qui tapera le plus fort.
9) Continuez le processus jusqu'a ce qu'il n'y ait plus que des
nouveaux.
10) Alors plus aucun ne cherchera a escalader l'echelle et si jamais il
y en a un qui pour une raison quelconque ose y penser, il se fait
massacrer illicopresto par les autres.
Le pire, c'est qu'aucun des chimpanzes n'a la moindre idee sur les
raisons de la chose.
C'est ainsi que nait et fonctionne la culture d'entreprise...

Les hommes m'ont appelé fou ; mais la science ne nous a pas encore appris si la folie est ou n'est pas le sublime de l'intelligence (...) si tout ce qui est la profondeur, ne vient pas d'une maladie de la pensée (...) Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.

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