Auteur : Aakanee
Genre : fumage de moquette
Base : Weiss Kreuz
Partie
2
De
l’autre côté de la ville
_ Je vais tuer Mank ! Je vais tuer
Mank !Je vais tuer Mank !
_ Aya ! Arrête de faire la tête tu
veux, le supplia Ken en arrêtant la voiture. C’est pas si terrible que ça…
non ?
Abyssinian lui jeta un
regarddelamortquituetellementqu’ilrestemêmepassuffisammentdeton
corpspourqu’ont’identifieaprès
et grogna méchamment.
Ken ne put s’empêcher de s’amuser de voir
son si « stoïque » partenaire perdre soudain toute contenance et
exprimer enfin des sentiments. Ca le rendait un peu plus humain.
Il est
même franchement mignon quand il se met en colère. Hein ???? Mais à quoi
je pense moi ! Ca va pas ! Pas maintenant !
Il sortit rapidement de la voiture et en fit
le tour pour ouvrir la portière de son passager. Il lui attrapa gentiment la
main, lui fit son plus beau sourire et l’encouragea à sortir.
Aya soupira, mais accepta néanmoins son aide
et se redressa maladroitement.
_ Bordel, de bordel, de bordel de
merde !
_ Aya, moins fort veux-tu ? Ce n’est
pas des choses que tu es censé dire, surtout comme ça ! N’oublie pas qui
tu es !
_ Ca je risque pas, non mais tu m’as
vu ?
Oh que
oui !
_ Vi… Et ça te va très bien !
_ Hein ????
Ken vira instantanément tomate et baissa les
yeux
_ Bah… euh… comment dire… euh…
Merdeuuuuuuuh !
Pourquoi j’ai été dire ça moi ! Y va me réduire en bouilli c’est
sûr ! Ma pourquoi il est aussi mignon, aussi ! C’est pas humain !
Un petit cri échappa soudain à son aîné et
le brun le regarda inquiet.
_ Quoi ? Ca va pas ?
_ Regarda ! Dit Aya en lui montrant sa
jambe.
Ken déglutit avec difficulté et passa encore
plus cramoisi qu’il ne l’était avant de détourner son regard.
Oh mon
dieu, oh mon dieu ! Cette mission va me tuer ! Je survivrais jamais
toute la soirée ! Finalement Aya à raison, j’vais massacrer Mank !
_ Euh… vi… bon… Va falloir arranger ça.
Heureusement que j’ai emporté de quoi faire.
_ Ken ?
_ Hum…
_ S’il te plait, redis moins encore une fois
pourquoi je dois faire ça ! Parce que sinon, je crois que là, je vais me
sauver en courant.
Ou là
là !
_ Bah en fait, la cible est un très
dangereux terroriste qui a en sa possession les plans de fabrication d’une arme
chimique particulièrement mortelle et si on ne l’arrête, bah on est tous
morts ! Et cet endroit est le seul lieu où on a une petite chance de
l’aborder.
_ Ok ! MAIS POURQUOI
MOIIIIIIIIIIIIIIIIII !
_ Bon, ben, en fait, j’ai pas la carrure,
Omi est trop jeune et Yohji trop grand. Alors que toi… bah toi, tu colles
parfaitement.
_ Je veux mouriiiiiiiiiiiiiir !
Sanglota Aya en s’effondrant sur l’épaule de son cadet.
_ Ma non ! Ce n’est qu’un mauvais moment
à passer. Et puis je suis là.
Aya, pitié, ne te colle pas comme ça à moi !
_ Aller, viens ou tu vas faire encore plus
de dégâts qu’il n’y en a déjà.
Et moi
je vais te violer sur place !
Ken traîna tant bien que mal son aîné vers
les toilettes publiques et le poussa à l’intérieur après lui avoir refiler la
boule de nylon qu’il avait sortit de son sac.
Il regarda la porte se refermer sur son nez
et soupira.
_ Sibérian ?
La question résonna à son oreille à travers
les écouteurs.
_ Oui Bombay, j’écoute.
_ Comment ça se passe ?
_ Bah euh, franchement, mieux que je ne
l’aurais cru. Enfin presque…
Il entendit Yohji rire. Il pouvait bien se
marrer, après tout c’est lui qui avait du habiller le jeune homme et ça n’avait
pas été une mince à faire. Il se souvenait parfaitement de Balinese courant
après un Aya pas du tout d’accord pour jouer les poupées dans les bras du grand
gaillard, qui s’y connaissait d’ailleurs bien plus qu’il ne l’aurait imaginé.
Il avait fallu près de deux heures de batailles
acharnées pour arriver à peaufiner le déguisement, mais le résultat était des
plus… convaincant.
Un peu
trop même.
_ Ken tu m’écoutes ?
_ Hein ? Pardon, je réfléchissais.
Screugneugneu
d’hormones !
_ Vous avez repéré la cible ?
_ Bôa non, pas encore. On est pas entré,
p’tit problème technique à régler.
_ Ah ?
_ Vi…
_ Bon.
Super
la conversation. Tu veux quoi Omi, que je te dise que je bave devant Aya comme
un malade parce que monsieur n’est pas capable de faire gaffe à ses fringues et
a la très, très mauvaise idée de me montrer son corps de rêve ?
Arghhhhhhhhhh ! Faut que j’arrête de penser à ça ! La
cible, la mission, c’est tout ce qui compte !
_ J’vous préviens dès que la cible est
repérée.
Une jeune femme passa devant lui à l’instant même où Aya sortait enfin des toilettes. Il évita la demoiselle d’un mouvement de hanches des plus gracieux qui finit qu’achever le pauvre Ken.
Retour au quartier des Schwarz
_ Nagi ferme la bouche, on pourrait y garer
une voiture, susurra méchamment la voix de Schuldich.
_ Schu ????? C’est vraiment toi ?
_ Bien sur ! Qui veux-tu que ce
soit ? Le pape ?
_ Woua !!!!!! J’aurais jamais
cru que… enfin que… J’aurais jamais cru quoi !
_ Ouai, ça va, ça va !
Brad fixa fièrement le rouquin. C’est vrai
que la métamorphose était des plus surprenantes et réussite. Il le regarda
avancer un peu dans la pièce pour tester sa démarche et suivit inconsciemment
des yeux le souple balancement des hanches qui roulaient sensuellement et
naturellement.
Gauche. Droite. Gauche. Droite.
Il dut desserrer son nœud de cravate pour
parvenir à prendre une goulée d’air alors qu’il lui semblait que la température
avait soudain fortement augmenté.
Il faut dire que la tenue du rouquin était
déjà fortement provocante en soi. (et là, Aak se tâte : elle le décrit ou
elle le décrit pas ? ? ? Allez, j’vais être gentille.)
Il portait une jupe moulante de cuir noir
qui lui descendait jusqu’à mi-cuisse et qui était fendu sur le côté droit
jusqu’à l’extrême limite du dernier degré de décence (jusqu’au raz des fesses
quoi ! Bave ! Bave !^^). Elle dévoilait deux jambes souples,
finement musclées et sans plus aucune pilosité. Son haut à col fermer et sans
manche n’atteignait pas son nombril et laissait voir un ventre plat et ferme à
la peau laiteuse. Il portait une simple chaîne en or, sur laquelle venait se
pendre une croix celtique du même métal et son visage était juste assez
maquillé de noir pour ne pas être vulgaire. Ses cheveux, correctement peignés
et grandement aplatis, lui tombaient souplement sur les épaules et dans le dos
en une cascade rousse qui s’harmonisait parfaitement avec le cuir. Enfin, il
portait des chaussures à semelles compensées et talons qui ne semblaient pas
lui poser de problèmes pour marcher.
Nagi à
raison, il est vraiment… Mignon ! Hein ? ? ? ? Mais ça
va pas moi ! Qu’est ce que je raconte ! C’est Schuldich ! C’est
un homme !
Schu qui avait « entendu » le
dilemme mental de son chef, se
rapprocha soudain de lui, marchant une main sur la hanche et se pencha
doucement pour l’embrasser sur le bout du nez.
GASPPPPP ! Au secours, alerte, alerte ! Pression au maximum, risque d’explosion imminente !
Lorsque le rouquin se redressa, il avait un
sourire satisfait aux lèvres.
_ Apparemment le déguisement fonctionne à la
perfection, susurra-t-il d’une voix suave et beaucoup trop sensuelle à un
Crawford qui passait progressivement du rouge au bleu alors qu’il semblait
incapable de se souvenir comment respirer.
C’était
pas une si bonne idée, c’était vraiment pas une si bonne idée ! Allez
Brad, respire ! Tu peux le faire !
Schuldich se détourna de lui, non s’en lui
adresser à clin d’œil, alors qu’il lui envoyait mentalement l’image de sa
personne lui roulant le méga patin de sa vie.
S’en fut trop pour le pauvre Crawford qui
s’évanouit.
_ Ma, ma, ma ? Qu’est-ce que tu lui as
fait ? Demanda Nagi en se précipitant à ses côtés.
_ Môaaaaaaa ?
Schu posa une main sur sa poitrine et prit
une posture dramatiquement indignée et féminine.
_ Mais rien du tout.
Le cadet lui jeta un coup d’œil suspicieux
et, semblant en fin réaliser quelque chose, s’informa :
_ Au fait comment t’as pour les… ?
Schu tapota sa poitrine.
_ Ca ? Un bon Wonder Bras et des
prothèses en silicones.
_ Des prothèses ?????
_ Ehhhhh ! Me regardes pas comme ça.
Tout ce que je porte appartient à monsieur. Si tu te poses des questions, c’est
avec lui qui faut voir.
_ L’est pas en état.
_ Ah ça…
_ Et pour…les… enfin… tu vois quoi… ?
Schu vira au cramoisi.
_ Euuuuuuuuh… un slip très spécial. Te
conseille pas. Ca fait un mal de chien.
Le rouquin sentit soudain quelque chose près
de lui et se pencha pour voir un Farfarello à quatre pattes en train de le
renifler. Le berseker avança un petit bout de langue pour lui lécher rapidement
un morceau de chaire et Schu fit un bon à jaillir de sa peau.
_ MAIS QU’EST-CE QUI LUI PREND ?
_ C’est ma petite décharge de tout à
l’heure, répondit platement Nagi qui essayait en vain de réanimer leur chef.
Apparemment, ça l’a un peu… comment dire… choqué. C’est étonnant qu’il ait
délaissé sa chasse à la mouche. On dirait que tu l’intéresses.
Au même instant, Farfarello, comme pour
appuyer les paroles du petit brun, commença à se frotter à la jambe de Schu, en
ronronnant plus fort qu’un moteur d’avion.
_ Vi… gentil minou, dit le rouquin en le
gratouillant derrière l’oreille. Tu veux bien me lâcher maintenant Farfi.
Le minou en question ne sembla pas l’avoir
comprit, car il intensifia encore son frottement, alors qu’il faisait de plus
en plus de bouquant.
_ Hehe ! On dirait qu’il t’aime bien.
_ Bah… euh… j’crois que je préfère ça au
regard déjanté qu’il me lance de temps en temps. Quoique ? Cria le rouquin
alors que Farfarello essayait de lui sauter dans les bras.
Les deux hommes s’écroulèrent à terre de
concert et Farfi s’installa confortablement sur son ventre, faisant fit des
jurons lancer à son encontre. Il mit quelques secondes à trouver la position
qui lui convenait le mieux et une fois bien allongé, il donna un petit coup de
langue au visage de son « maître ».
_ A non ! Mon maquillage ! Tu vas
le faire baver !
_ Heurk !
Brad se réveilla au même instant et, voyant
le spectacle qui s’offrait à ses yeux,
se demanda si finalement il ne ferait pas mieux de rester dans les pommes.
A
suivre…
Bah
vi, désolée, ma j’ai une tonne de chose à faire