L'instantané



~ vendredi, juin 14, 2002
 

3 heures du matin


3 heures du matin, quelquepart à Londres, un petit cri déchire la nuit.. Non pas un crime ou de la violence, non bien au contraire, un petit bébé qui dit bonjour à la vie.. Un petit bébé, celui de Caro et Ori, une mère française, un père indien et une naissance à Londres... Voilà qui promet un beau bébé non? Ah les bébés... Je pourrais passer des heures et des heures à parler de bébés.. Oui c'est cela l'essence de la vie, donner naissance à un petit être, lui donner sa chance de pouvoir se rendre compte à son tour de ce qu'est la vie... Quand j'entends des gens me casser du sucre sur le dos parce que, moi et mes amis, nous ne passons pas nos journées à travailler, nous ne faisons pas tout à la minute... Non c'est vrai, nous sommes alors vraissemblablement très immatures.. Certainement pas! Pour toi qui lis ceci, ça consiste en quoi la vie exactement? Travailler, avoir un bon boulot, gagner de l'argent, être respecté dans la profession, bref être sérieux.. Et bien je trouve cela tellement réducteur et triste! La vie, c'est bien loin de n'être que cela, pour apprécier la vie, il faut la vivre tout simplement, faire selon son humeur, ses envies, travailler quand nous sommes prêts, faire autre chose quand on le resent ainsi sinon à quoi bon.. Je ne veux pas vivre pour laisser une trace, qu'on dise de moi que j'étais un gars sérieux, un homme de rigueur, qui a fait avancer la science, qu'on se rappelle de moi pour ce que j'ai fait... Non je veux que mes amis se souviennent de moi pour ce que j'aurai été, pour ma façon de penser, pour nos discussions sur l'existence, sur des banalités, sur des sujets sérieux, sur des conneries, sur du foot, sur de la littérature, sur de la science... sur la vie en somme. Pour moi, les sentiments sont le fondement de toute chose, c'est cela qui nous distingue du reste du monde animal, notre capacité à resentir les choses, une conscience suraigue, une sensibilité, une émotivité... Le travail ce n'est qu'un accessoire sociétaire, ce n'est que le moyen de vivre comme les autres, c'est une façon de gérer la richesse de la planète, ce n'est et ne doit être en aucun cas l'aboutissement de la vie... Toi, petit bébé qui vient de naître, j'espère que tu sauras vivre, que tu sauras reconnaître la valeur des gens, non pour ce qu'ils font mais pour ce qu'ils sont... Que le monde s'ouvre devant toi et te dévoile ses richesses, prends le temps de les apprécier et ne te tracasse pas avec les remarques des uns et des autres; si on te reproche de ne pas travailler parce que tu rêvasses, souris car tu sauras que tu ne te trompes pas, tu sauras que c'est là le principe de la vie.. être en accord avec soi-même, respecter ses envies est au moins aussi important que respecter les règles d'une vie communautaire. Si tu préfères un jour aller admirer un coucher de soleil au lieu de finir un travail que tu pourrais terminer, et bien n'hésite pas, on ne sait pas ce que demain nous réserve, il faut saisir ces instants de bonheur quotidien, il faut savoir s'accepter et accepter le désir de vivre.. Quand certains comprendront que tout ne réside pas dans la conformité, que l'on est un peu comme on naît mais que personne ne naît de la même façon, que la vie se vit différemment, qu'il n'y a pas de chose plus importante que de vivre comme on entend le faire et ce même si les autres ne font pas pareil, quand certains comprendront cela, alors ce sera gagné, ils auront gagné eux aussi, gagné le droit de se sentir hommes et femmes, gagné le droit de savoir que l'existence est merveilleuse et que tout n'est pas blanc ou noir... Petit bébé, je t'en prie, n'écoute pas ceux qui essaieront de t'empêcher de vivre ta vie, fais ce que ton coeur te dicte, c'est lui ton seul maître à penser, c'est lui ton seul guide et ta seule orientation.. Je te souhaite une très belle vie petit bébé, je sais que tu es dans une belle famille, c'est déjà un bon début, ils t'aideront à ne pas te faire opresser, à ne pas devenir aigri comme certains, à aimer et à être aimé...

Et ne prends pas exemple sur lui, c'est très vilain... Non je rigole, rien n'est vilain si le coeur est pur, cette photo est une blague pour un copain, c'est aussi cela la vie, l'amitié... et le rire, rire de soi, rire des autres, rire ensemble surtout... c'est peut être le plus beau des partages...


Solenne, je t'aime


C'est idiot mais j'ai envie de le dire... Tu vois petit bébé, je me trompe encore, je dis que c'est idiot, non pas du tout, c'est génial même au contraire, dire ce que l'on pense, ça soulage le coeur et l'esprit... Allez petit bébé bonne journée et bon premier week end à l'air libre.. Tu verras ça fait peur au début, ça paraît injuste des fois, mais la vie c'est formidable ...



Instantané du 14 Juin qui ne sera peut être pas publié ce jour à cause de ce @jckj#}*@iji ! d'internet.. Sinon pas d'instantané ce week end, because je rentre chez moi voir mon popa et ma manman.. et mon ch'tit frère... je lai vu tout petit bébé lui aussi ... :o)


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Un mot à dire?
~ jeudi, juin 13, 2002
 

Programmes télé ...


Alors ce soir...
C'est soit foot :


soit ...




Au choix ..


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Un mot à dire?
~ mercredi, juin 12, 2002
 

...


Juste trois mots ... en anglais ... I miss you ...



...


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Un mot à dire?
~ mardi, juin 11, 2002
 

Une de perdue ...


L'équipe


On attendait une réaction d'orgueil. Le baroud d'honneur des Champions du monde. Il n'est jamais venu. Pourtant, les Bleus, avec Zidane et Makelele, ont tout tenté. Mais leur forme du moment, physique et technique, ne leur a pas permis de faire plus. De faire mieux. En perte de repères, les Français quittent la compétition dès la première phase. C'est la 3e fois de l'histoire (après l'Italie en 1950 et le Brésil en 1966) que le Champion du monde en titre ne passe pas le premier tour de la compétition suivante. Un vrai coup de tonnerre.
Face aux Danois, les Bleus n'ont jamais semblé en mesure de s'imposer. Pire même, les Vikings ont maîtrisé les assauts tricolores sans trembler. Perdus tactiquement, les Tricolores ont paru empruntés.

Attaque stérile
A l'heure du bilan, difficile donc de se montrer positif. Aucun but marqué en trois rencontres (certes, les Bleus ont touché du bois à cinq reprises, mais la réussite sourit aux grandes équipes), un seul point pris, une défense redevenue friable (trois buts encaissés), une circulation de balle déficiente et une condition physique jamais optimale.
Cet incroyable raté semble toutefois trop gros pour être vrai. Quelques cadres, comme Leboeuf et Djorkaeff vont sans doute tirer leur révérence mais le groupe semble assez solide pour ne pas imploser. Devant cet échec cuisant, on peut simplement se demander si Roger Lemerre, reconduit jusqu'au prochain Euro, souhaitera prolonger l'expérience "Mon cas personnel n'a pas d'importance", a simplement expliqué le sélectionneur après la rencontre. Pour le reste, les Bleus doivent prendre des vacances. Avant de préparer les éliminatoires de l'Euro 2004.

Première période
Enfin Zidane
Comme annoncé, Roger Lemerre titularise Zinedine Zidane, de retour de blessure. La charnière Thuram-Desailly est reconduite, Candela occupant le couloir droit. Côté danois, Morten Olsen aligne Poulsen, Jensen et Jorgensen, jusque-là remplaçants.
D'entrée, la France monopolise le ballon, sans toutefois se montrer dangereuse. La première occasion est danoise mais Rommedahl ne peut intercepter un bon centre en retrait. Les Bleus reprennent les commandes : Trezeguet reste un peu court sur une ouverture de Dugarry. Presque dans la continuité, Wiltord, qui a récupéré le ballon au milieu de terrain, lance Trezeguet qui frappe dans les bras de Sörensen, en oubliant totalement le Gunner seul aux six mètres.

Les Bleus menés
Lors de la deuxième incursion danoise dans le camp tricolore, Töfting centre pour Rommedahl, seul côté droit. L'ailier du PSV Eindhoven trompe Barthez d'un extérieur du pied autoritaire. (1-0, 22e). Les Bleus doivent désormais marquer trois fois pour se qualifier.
Côté français, l'inquiétude se fait sentir. Les combinaisons restent prévisibles, et surtout, il manque ce petit jaillissement qui permet de faire la différence. Seul Wiltord, très actif, semble en mesure d'amener l'étincelle.

Deuxième période
Pas de changement
A la reprise, Roger Lemerre ne procède à aucun changement. D'une superbe tête, sur un corner de Zidane, Desailly trouve la transversale danoise (51e). Cissé remplace Dugarry, qui place immédiatement un démarrage fulgurant.
Le temps passe au détriment de l'équipe de France. La partie ressemble désormais à un attaque-défense mais les Bleus butent sans relâche sur le mur danois. Ils poussent mais multiplient les mauvais choix, tel Candela qui sert Wiltord en position de hors-jeu manifeste.
Le plus pénible est à venir. Sur un contre danois, Tomasson, retient Desailly par le maillot, et se retrouve seul devant Barthez qu'il fusille sans peine (2-0, 66e). Le futur joueur du Milan AC inscrit son quatrième but dans la compétition.
Cissé inquiète encore Sörensen puis une reprise de Trezeguet s'écrase sur la barre. Le Turinois en rit jaune. Micoud fait son entrée à la place de Vieira. Juste après, Wiltord oublie Cissé esseulé. Les Tricolores multiplient les occasions en vain. Djorkaeff, entré pour disputer ses dernières minutes en bleu, ne pourra pas changer la donne.




C'était à prévoir, la meilleure défense c'est l'attaque mais faut quand même prévoir quelquechose au cas où ...


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Un mot à dire?
~ lundi, juin 10, 2002
 

Spirale



Fatigué, mal à la tête, du boulot.. Une spirale connue

Une rengaine lancinante, un cycle sans retour,

Scaphandre, armure de chevalier, carapace de tortue,

Pour vivre dans l'épreuve en attendant l'amour...




ça tourne ou la la la


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Un mot à dire?
~ dimanche, juin 09, 2002
 

Comme l'oiseau


"Fais comme l'oiseau, ça vit d'air pur et d'eau fraîche un oiseau, et jamais rien ne l'empêche l'oiseau, d'aller plus haut..." Un oiseau ivre de liberté, un oiseau qui vit sans se poser de questions, qui profite de tout, ses plumes qui frétillent à son envol, la caresse du vent sur ses ailes, le piaillements des autres oiseaux qu'il croise, l'ivresse de la descente en piqué, la béatitude sereine quand il plane, le délice des regards rêveurs des petits enfants qui admirent son passage, le murmure de l'air qui le salue... Un rien en somme, une somme de riens en fait, le fait de se sentir vivant, vivre simplement. Oui simple comme un oiseau, sans stress, sans obligations sociales, libre, plein d'espoir, de confiance. Avoir confiance en soi, en la vie, voilà le plus beau des sentiments, la plus noble des pensées, la plus difficile à avoir sans doute également. Difficile ? Pas pour un oiseau.. "Fais comme l'oiseau", oui agis l'esprit libéré, l'envie de se dépasser et de vivre en vérité, l'envie qui ne crée pas de besoin, une envie de vivre en toute simplicité, comme un oiseau. Ah si tout pouvait être aussi simple... ëtre un oiseau, voler dans un ciel sans nuage, comme eux...




Comme l'oiseau...


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