page d'accueil  Printemps des poètes 99 nos réalisations

 

 On ne remercie jamais assez les oiseaux  
 (Abdellatif Laâbi) 

On ne remercie jamais assez les oiseaux 
L’hôte d’aujourd’hui est une mouette 
A son appel, je me suis mis à la fenêtre 
A mon appel, elle s’est posée sur mon toit. 
 
Je me suis mis à la fenêtre avec des belles lettres 
J’ai appelé l’oiseau 
Et j’ai jeté les lettres par la fenêtre. 
Par la fenêtre, j’ai jeté un seau d’eau. 
 
L’oiseau a apporté un colis. 
J’ai remercié l’oiseau. 
Je lui ai donné une lettre à apporter à une amie. 
Mon amie a dit " merci " à l’oiseau. 
 
" Est-ce que tu as apporté la lettre ? " 
L’oiseau a dit " Oui, je l’ai apportée. " 
Tu lui as donné par la fenêtre ? 
L’oiseau a dit " Oui, je lui ai donnée. " 

ELODIE B. (Poème primé au concours local)

Coup de baguette magique

Tu dis sable
Et déjà la plage est à tes pieds.

Tu dis roses
Et déjà, elles parfument tout le jardin.

Tu dis Noël
Et déjà le sapin est décoré de boules et de  guirlandes.

Tu dis jouets
Et déjà ta chambre est pleine de peluches, de voitures, de camions, de poupées et de tracteurs.

Tu dis tulipes
Et déjà tu en as tout un bouquet.

Tu dis bateau
Et déjà les voiles se gonflent dans le vent.

Poésie des maternelles gagnante du concours "enfants" de Saint-Forgeux. 
   

 

  Le cactus et la violette

Moi, dit le cactus
A la violette
J'ai une belle salopette
De mille épines recouverte.
Je ne crains personne,
Pas même les hommes
Dont les pieds
Jamais n'oseraient me piétiner
Je suis respecté.

-Moi, dit la violette
Qui fredonnait une chansonnette
Moi, dit la violette,
Je diffuse un parfum si envoûtant
Que l'homme le plus méchant
Devient soudain le plus doux.
Ainsi, jamais il ne lui viendrait l'idée
De m'écraser,
Tant par mon parfum il est charmé.
Je suis un peu magicienne...

Poésie collective des CP-CE1

Le platane et le brin d'herbe

-Moi, dit le platane
Planté près de la cabane
(Et tout fier de son épais feuillage)
Je procure un ombrage
Qui, en été,
Est des plus appréciés :
Des joueurs de pétanque
Au vieil homme à la sieste
Quelquefois bruyante.
Je suis utile.

-Moi, dit modestement
Le brin d'herbe,
Sous le poids d'une coccinelle,
Je plie peut-être
Mais quand s'approche
La tondeuse,
Je reste courageuse.
 
 

Poésie collective des CP-CE1

 

 Ombromanie (B. CONORT) 

 Dans un coin de la pièce 
 L’ombre s’attarde encore 
 On dit la nuit ce n’est 
 Qu’une ombre qui s’étend 
 
Peut-être est-ce bien une ombre ou une pensée 
Je ferais bien de rêver 
Dans la pièce toute noire 
On dirait la silhouette d’un rasoir 
 
Oh mon dieu le paradis 
J’ai peur 
Les cheveux droits sur la tête 
La bouche grand'ouverte 
Et le coeur qui bat comme un cri 
 
Dans mon imagination 
Un ange bleu , bleu comme le ciel 
Me dit doucement et tranquillement 
Donne moi ta main je t’emmène au paradis 
 
Une fois arrivée , je ne pense pas à cette passion 
Des anges chantent et crient 
Il fait nuit , 
Une flaque d’eau me saute sur la tête . 
 
MORGANE B.

 Ombromanie (B. CONORT) 
 
 Dans un coin de la pièce 
 L’ombre s’attarde encore 
 On dit la nuit ce n’est 
 Qu’une ombre qui s’étend 
 

Mais cela est bien plus 
C’est un fantôme russe. 
Un fantôme différent 
Plein de sentiments 
Pas du tout méchant 
 

Je me lève pour aller lui parler 
Un de ses yeux est fermé 
Peut-être est-il fatigué ? 
Mais cette maison est hantée! 
 

Il commence à me parler 
La voix coupée 
Par l’éclairage d’une lumière 
Il disparaît d’un coup d’air 

 
J’avais quand même l’air de plaire 
A ce petit revenant 
Pas du tout méchant . 

LAETITIA 
 

   

 Ombromanie (B. CONORT) 

 
 Dans un coin de la pièce 
 L’ombre s’attarde encore 
 On dit la nuit ce n’est 
 Qu’une ombre qui s’étend 
 
Qu’est ce qu’une ombre ? 
Peut-être un chien enragé, 
Un grand monstre, 
Une grosse fourmi engraissée. 
 
Je suis allée voir 
Et j’ai vu une bête avec un œil vert et noir. 
Elle m’a prise par la main et a emmené son mouchoir 
Elle m’a dit " Dépêche-toi ! Viens voir. " 
 
J’ai eu si peur 
Que j’avais les cheveux bourrus 
J’ai hurlé et la bête est partie 
Elle s’est envolée vers le midi. 
Je crois que j’ai fait un cauchemar. 

AUDREY L.

  
  L’envers et l’endroit (Jean-Claude          RENARD) 
   
Quand surviendra 
l’autre déluge, 
tout s’inversera 
sur la Terre : 
 
Les hommes auront des branchies 
Et les poissons des poumons. 
Les humains pousseront des cris 
Et les animaux parleront. 
 
Le sucre sera salé 
Et le sel sera sucré. 
Les serpents marcheront, 
Et les enfants ramperont. 
 
Les extraterrestres viendront, 
Peut-être même des dragons, 
L’abominable homme des neige ressuscitera 
Et le monstre du Loch-Ness viendra. 
 
 

THOMAS P. 
   

 

 L'envers et l’endroit (Jean-Claude  RENARD)   
Quand surviendra 
l’autre déluge, 
tout s’inversera 
sur la Terre : 
 
Les poissons auront un bec, 
Les Brésiliens parleront grec. 
Les humains marcheront sur les mains 
Et deviendront tous des nains. 
 
Les manèges n’auront plus de pompons, 
Les adultes iront à l’école 
Et les enfants y n’iront plus et travailleront. 
Les notes n’auront plus de bémol, 
 
Les humains habiteront Jupiter, 
Il n’y aura plus personne sur la Terre; 
Il y aura des extraterrestres 
Trois semestres équivaudront à un trimestre. 
 
On mangera les fruits en premier, 
Les légumes en dernier. 
Les aliments seront gratuits, 
Et les chats feront cui cui ! 

 FRANCOIS D.R. 

Pays d’approche (Pierre Dhainaut) 
 
Au milieu de la plaine, 
Il y a un gros chêne 
Et aussi un tilleul 
 
J’entendais des voix 
Qui venaient de tous ces bois 
A mon avis, ils me veulent. 
 
J’avançais toujours tout droit 
J’ai aperçu une oie 
Qui mangeait des glaïeuls. 
 
Juste à côté d’une vieille maison 
Entourée de gros bisons 
Il n’y avait pas un bon accueil. 
 
Je rentrais à l’intérieur, 
J’ai vu une petite lueur. 
J’ai essayé de l’attraper ; 
 
J’ai eu beau essayer, 
Mais je n’y arrivait pas 
J’avais l’impression que je ne bougeais pas. 
 
Elle était en train de s’éloigner 
Elle montait dans les escaliers. 
Ils étaient plein de suie, 
Et je l’ai suivie 
 
Tout à coup, elle a disparu 
A ce moment là, j'étais dans la rue 
Tous mes amis étaient ici. 
Finalement, ça s’est bien fini ! 
 
 FELIX 
   

 

Pays d’approche (Pierre Dhainaut) 
  
Au milieu de la plaine, 
Il y a un gros chêne 
Et aussi un tilleul 

 Au loin on voit des chats 
Et des oies. 
Ca veut dire qu'on n'est pas tout seul. 
On voit aussi des animaux sauvages. 

 Alors, tout à coup, il a fallu les rentrer 
Tout le monde m'a appelé pour les aider. 
Et j'ai grogné, 
Et j'ai supplié , 
Pour ne pas y aller. 

  
Alors, ils m'ont tiré 
Pour couper le blé 
Et pour ramasser des sablés ! 

JULIEN B 
 

On ne remercie jamais assez les oiseaux  
 (Abdellatif Laâbi) 
 
On ne remercie jamais assez les oiseaux 
L’hôte d’aujourd’hui est une mouette 
A son appel, je me suis mis à la fenêtre 
A mon appel, elle s’est posée sur mon toit. 
 
— Que viens-tu faire chez moi ! 
— Je viens t’apporter des lettres 
De madame Paulette. 
— Que tu es gentil bel oiseau. 
 
— Je t’apporte aussi un cadeau 
Il faut que tu l’ouvres le quatre. 
Comme nous sommes le sept, 
Il faudra que tu attendes un mois. 
 
— Oh bel oiseau ! 
Que tu es chouette. 
Je n’ai plus besoin d’aller à ma boîte aux lettres. 
Oh, je te remercie mille fois! 
 
ELODIE C.
 

   

Rues Madame et Monsieur 
 

Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur. 
 

Un jour, par la rue Madame, 
Passa une vieille avec une canne. 
Un jour, par la rue Monsieur 
Passa un vieux avec des bœufs. 
 

Un jour, par la rue Madame passa une dame avec des dames 
Un jour, par la rue Monsieur il y avait des vieux. 

ROMAIN L. 
 

Rues madame et monsieur 

Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur 

Dans la rue Monsieur, il y a des ensorceleurs 
Dans la rue Madame, il y a des dames qui ont de l’âme. 
Dans la rue Monsieur, il y a des voleurs. 

Dans la rue Madame , il y a du macadam. 
Dans la rue Monsieur, il y a des morts. 
Dans la rue Madame, il y des ânes. 

Dans la rue Monsieur, il y a des messieurs qui ont l’heure. 
Dans la rue Madame, il y des cabanes. 

EMMANUEL 
 

   

Rues Madame et Monsieur 

 Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur 

Dans la rue Madame, il y a deux yeux 
Dans la rue Monsieur, il y a un jeu de dames. 
Dans la rue Monsieur, il y a un seigneur 
Il y a le même dans la rue Madame. 

Dans la rue Monsieur, il y a de la peur 
Il n’y en a pas plus dans la rue Madame. 
  
YAN L. 
 
 
 

Rues Madame et Monsieur 

Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur 

Dans la rue Madame, 
Il y a des marchands de bananes 
Dans la rue Monsieur, 
Il n’y a que des chanceux. 

Dans la rue Madame, 
Il y a des armes 
Dans la rue Monsieur, 
Il y a des heureux. 

AMANDINE T. 
 

 

Rues Madame et Monsieur 

Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur 
 
Dans la rue Madame, il y beaucoup d’ânes 
Et dans la rue Monsieur, il y beaucoup de vieux. 

Dans la rue Madame, il y beaucoup de cabanes 
Dans la rue Monsieur, il paraît que ça va beaucoup mieux. 

Dans la rue Madame, il y beaucoup de canes 
Dans la rue Monsieur ,il y beaucoup de vendeurs d’œufs. 

 

DENIS

Rues Madame et Monsieur 
 

Il allait un jour par la rue Madame 
Un jour elle allait par la rue Monsieur 
Dans la rue Madame y a du macadam 
Il n’y en a pas moins dans la rue Monsieur 

Dans la rue Madame, il n’y a que des dames 
Dans la rue Monsieur, il n’y a que des Messieurs. 

Dans la rue Madame, il n’y a que des rames 
Et dans la rue Monsieur, il y a des statues de Dieu. 

Il n’y en a pas moins dans la rue Madame. 
Dans la rue Monsieur, il y a des curieux ! 

LAURA   

   

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