Let's talk about chocolate

Une histoire de CopyCat, traduite par Mary P. MacAlister

 

 

Les personnages de JAG n'appartiennent ni à l'une ni à l'autre, tout ceci n'a qu'un but récréatif. Les notes du traducteur sont signalées par des NdT. Traduite avec l'aimable autorisation de l'auteur, la version originale est disponible sur la mailing list article78 sur egroups.com

Une histoire à la première personne (Harm)

Appartement de Harm

Nord de Union Station

 

J'ai été amoureux quatre fois. Oh, bien sûr j'ai eu le béguin plusieurs fois, j'ai ce petit quelque chose dont les femmes ne cessent de parler, et je sais comment en jouer. Mais aimer ? Ca m'est arrivé quatre fois.

Pour certaines personnes, c'est sûrement trois fois de trop, et pour d'autres sans doute des milliards de fois pas assez. Mais pour moi, quatre fois suffisent pour que je sache ce que je ressents quand je suis amoureux.

Quand j'avais 8 ans, je suis tombé fou amoureux de Jennifer Matthews, c'était une petite américaine modèle, comme moi.Depuis ce temps là, à chaque fois qu'on prononce le prénom Jennifer je ne peux m'empêcher de penser à une petite fille en robe blanche avec des rubans roses dans ses cheveux blonds.

Si les cheveux d'ange avaient un nom, ils s'appelleraient Jennifer, j'en suis certain.

Nous avons eu une relation suivie pendant trois semaines (aussi suivie qu'une relation peut l'être quand on a huit ans.) et nos mères pensaient que nous étions le plus adorable petit couple depuis ... et bien, toujours, probablement, connaissant ma mère.

Mais ensuite, Jennifer m'a laissé tombé pour Peter Crawford : sa mère mettait des barres de chocolat Hershey dans sa boîte à goûter les jeudis parce qu'elle travaillait tard et lui, les partageait avec Jennfer.

J'ai pleuré des jours entiers, et puis j'ai réalisé que si une fille vous quitte pour la moitié d'une barre de chocolat par semaine, c'est qu'elle n'en vaut pas vraiment la peine.

Pourtant, je ne me suis plus permis de retomber aussi terriblement amoureux.

Enfin ... jusqu'à ce que je rencontre Diane, je m'en suis sorti, c'est sûr, et je pense avoir tourné la page, autant que possible, si on peut jamais tourner la page sur une seconde chance douloureusement volée...

Je lui ai demandé un jour ce qu'elle pensait des barre de chocolat Hershey ... et si elle me quitterai pour une de ces barres. Elle m'a rit au nez, non pas comme si elle se moquait de moi mais comme si c'était la plus adorable des questions qu'elle ait jamais entendu.

Ensuite, elle a ajouté, du ton le plus solennel possible sachant qu'elle était pratiquement morte de rire, qu'elle ne laisserait jamais une moitié de barre de chocolat, (et elle ajouta que même une bar ENTIERE ne parviendrait jamais à se mettre entre nous)

Et bien ... je crois qu'elle a tenu sa promesse, mais mon coeur fut brisé tout de même.

Après, il y a eu Annie.

En parlant de s'interdre de tomber amoureux ...Deux fois.
La première fois, c'est Luke qu'elle voulait, et pas un seul de ces concours à la con du genre "qui l'aime le plus" n'aurait changé ça ... alors j'ai laissé passer, pour un temps.

Et puis Luke est mort, et tout à changé, Annie aussi.Je ne sais pas si ce jour là je suis tombé amoureux de la nouvelle Annie, ou si j'étais tout simplement trop amoureux de celle qu'elle avait été pour savoir la différence ...

Je ne lui ai jamais demandé quel genre de sentiments elle nourrissait envers les barres de chocolat Harshey ... Peut être que j'aurai du c'était peut être cette preuve de vulnérabilité qu'elle recherchait et dont elle semblait avoir besoin parfois...

Mais il y a des tas de choses que j'aurai du faire pour pouvoir la garder.

J'ai été plaqué dans le passé, mais jamais par quelqu'un que j'aimais, et cette fois, c'était la première fois que l'amour me quittait à cause de ce que je suis.

Alors, pourquoi est-ce que je n'ai pas fait toutes ces choses que j'aurai du faire me direz vous. Et bien, a franchement parler, je ne le voulais pas, et même Annie m'a dit pourquoi une fois, mais je n'ai pas voulu entendre, mais elle me l'a dit.

Peut être qu'elle blaguait, peut être qu'elle sondait le terrain. Mais peut-être, peut-être, pour une fois, elle a mis le doigt juste dessus.

Je vous ai dit que ça s'est passé quatre fois n'est ce pas ?

On dit (OK, Rod Stewart) que la première belssure est la plus profonde ... Laissez moi vous dire que si le couteau vous poignarder, la blessure n'a pas besoin d'être profonde et elle vous tue tout de même.

J'ai fait attention cette fois.Je me suis mis à couvert, j'ai collectionné les flirts, et NON je ne me suis pas planqué au cas ou vous vous le demanderiez.

C'était de mauvaises expériences, de mauvais souvenirs ... mais c'était une question de professionalisme.

Je suis un officier et un gentleman, et parfois, il y a un prix à payer, je sais ça et je l'accepte, mais je ne l'aime pas toujours.

Plus précisemment quand quelqu'un d'un sans gêne monstre passe dans le coin et réclame ce qui devrait être à moi. Si les choses avaient été différents ... si j'avais été différent.

D'accord, il faut rendre à César ce qui lui appartient, ma mère m'a appris ça, il n'a RIEN pris.

Je veux dire, ce n'est pas comme si il marchait sur mes plates-bandes, il a suivi les "règles" (autant que possiblen cosidérant ce qui était en jeu) il m'a demandé ...

 

Il a mis du coeur à l'ouvrage et essayé de tout son possible d'avoir ce qu'il voulait, avec autant de coeur que j'en ai mis à ne pas essayer uoi que ce soit.

Alors comment ce fait il que après avoir tou fait pour que les choses soient comme elles sont, je me sente aussi misérable ?

Ce pourrait-il qu'en réalité je ne veux pas que les choses soient comme ça ?

Ouais ... probablement

Ce qui nous mène directement à cette intéressante question : A quel point suis-je un gros salopard égoïste?

Je me rends compte qu'il y a beaucoup d'avis, certains pas très flateurs à ce propos. Mais, si j'admets que effectivement, parfois, il m'arrive de chiosir une option stupide, à la fin je suis quand même capable de choisir la bonne solution, je pense l'avoir assez prouvé par le passé.

Ce peut il que je sois si égoïste que je veuille qu'elle reste seule et triste pour le reste de sa vie juste parce que si je ne peux pas l'avoir, personne d'autre ne l'aura ?

Tout ça n'est pas très joli joli n'est-ce pas ?

Alors c'est LUI ? Allez vous dire ...

Et je vais être honnête, parce que je suis un gars honnête, et je vous dirai ... non.

Je veux dire, je ne l'aime pas, je le crois orgueuilleux, sûr de lui, arrogant, et je ne comprends pas trop ce que les femmes lui trouvent. Mais ça n'en fait pas un méchant garçon.

C'est pas comme si il était violent ou quoi que ce soit du même genre ... il est juste arrogant et sans gêne ... c'est tout.

Et si ça ne lui fait rien alors c'est tout ce qui compte.

Mais ça ne résout pas mon problème.

Observons les faits : Ce n'est pas que je veuille qu'elle passe l'Eternité seule, mais je ne veux pas qu'elle la passe avec lui, même si lui n'y est pou rien.

Douloureusement clair n'est-ce pas ?

En dépit de mon honneur, de mon dévouement et de tout le reste, je la veux vraiment dans ma vie.

L'un dans l'autre, tout ça n'est pas vraiment une grosse découverte ... je savais tout ça, au plus profond de moi, depuis longtemps maintenant ...

Ce qui est choquant par contre, c'est que là, maintenat, je me sens prêt à faire face à ces sentiments.

Vous ne pensiez pas que ce serait possible n'est-ce pas ? Je veux dire, après avoir passé autant de temps dans le Monde de la Dénégation, vous pensiez que je m'y étais perdu, exact ?

Et bien, j'ai réellement appris quelque chose des marines : Toujours Prêts, alors quand j'y suis entré, j'ai pris une carte. Et contrairement à CERTAINES personnes que je connaît, je sais lire une carte.

Seulement maintenant, c'est à moi de jouer selon les "règles".

Ah, bon sang, on a jamais d'obligations envers les gens qu'on aime pas, il aurait du être plus attentif quand je lui ai donné mon accord.

Et puis de toute façon, je lui donne juste le choix, c'est pas comme si je la forçait à quoi que ce soit comme lui le fait.

Je me contenterai de lui faire savoir clairement qu'il y a une autre solution que Bug-Me, et laisserai le Destin faire son oeuvre.

Mais le Destin démarre pas comme ça tout seul, il faut lui donner un coup de main dans la bonne direction...

Elle décroche à la troisième sonnerie.Et juste comme elle grommelai son nom au téléphone, à moitié endormie, je me suis senti coupable de la réveiller, et j'ai pensé qu'IL pouvait bien être là.

"Tu es toute seule ?" Les mots sortirent de ma bouche avant que je n'ai eu le temps de comprendre comment ils pourraient être interprétés.

Quoi ?? Harm ... C'est toi ? Est ce que tu as une idée de l'heure qu'il est ??? il est ...

Tard. Je l'interrompt, je suis pas d'humeur à l'entendre me donner l'heure à la seconde près comme elle a l'habitude de le faire. Même si c'est fascinant. J'insiste : "Tu es seule ?"

Ce ne sont pas tes affaires Harm, mais ... oui, je suis seule.

Bon départ, de la mettre en rogne dès le début n'est-ce pas ?

-"Bien"

-"Quoi ?!"

-"Euh, je me demandai juste ..."

-"Oui ?!" elle commence à avoir l'air de s'inquiéter... Même si c'est pour s'interroger sur ma santé mentale, c'est toujours mieux que fâchée.

-"Qu'est ce que vous pensez des barres de chocolat Hershey ?"

-"Je les ai en horreur, elles me donnent la nausée."

Fin ?

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