Trial and Errors

Une histoire de Nancy, traduite par Mary P. MacAlister

 

 

Les personnages de JAG n'appartiennent ni à l'une ni à l'autre, tout ceci n'a qu'un but récréatif. Les notes du traducteur sont signalées par des NdT. Traduite avec l'aimable autorisation de l'auteur, la version originale est disponible sur le site exlibris.

0200 EST
Nord de Union Station
Washington D.C
Appartement de Harm

La sonnerie ne voulait pas s'arrêter, alors que Harm, à moitié endormi, frappait avec insistance son réveil-matin, il se rendit compte que le bruit était émis par le téléphone, et parvint à atteindre l'appareil.

- " J'espère que c'est important " grommela-t-il en décrochant.

- " Capitaine, c'est Bud (comme si je n'avais pas reconnu cette voix, Clayton Webb est le seul à avoir un plus mauvais timing). Je suis content d'avoir pu vous joindre chez vous, la baby-sitter a une angine, les parents d'Harriet sont toujours en Europe et le colonel MacKenzie n'est pas rentrée de son assignement ... "

- " Bud, venez en au fait, je perds un temps précieux de sommeil paradoxal. "

- " Harriet est en travail et après ce qu'il s'est passé la dernière fois, on préfère aller à l'hôpital tout de suite ... On a besoin de vous pour garder P'tit A.J. On apprécierai vraiment, nous ne savions pas qui appeler a part vous à l'exception de l'amiral mais ... "

- "Bud, c'est bon, à quoi servent donc les parrains? Voulez vous que je vienne le prendre ? Ou vous préférez peut-être le déposer ? "

- "Merci, on le dépose chez vous. "

- " Où êtes vous ? "

- "Je viens de me garer en bas de chez vous. "

Aussitôt, je saute du lit, attrape un short et un T-shirt, me frotte les yeux, évacuant un reste de sommeil et allume la lumière du salon. J'entends qu'on frappe à la porte.

Bud, complètement épuisé, tenait AJ endormi, ainsi qu'un siège de bébé et un sac de changes. Je le débarrasse du sac et du siège, que je pose sur le bureau, pendant qu'il entre en me remerciant pour la centième fois. Je lui prend l'enfant des bras et place doucement le petit bout de chou contre ma poitrine, sa petite tête reposant sur mon épaule ; il dort toujours.

- " Vous feriez mieux d'y aller Bud, l'Amiral n'est pas avec vous aujourd'hui pour vous aider à mettre cette petite fille au monde. " Bud pâlit et sortit rapidement de l'appartement.
- " Je vous appellerai pour vous dire quand elle arrivera " dit il par dessus son épaule.

Je ferme la porte et retourne dans ma chambre : " D'accord jeune matelot, essayons de dormir un peu "

0535
Appartement de Harm

Je sens des petits doigts qui me tapotent la joue, puis qui s'enfoncent dans mes yeux. Je cherche les mains et les repousse doucement : " A.J, il est trop tôt pour se lever, c'est dimanche, le jour où Oncle Harm peut dormir tard. " J'ouvre un oeil et je vois un gamin de deux ans complètement éveillé en train de rire bêtement.

- "Au Pot"
-" D'accord d'accord AJ, je me lève. "

Je l'attrape et l'emmène aux toilettes. " Je veux mon pot " pleurniche AJ pendant que je l'aide à retirer sa grenouillère.
- " Je n'ai pas ton pot ici AJ tu dois utiliser celui là. " Je me sens un peu paniqué ...

- " Je veux mon pot " AJ refuse de faire sur cette plus haute version de ce à quoi il est habitué.

- " Matelot, tu va utiliser ce pot et c'est un ordre " dis je en utilisant ma plus belle voix de capitaine de frégate. (le pot ... si quelqu'un m'entends il se rappellera de ça toute sa vie)

Les petits yeux s'agrandirent et, miracle des miracles, l'enfant s'assoie et commence à faire sa petite affaire. Je commence à me demander si je ne pourrais pas aller me recoucher lorsque la réponse tombe : " Je faim "

Un regard à mon réveil matin m'informe qu'il est toujours moins de 0600 heures un dimanche matin ... J'attrape AJ et ses grands yeux et me dirige résolument vers la cuisine. " Je fais des pancakes ? Qu'en pense-tu matelot ? Tu en voudrai ? "

Pendant que je prépare le petit déjeuner, AJ gazouille. Il a l'air de prendre grand plaisir à manger les morceaux de pâte avec ses doigts et mettre du sirop d'érable partout et même plus que partout. " Il est temps de te laver ".

Le bain incluait aussi l'inondation, à force de vigoureuses éclaboussures, du sol, de moi et de tout ce qui se trouvait dans un rayon à évaluer en années lumière.

" Je pense que c'est mon tour à présent de prendre une petite douche ou du moins de finir celle que vous avez commencé à me donner Monsieur A.J " AJ tout beau et tout propre rigole.

Je retourne l'appartement à la recherche de quelque chose qui puisse amuser le petit pendant que je saute dans la douche, Bud a oublié les jouets. - note pour toi même Rabb : Ne jamais envoyer un enfant quelque part sans jouets - je rassemble quelques boîtes en plastique, des casseroles et des grandes cuillères que je mets sur mon lit avec AJ au milieu. " Très bien Matelot, tu es le Chef cuisinier et il faut que tu nous fasse quelque chose à manger ... d'accord ? " Aussitôt, il se met à taper, secouer et tourner, pour mon plus grand soulagement. J'en profite pour me saisir de vêtements propres et aller à la douche.

C'est probablement la douche la plus courte que j'ai prise de toute ma vie, y compris celles de mon enfance. Pas de coups, pas de gazouillis ravis ... ( Oh non, c'est pas bon. ) Je me rhabille et fais le tour de ma chambre. Pas d'AJ. Mon coeur cesse de battre lorsque je vois AJ dans ma cuisine debout sur le plan de travail central en train d'essayer d'attraper les casseroles suspendues juste au dessus. Je me précipite, attentif à ne pas faire peur au garnement, l'attrape par la taille et le dépose sur le sol. Ensuite seulement je respire à nouveau et mon coeur se remet à battre.

- " AJ n'a pas besoin de grimper sur le plan de travail d'Oncle Harm "
- " Je plus de casseroles " répondit-il d'une petite voix têtue.

La sonnerie du téléphone met fin au débat.
- " Capitaine, c'est Bud, Pas encore de bébé, le médecin dit qu'elle se présente mal, elle risque de naître tard dans l'après-midi. Vous comment vous vous en sortez ? "

- " On va très bien, on a petit déjeuné et A.J a pris son bain (et a bien failli se casser les os). Tout v atrès bien, ne vous inquiétez pas pour lui. Je peux l'emmener fait un tour au parc ? "

- " Oui, bien sûr, il adore le parc, oh et à l'occasion, pouvez vous jeter un oeil sur Jingo ? [NdT : Jingo, un labrador, est le chien de Mac]. Je m'occupe de lui pendant l'absence du colonel. "

- " Pourquoi Brumby ne s'en occuperai pas ? [NdT : Brumby, un capitaine de corvette australien est le " presque fiancé " de Mac (c'est un peu compliqué) ) "

- " Je ne crois pas que Jingo apprécie Mic "

- " Ah, au moins quelqu'un dans l'appartement de Mac a bon goût. On ira au parc avec AJ dans la matinée et Jingo viendra avec nous. Dites à Harriett de s'accrocher. "

Je raccroche. " C'était papa, il dit que nous pouvons aller au parc "
L'enfant se fige et venues de nulle part, des larmes se forment dans ses yeux " Je veux mon papa, je veux mn papa ... "

Note à moi-même : Ne jamais parler de Papa ou Maman à un enfant quand ils ne sont pas là.

Celui qui a dessiné les sièges auto pour enfants, devrait être envoyé à Leavenworth pour le restant de ses jours. [NdT : Leavenworth est une prison militaire]. 30 minutes ! ! 30 minutes pour mettre le gosse dans le siège et attacher la ceinture ...

0900 Dimanche
Appartement de Mac

Mac Bud et moi avons chacun les clés de nos trois appartements. Nos expériences passées, nous ont appris que c'était une nécessité ... Je n'ai pas d'animaux domestiques ni de plantes mais je suis de temps en tenps retenu en otage par d'anciens agents du gouvernement psychotiques. Donc, utilisant la clé pour ouvrir la porte j'entre dans l'appartement, AJ sous le bras et je suis accueilli par un labrador brun tout content, la queue frétillante. AJ s'écrie " Chien-chien " à qui mieux mieux.

" Allez viens Jingo, on va au parc. " Je lui attache sa laisse et les trois célibataires que nous somme sont aussitôt en route pour passer du bon temps.

L'aire de jeu semblait-être une bonne idée, pour je ne sais quelle raison, les femmes semblent avoir un faible pour les hommes accompagnés de jeunes enfants. Une superbe femme qui faisait son jogging s'arrête pour carresser Jingo et parler avec A.J. Elle a les plus longues jambes que j'ai jamais vues et ... hum et bien vous savez. Juste comme on commençait à faire connaissance, je sens qu'on s'accroche à la jambe de mon pantalon :

- " au pot "

- " pas maintenant A.J "

- " AU POT MAINTENANT "

Je souris, nous excuse, et regarde autour de moi : pas de toilettes publics. Je peux pas le croire. Je suis venu dans ce parc des milliers de fois et je n'ai pas remarqué ça. Je remarque un restaurant, et j'y cours AJ et Jingo sur mes talons. Aussitôt à l'intérieur je demande les toilettes à un des serveurs.

- " Je suis désolé monsieur, la consommation est obligatoire pour l'utilisation des toilettes. "

Pauvre type ! Il ne voit pas que j'ai un gosse de deux ans qui ne comprend pas le sens du mot attendre ? ?

- "D'accord, on prend une table, celle qui est près de la fenêtre. (comme ça on pourra surveiller Jingo) "

- " Très bien monsieur, je vous apporte un menu "

- " Non, juste un thé glacé sans sucre et un jus de fruit "

- " Nous ne servons pas de jus de fruit monsieur "

Là ma patience est à bout, mais quand on est officier dans l'aéronavale, on vous apprend à endurer les pires tortures.

- " Vous avez un bar ? "

- " Oui "

- " vous servez des 'screwdrivers' [NdT : c'est un cocktail,: jus d'orange + vodka] "

- " Oui "

- " Je veux un thé glacé sans sucre et un screwdriver sans alcool. "

- " monsieur, le bar n'ouvre pas avant 11 heures 30 "

- " Il est 11 heures 20, nous allons nous rendre aux toilettes et quand nous reviendrons, le bar sera sans doute ouvert. " Je commence à comprendre l'état d'esprit de l'Amiral quand il est occupé à me hurler dessus à propos de quelque chose.

Par chance, nos boissons nous attendaient à notre retour. Jingo nous attend patiemment à l'extérieur. On avait sorti une chaise haute pour A.J. --Note pour moi-même : Où que vous alliez avec un enfant, toujours vérifier la présence de toilettes publiques dans les environs.-

- " Bois ton jus de fruit A.J, il faut qu'on se dépêche, Jingo ne doit pas rester tout seul. "

- " Chien-chien s'exclama A.J qui se mit debout sur sa chaise pour apercevoir le labrador, renversant ainsi jus d'orange et thé glacé sur mon pantalon. J'ai envie de jurer, mais je me mord la langue jusqu'au sang. J'imagine A.J retrouvant ses parents, et les faisant profiter du tout nouveau vocabulaire hérité de son parrain.

Levant les yeux au ciel, notre si charmant serveur, me donne un paquet de serviettes en papier pour que je puisse m'essuyer un peu et limiter les dégâts. Je laisse un gros pourboire, récupère A.J et sors du restaurant. Dès qu'il nous voit, Jingo se lève et remue la queue. Apparemment ma piteuse apparence ne le gêne pas.

-Note pour moi même : Ne jamais emmener de jeunes enfants au restaurant.-

Quand les choses vont mal, contentez vous d'attendre qu'elles deviennent pires. Une odeur déplaisante .... A.J tu a fait caca ! A.J me regarde désolé et murmure " Uh Oh " ...

- " Salut camarade, [NdT : traduction de " Mate ", les australiens mettent ça partout pour tout le monde, ils sont pas communistes] mais qui est ce que vous avez là ? "

Génial, vraiment génial ... " Mic, je vous présente A.J Roberts, et vous connaissez Jingo. ". Le labrador se met aussitôt à grogner et à aboyer furieusement. Je partage ses sentiments ...

- " Je ne vous voyait pas père au foyer Harm " Il sourit jusqu'aux oreilles. " Vous êtes sorti pour vous faire un plan drague ? il parait que les femmes ont un faible pour les hommes qui pouponnent " Cet homme doit se trouve si amusant.

- " Ouais exactement, à nous deux on est un vrai aimant à nanas " Je tire Jingo par sa laisse, réajuste A.J sur ma hanche et dépasse le capitaine australien. Je commence à avoir mal à la tête.

- " Capitaine " la voix de l'Amiral arrive derrière moi tel un MIG cherchant à descendre mon Tomcat par l'arrière. Je souris et AJ pointe Jingo du doigt faisant savoir à tout le monde que c'est un Chien-chien.

- " Est ce que c'est le jeune Roberts ? " Sydney sourit et chatouille le ventre du bébé [NdT : Sydney est la petite amie de l'Amiral]

- " Harriet est entrée en travail la nuit dernière, ils m'ont demandé de garder A.J pendant qu'ils seraient à l'hôpital. Et comme Bud aidait Mac avec Jingo " Alors que je tente de m'expliquer je me sens rougir, l'amiral lui est près à exploser de rire, mais il garde son contrôle.

- " Sydney choisit ce moment pour intervenir : ils aurait pu nous appeler AJ et moi, j'aurait adoré faire du baby-sitting. "

- " Je suis le parrain d'A.J et ... "

- " cette fois ci le Capitaine est plus qualifié que l'Amiral " sourit l'Amiral.

- " Je dois ramener ces deux là à la maison et changer A.J " Je souris et Dieu merci, rejoint enfin la porte de mon 4x4. Derrière moi j'entends un grand rire franc alors que je monte dans la voiture.

1230
Appartement de Harm

A.J ne tient pas en place et ma tête me fait un mal de chien. -Note pour moi même : La paternité développe le caractère et l'humilité, et tout particulièrement l'humilité-

Je vais dans la salle de bain pour changer A.J et je cherche dans le sac de changes une de ces couches qui s'enlèvent comme des slips ... Je donnerai tellement de recherche à faire à Bud quand il sera revenu au bureau, qu'il ne verra plus jamais la lumière du jour ... Pus de couches ! ! Réfléchis, pense avec ta tête ... tu as déjà improvisé avant ... J'aperçois le journal du Dimanche, je l'étale par terre et dépose AJ, en T-shirt, au milieu. " AJ reste là pendant que je te trouve quelque chose à te mettre. " A.J rit, je pense qu'il est plus heureux sans vêtements.

Un coup à la porte stoppe mes recherche, zut, j'avais promis à Renée de l'emmener dîner dehors [NdT : Renée est la petite amie de Harm]. Je vais répondre à la porte, souriant mon meilleur sourire style 's'il te plaît sois gentille avec moi aujourd'hui ' et fais entrer Renée dans l'appartement.

Elle me dévisage, heureusement mon jean et mon T-Shirt sont propres et secs maintenant., et laisse échapper un soupire : " je croyais que nous allions dans un endroit chic ce soir "

AJ intervient : " Salut "

Renée hausse les sourcils : " Et qui est ce donc ? " demanda-t-elle se forçant à sourire.

" Renée, voici AJ, le fils de Bud et Harriett, mon filleul " Et là, je meurs. " Harriett est entrée en travail la nuit dernière, ils avaient besoin que quelqu'un garde AJ. J'étais vraiment leur dernier espoir et puis en plus est ce que j'ai déjà dit qu'il est mon filleul ? "

- " Pourquoi est il assis par terre, sur du papier journal et a moitié nu ? "

- " Je n'ai plus de ces couches-slips pull up ... Renée, est ce que tu peux le surveiller pendant que je cours au magasin en racheter ? Tu me sauve la vie. "

- " Mais ... Harm ... je ... je ... peux pas ... Dépêche toi "

Je cours jusqu'à la pharmacie la plus proche en un temps record. J'ai déjà vu des trucs pour bébé ici avant. Je trouve sans peine le rayon ''trucs de bébés'' en question. Mais ils n'y a pas les mêmes couches que celles que Bud m'a données.

Je remarque une femme qui pousse un caddie avec un enfant de deux ans à peu près assis dedans, elle s'approche de moi. " Euh, excusez moi, je cherche ces couches pull-up avec les petits chiens dessus, mais apparemment on en vend pas ici, vous pourriez m'indiquer quelque chose du même genre qui ferai l'affaire ? Je me fends d'un de mes plus beaux sourire de pilote.

La femme parait fatigué et ne me rend pas mon sourire : " Quelle taille ? "

- " Madame ? "

- " Combien pèse votre enfant ? "

- " Je ne sais pas à peu près la taille du votre qui est dans votre caddie. " Elle attrape un paquet qu'elle me met entre les mains. " Ca devrait aller " dit elle en s'éloignant. Je l'entends grommeler : " Et les femmes sont soi-disant le sexe faible ... Comment font ils pour diriger le pays ? "

A ce moment là, Harriet monte encore et encore dans mon estime ... Je me demande si Bud savait quelles couches acheter la première fois qu'il a dû faire les courses.

Je rentre le plus vite possible à mon appartement, j'y trouve A.J debout sur le canapé en train de hurler et Renée furieuse en train d'essayer de négocier avec ce pauvre enfant, affamé et fatigué. Je prend AJ dans mes bras pour le consoler, de grosses larmes lui coulent sur les joues.

- " Renée, pourquoi tu ne l'a pas pris dans tes bras ? ". J'essaie de ne pas paraître fâché.

- " Je je ne sais pas je ne peux ... les enfants " Tout en bredouillant, elle ramasse ses clés trouve son sac à main et se dirige vers la porte.

- " Renée, je voulais pas être méchant, c'est juste ... je peux nous faire à manger ici ". Je ne pense pas qu'elle ai entendu la fin, parce qu'à ce moment là, la porte a claqué.

" Ok, AJ on va se trouver quelque chose à manger et après ce sera l'heure de la sieste. "

 

1330
Chambre de Harm

Après avoir mangé, être repassé par la salle de bain, allé au pot encore une fois, je prend un dossier que je dois lire pour lundi sans faute et je me couche sur le lit à côté d'AJ.

- " Histoire "

- " AJ, je n'ai pas de livre qui pourrai te plaire "

- " Une histoire "

- " D'accord, Il était une fois, un Premier Maître à Bord de l'USS Patrick Henry, qui était accusé de n'avoir pas obéi à un ordre direct émanant de son supérieur.

 

1700
Appartement de Sarah Mackenzie

Mac entre dans son appartement, pour découvrir que Jingo n'était pas là et une petite note expliquant le comment du pourquoi. Après s'être rapidement changée, elle se rend chez Harm.

Un petit coup à la porte ne réveilla ni AJ ni Harm, mais les oreilles perçantes de Jingo entendirent le bruit de la clé que l'on tourne dans la serrure. Mac sourit à son chien, qui, tout content de la revoir remuait vaillament la queue.
" Hey, mon garçon, ou est Harm ? ".
Son 4x4 était dehors, elle pensait qu'il était peut-être allé courir. Jingo se dirige vers la chambre, s'arrête et regarde Mac, comme pour l'inviter à le suivre.

Harm dormais profondément, le jeune AJ reposant tranquillement la tête sur sa poitrine. Ils étaient entourés de dossiers tout éparpillés. " Ca vaut une photo ! dommage que je n'ai pas d'appareil. " pensa Sarah en souriant à la scène qu'elle avait devant elle. A ce moment AJ aboya, réveillant Harm qui repoussa doucement AJ et se leva.

Ils s'asseyèrent au salon.

" Je ne pensait que tu rentrerai tard demain. "

" J'ai fini plus tôt et j'ai pu attrapé un cargo. Pourquoi AJ est il chez toi ? "

" Harriet est en travail, ils ont amené AJ ici TRES TOT ce matin. Je ne pense pas que leur petite fille sera aussi ponctuelle que son frère. "

" Et alors, c'était comment ? "

" Quoi ? "

" Jouer au papa toute la journée ? "

" Rappelle moi de ne pas obliger Bud a rester tard au boulot, à moins que ce soit absolument nécessaire, et je voudrais envoyer une douzaine de roses à Harriet "

- " Qu'est ce que tu dirait si j'invitai les gars aux restaurant ce soir ? "

- " Quoi ? Pas de Sage Maxime ? "

- " Non, je pense que vous êtes très spécial Harmon Rabb Jr. "

- " Alors c'est vrai que les femmes ont un penchant pour les hommes avec des petits enfants " dis-je taquin.

- " Je n'ai jamais vu un homme qui irai se mettre dans tant d'ennuis juste pour attirer les filles. "

- " C'est juste ... Ah, j'entend quelqu'un qui se réveille "

- " Je m'en occupe Harm "

- " Tiens lui bien la tête en premier et ne dis rien à propos de Maman ou Papa "

Après avoir suivi mes instructions, Mac et AJ me rejoignent au salon, Oncle Harm s'écrie AJ en me voyant, tendant les bras pour que je l'attrappe. Je lui fait faire l'avion, il rit.

- "OK Matelots, ou voulez vous aller manger ? "

- " Mac, Allons quelque part ou on met des trucs sur les boissons "

- " Je peux pas croire que tu veuille aller manger dans un FAST-FOOD ? " Mac me regarde, confuse.

Une semaine plus tard
QG du JAG

- " Tenez l'ascenseur "

- " Bud, comment vont Harriet et le bébé ? " demande le Major MacKenzie

L'Amiral, Imes et moi les rejoignons dans l'ascenseur.

Bud sort des photo est partage avec tout le monde sa joie et son excitation. Oh, et à propos capitaine, Harriet insiste pour que je vous redise combien elle a apprécié que vous gardiez P'tit AJ pour nous. Vous feriez vraiment un super papa. Et elle veut aussi que vous nous donniez votre secret pour qu'AJ fasse dans son pot. Depuis son séjour chez vous AJ est propre.

Je ferme fort les yeux, j'écoute les chuintements de l'ascenseur alors qu'il passe les différents étages. Au moins, AJ fait moins de gaffes que son père. Bud Roberts, vous ne reverrez jamais la lumière du jour tellement je vous ferai faire de recherches

A suivre ...

Retour aux fanfics