32.
LE SECTEUR PRIVE DES MEDECINS PLEIN TEMPS.
Textes :
Loi n° 82-916 du 28 octobre 1982 (art. 2).
Loi n° 84-2 du 2 janvier 1984 (art. 6)
Loi n° 99-641 du 27 juillet 1999
Décret du 29 décembre 1982.
Décret n° 87-944 du 25 novembre 1987.
Circulaire du 13 avril 1988 (hémodialyse).
Circulaire DH/PM1 n° 15 du 20 mars 1995 (chirurgie ambulatoire).
I) MODALITES D’EXERCICE (système d'option).
* Médecins et chirurgiens (3 options) :
- consultations (2 demi-journées hebdomadaires),
- soins et actes en hospitalisation (8% maximum des lits et places du service, extension faite aux places de chirurgie ambulatoire et de dialyse).
- système mixte : consultations (1 demi-journée hebdomadaire)
+ hospitalisation limitée.
* Biologistes, anesthésistes, radiologistes (3 options)
- activité (2 demi-journées hebdomadaires)
- malades privés d'un autre praticien.
- système mixte : activité (1 demi-journée hebdomadaire)
+ malades privés (limité).
II) REGLES GENERALES.
- Contrat avec le directeur de l'établissement
- 5 ans, renouvelable (avis de la CME et du CA ; approbation du préfet, et non du DARH)).
- Modalités de rémunération : Avec la loi de 1999, le praticien perd son choix : il perçoit ses honoraires uniquement par l'intermédiaire de l'administration hospitalière ; il verse une redevance à l'établissement.
- redevance trimestrielle :
. K : 20 % (40 % dans les CHR).
. B et Z : 60 % (idem dans les CHR).
* Protection de la volonté du malade :
. choix du malade exprès et écrit,
. information préalable du malade,
. pas de transfert du public vers le privé, et vice-versa.
NB : Sauf accord du directeur.
* Limitations à l'activité libérale :
. pas un droit : autorisée (sous réserve de " l’intérêt du SPH ")
. activité personnelle.
. spécialité identique à celle exercée en secteur public.
. ni équipement, ni lit réservé.
. rémunération supplémentaire limitée à 30 % d'un plafond.
. 20 % de la durée hebdomadaire.
* Protection sociale réduite (en cas de maladie) :
. 2/3 traitement au lieu de plein traitement.
. 1/3 traitement au lieu de demi-traitement.
* Surveillance :
. commission de l'activité libérale (au niveau de l'établissement).
. commission nationale de l'activité libérale.
. sanction préfectorale (retrait, suspension).
. Recours possible devant le ministre.
Copyright Xavier LABROT
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