La Suisse (du 30 avril au 5 mai 2002)

avec Michael (sans aucun tréma sur le "e"), Lluis, Pep, la frite et Antonio

 

GENEVE (du 30 avril au 1er mai 2002 )

Nous partons à17h45 avec quelques delais malgré les rappels de Michael qu'il faut être ponctuel à la Suisse! A la gare, je marche devant les autres et en arrivant au train, ils sont plus derrière moi! Panique! En fait, ils ont rencontré Oskar à la gare et ils sont restés un moment parler avec lui.

Heureusement que Lluis, Nico, Pep et Michael ont fait des courses. Nous partageons des Krisprolls, du jambon cru, du pâté, un saucisson, des gaufres et des fruits. C'est le premier train que nous salissons en mangeant notre picnique tout au long du voyage. Il nous faudrait aussi un couteau et pour l'instant, Pep en trouve deux au wagon de restauration dans le train.

A Geneve, l'auberge est propre et bien amenagé. Celle-la est, à mon avis, la meilleure qu'on a eu tout au long du voyage.  Les draps et le petit-dej sont inclus dans le prix. Ils acceptent la carte "Hostelling International" de Pep et de Lluis sans poser trop de questions. De plus, il y a des toilettes separées pour dames et hommes. Ainsi, je n'ai pas besoin d'attendre pour prendre la douche!

Juste dehors l'auberge, il y a une voiture bizarre. Le lendemain, on retrouve la même voiture sur la couverture d'un journal gratuit dispo à un arrêt de bus.

Une petite promenade au bord du lac avant de se coucher nous sensibilise au beauté de Geneve "by night"! Malheureusement, nous n'avons pas de temps d'essayer le bar "Les Brasseurs" recommandé par le guide Routard.

Le lendemain, nous se dirigeons vers le Palais des Nations Unies au nord de Geneve. Nous attendons le commencement de la visite guidée dans le musée de la Croix Rouge et du Croissant Rouge.

En fait, la Croix Rouge est connu comme le Croissant Rouge dans les pays musulmans. Cette association humanitaire fut fondé par un Suisse Henry Dunant en 1859.

 

Malheureusement, la visite guidée n'est pas aussi intéressante que nous pouvons esperer.   La guide est d'origine mexicaine et elle est très désolée de son accent bien qu'elle parle couramment le français. La visite dure un peu plus d'une heure et la salle la plus spectaculaire est celle avec des peintures catalanes.

Le Palais des Nations Unies est decoré par des cadeaux des pays membres. Par exemple, le Brésil a offert un tableau,  l'Espagne les fresques très imposantes centrées sur la guerre,  et la Belgique des étoiles par terre (après la rejection de la première idée des frites).

Le terrain est un don d'une famille genevoise. L'une des conditions est que les paens sont libres à s'y promener.

Le bus no. 8 nous ramene au centre ville. Nous déjeunons en veille ville "chez ma cousine où on mange du poulet". Pour 14sFr, nous avons un quart du poulet rôti avec des pommes à la provençale et de la salade verte.  Ils sont radins pour les patates mais le resto a un chouette decor à la provençale.

 

La pluie commence à tomber sérieusement. Nous partons à la recherche d'un banc en bois le plus long du monde. Nous nous retrouvons devant une sculpture impressionante et une foire organisée pour le 1er mai. Je me demande quelle est la situation en France aujourd'hui, avec des manifestations importantes prévues pour et contre Le Pen.

 

 

Il semble d'avoir que de grosses voitures à Geneve. Dans l'une de belles voitures devant laquelle nous passons, il y a même Elvis, comme dans la voiture de Pep!

Le musée de l'horlogerie et de l'émaillerie est un petit musée qui trace l'évolution du mesure du temps.  Il y a de belles pièces et des mécanismes à découvrir.  Nous profitons pour synchroniser nos montres avec l'horloge atomique de Franfort.

Finalement, nous passons devant l'horloge fleurie qui est un peu plus fleurie que ma dernière visite à Geneve.  Avant notre départ pour Lucerne, nous faisons les petits achats Placette (racheté par Manor). Après un temps considerable de reflexion et de degustation, nous décidons d'acheter du bon guyère suisse pour le repas du soir. J'ai eu mon deuxième moment de panique quand je n'ai pas trouvé mon chariot avec les autres à la caisse. Heureusement, Michael l'a retrouvé peu après.

Dans le train, nous accompagnons le guyère avec du bon pain, du cottage cheese et de la viande sechée de Valais.  Comme vous pouvez  le deviner, nous ne laissons pas le train dans le même était que nous l'avions trouvé.

 

LUCERNE (du 1er mai au 2 mai 2002 )

Nous entrions tout doucement en Suisse allemagnique (pourquoi ne l'appelle-t-on pas Suisse allemagne?) Lluis et Pep s'appretent à nous montrer de quoi ils ont capables dans la langue de Goethe.

Le soir, Nico est pris par l'idée de voir la ville toute illuminée au sommet d'une colline où se trouve une cathédrale. Ils nous y emmenent dans la direction générale avec les menaces de "Ce n'est pas grave si vous ne voulez pas y aller, j'y irai moi-même". Enfin, la plupart des bars sont fermés et nous sommes toujours aussi loin de la colline. Une fille dans le 3ème bar que nous essayons nous indique un bar au dernière étage d'un hotel.  Il apparaît super-chic mais c'est un bar tout à fait normal avec une vue magnifique. Nous prenons une bière ou un cocktail chacun et j'essaye pour la première fois la panache. Le goût de la bière melangée avec du citron n'est pas mal du tout!

Le lendemain, nous prenons un bateau pour la suisse profonde. La vue sur le "top deck" est magnifique mais les contrôleurs nous informent que ce sont des places 1ère classe. Pas de bol, nous descendons et puisqu'il fait encore beau, nous installons sur le 2ème "deck" pendant la plupart du trajet. Après 1h, nous sommes arrivé au depart de la randonnée. Le "Swiss Pass" que nous avions acheté à Geneve est valable pour tout les transports communs, y compris le train et le bateau mais pas la petite funiculaire rouge qui nous permettra d'arriver au sommet presque instantanément. Dommage! Nous entamons notre randonnée d'une heure avec courage.Pour ne pas être trop larguée, j'essaie de me mettre devant mais Nico se fait plaisir de me depasser chaque fois.

Après être montée 300m en altitude, nous nous retrovons dans un petit village. Nous faisons remplir nos bouteilles d'eau dans un restaurant où la femme plaisante que nous faisons un régime d'eau. Au point de sommet, la plupart entre nous se regalent des sandwiches subway 'roast beef' et 'club' prudemment choisis par Nico et Pep en ville le matin. Delicieux et nous préférons tous le club au roast beef!

La descente avec de grandes virages me rappelle des pistes vertes au ski. Heureusement, je ne me retrouve pas à côté d'un ravin pour la deuxième fois.  Il y a un notice interdisant la cueillette des champignons. La raison donnée par Pep, c'est qu'il n'est pas la saison. En revanche, la frite pense que c'est pour de raisons commerciales. Qui a raison?

Juste avant le quai, nous nous arretons dans un resto pour prendre un boisson chaud. Les vitres sont décorés avec les drapeaux de tous les cantons suisse. Nous assistons à un petit leçon d'histoire..

La Conféderation Helvetique (d'où l'abbreviation "ch") fut fondée en 1291 quand les trois états Schwyz, Uri et Unterwalden se réunissent sur un pelouse de Rütli pour jurer d'être "une nation des frères".[ Flag of the canton Basel ]

Bâle, la ville de naissance de Michael, rejoint la Conféderation en 1501. Pour arriver à ce chiffre, il suffit de se rappeller que le 700ème anniversaire a été feté en 2001. Le drapeau de Bâles est formé par deux batons d'eveque dont le noir représente la ville et le rouge la campagne.

Après le chocolat chaud et le cappucino, nous sommes donc prets pour voir ce fameux pelouse. Il est marqué par un drapeau suisse, trois bancs et un taureau. Le lendemain lors de l'un des plusieurs contrôles continus à ce sujet, nous nous apercevons que Pep pensait que nous y sommes allés pour voir le taureau dans la pluie.

Le bateau au retour est un bateau à la vapeur qui date des années 20. J'ai cru comprendre que...

La vapeur entre dans un piston qui effectue un mouvement de translation provoqué par la pression. Le piston provoque un mouvement rotatif de l'axe auquel est attaché deux roues (water-wheels) paralles qui tourne dans l'eau, ainsi donnant une impulsion au bateau. Pour tourner, le bateau dispose d'un aile à l'arrière dont l'angle peut être controlé.

Cependant, trois pistons sont necessaires et chacun est decalé de son voisin par 2pi/3.  Ainsi, chaque piston peut retourner à sa position du départ car quand il est à la fin de son mouvement translatif, son voisin demarre ver l'avant et il est obligé d'aller vers l'arrière.

Pour s'arrêter, les pistons tournent dans la direction opposée.  La pression doit être constamment surveillée. 

C'est un système qui a besoin de mains d'oeuvres. Vu le petit nombre des passagers à l'aller ainsi qu'au retour, je me demande s'il est rentable de continuer un tel service. Par rapport aux vaporettos de Venise cependant, les bateaux suisses sont clairement plus class!

A Lucerne, nous avons encore du temps pour se promener en veille ville. En particulier, nous tenons à voir une sculpture massive d'un lion de 10m de longeur bâti dans la roche naturelle en commemoration des suisses qui sont morts lors de la revolution française. C'est un lion avec une expression très triste entouré par des armes.

De là, nous se dirigeons vers les fortifications qui entoure la ville. Trois tours sonts accessibles au public dont l'une a un horloge ancien à l'intérieur.  Encore une fois, nous nous amusons à comprendre le mécanisme.

 

Le soir, nous préparons une petit gouter pour le train. Malheureusement, le cottage cheese s'était fait écrabouillé quand Pep avait sauté sur le dos et donc le sac a dos de Nico pendant la randonnée.

 

ZURICH (du 2 mai au 4 mai 2002)

Nous restons dans cette ville pendant 2 nuits. Le premier soir, nous n'avons plus beaucoup d'appetit après le gouter dans le train. Nous rencontrons un ami de Michael pour aller boire un verre. Le bar 'tranquil' où ils veulent nous emmener étant plein, nous nous retrouvons dans un bar rock & roll où il y a une bonne ambiance mais la musique est très forte! Nicolas nous regale avec ses histoires de bizutage pour être admis au Cercle de son faculté. Entre autre, beaucoup de bière, un film porno et des aventures sur des lampadaires de la Grande Place de Brussels....Il n'a plus beaucoup de voix quand nous sommes partis. Le Smirnoff Ice que j'essaie pour la première fois au conseil de Antonio me plait autant que le Panache de la veille. Les alcools que j'ai essayés en Suisse ne sont pas mal du tout!

Le lendemain, nous commençons notre petit dej avec une tranche de pizza au coop, un supermarché à côté de la gare.  Nous prenons du pain frais, du lait aux fruits, et des fruits en regardant un match de beach volley à la gare. L'équipe gagnante n'est pas celle que nous avons prévue.  Après le premier set, nous partons pour le musée Suisse qui est gratuit. 

C'est une journée pour les musées car il pleut pour la troisième journée consécutive. Après la visite, nous prenons un petit funiculaire rouge pour accèder à l'ETH (L'université Technique où étudie Michael).  Dans la bibliothèque "qui n'a effectivement rien à voir avec le CDI de Centrale" (~Michael), nous sommes tous attrayés par par la connexion Internet disponible. Il est cependant impossible d'accèder au mails de Centrale mais j'apprend que les manifs de la veille ont vu une mobilisation de 500 000 à Paris sans incidents sur le site lemonde.fr.

Le Mensa (l'équivalent du Restaurant universitaire mais 10 fois mieux) propose plusieurs menus par jour, dont un est forcemment végétarien.  Michael est agaçé par la femme à la caisse car elle n'accepte pas que nous payions le tarif étudiant sans carte ISIC (carte d'étudiant internationale).  Après le repas, il est trop tard pour assister à un cours (les garçons voulaient que ce soit un cours avec une incidence élévée de filles, tel que la psychologie). Nous admirons un amphi vide. Les placs individuelles sont arrangées par deux qui facilitent l'accès et qui ont en l'occurence plus de l'espace autour.  La position des tables sont adjustables et les crochets pour les manteaux sont disponibles à l'arrière de l'amphi.

L'apres-midi, nous nous promenons accompagné par nos parapluies en veille ville et nous visitons en particulier une église avec de grands vitraux signés par Marc Chagall. Je découvre William Turner pour la première fois au Kunsthaus Zürich .  L'exposition temporaire est un peu cher (11sFr pour des étudiants) mais elle est très bien amenagée avec de beaux tableaux en ordre choronologique. De plus,  l'audio guide inclu dans le prix continent des explications lucides. Nous n'avons qu'une heure pour tout voir mais je suis très satisfaite par cette exposition.

William Turner (1775-1851)est un artiste anglais qui est renommé pour ses scènes de la mer. En outre, il aime beaucoup la jaune qui  donne une vivacité à ses oeuvres.

Il aimait beaucoup voyager en Europe continentale et il a fait plusieurs oeuvres des villes européenes tel que Venise. Empeché de voyager pendant les guerres de Napoleon, il se contentait de peindre les scènes d'Angleterre ainsi que les scènes de guerre.

 

Puis, le shopping! Après des rappels à Michael toute la journée que nous voulons absolument acheter des couteaux suisse, il nous emmene à un magasin où nous découvrons qu'il en a déjà plusieurs! L'idée de lui en acheter un puisqu'il en cherche tout le temps (à Venise et à la gare de Lyon) n'est donc plus géniale. Nous nous contentons avec l'idée originale des pantoufles.

 

 

La gamme des couteaux suisse au premier magasin n'étant pas assez large, nous allons ensuite au grand magasin Jemolí sur le rue commercante principale Bahnoffstrass.  Pendant que Michael me modèle des T-shirts suisse, la frite, Pep et Lluis en profite pour chercher des pantoufles.  Au rdv à 19h à l'entrée du magasin, Pep est muni d'un sac mais Michael ne soupconne toujours rien.  A gauche, les pantoufles qu'ils ont failli acheter....

Ensuite, un petit tour dans un magasin de montres car Antonio voudrait s'en renseigner. Elles sont belles mais cheres. Nous sommes distraits par le bruit des gens dans la rue. Les Kurds se manifestent et cela me rappelle encore des manifestations qui ont eu lieu en France le 1er mai.

On est au vendredi et d'après Nico, les Suisses devraient sortir le soir! Nous nous reposons donc pendant une heure avant d'entamer le programme du soir. Par hasard, Michael trouve un resto 'typique' à côté de notre auberge et il y prend une reservation pour 21h. Nous y mangeons et buvons bien.  Nico, Lluis et Michael prennent du fondu moitié-moitié (cad un fromage pas trop fort) tandis que Antonio, Pep et moi prenons de la bonne viande avec le fameux rosti dont Pep parle depuis des jours. Nous n'en sommes pas décus!

Le soir, il est difficile de trouver un place pour 6 dans les bars. Le bar 'tranquil' est toujours plein. Deuxième tentative par Michael de convaincre deux filles assises à une grande table de demenager une plus petite  mais elles ne sont pas d'accord.  En fait, elles comptent partir bientot et nous attendons à côté. Deux garçons viennent prendre des places libres à côté d'elles et il semble improbable que nous aurions des places. Il n'est pas très comfortable de rester debout toute la soirée, alors nous partons à la recherche d'un autre bar. Cela fait la troisième fois que nous avons essayé d'avoir une place dans ce bar!

Le bar panoramique Jules Verne nous donne une belle vue sur la ville mais il est désormais un bar uniquement à vin très chic et nous n'y aurons vraisemblement pas de places non plus. Nous ne sommes pas les seuls de monter et descendre peu après. Enfin, Michael téléphone à un ami qui est aussi en train de promener des amis italiens et il serait trop compliqué de se rencontrer. Finalement, nous nous retrouvons au Zic Zac, le bar de la veille. La sécurité ne veut pas laisser entrer 5 gars et une fille mais Michael évoque le fait que nous venons de Paris et c'est gagné!

Une fois dedans, nous remarquons tout de suite que le bar est beaucoup plus rempli qu'il était la veille. Il y a à peine la place pour bouger et nous essayons de commander un verre en attendant. Nous avons vraiment de la chance car les gens à côté de nous partent! Nous voila confortablement installés à une table avec un boisson chacun et des gens qui dancent autour à la "musique centralienne".  Une fille me demande si elle peut mettre sa veste sur ma chaise. Une fois libérée de sa veste, elle dance très énergetiquement derrière moi et les garçons se moquent un peu d'elle. Elle dance en particulier derrière Lluis...

Entretemps, Pep et Nico échangent des commentaires sur une blonde qui se trouve derrière eux. Après que quelques amis à elle sont partis, elle se déplace dans le bar à côté d'une copine aux cheveaux noirs. Cette dernière s'arretent derrière Pep. Elle est sans doute attrayée par ses épaules larges que Pep m'a fait remarqués quand je lui avais demandé conseil pour un T-shirt que je souhaitais acheter pour une copine la veille.  Elle danse tout d'abord derrière lui, lui touchant à peine.  N'ayant pas de réponse, elle se positionne en face de lui derrière Lluis. Elle dance comme une folle en le regardant et en touchant suggestivement de temps en temps sa petit chemisette. Malgré quelques encouragements de notre part de dancer avec elle, Pep trouve qu'elle est trop aggressive et qu'il est à l'homme de faire le premier pas. 

Quand nous partons, Antonio touche par hasard une partie basse de la fille qui avait mis la veste chez moi. Elle commence à gemir et le regarder avec plein d'émotions.  Il s'en tire difficilement. Quelle soirée pleine d'aventure!

Samedi matin, nous retournons au coop où nous retrouvons avec plaisir la pizza de la veille, toujours en promotion.  Le match du jour de beach volley est joué par des filles et Lluis en est très content. Deux filles dans l'équipe olympique y jouent mais ce sont leurs adversaires qui prennent de l'avance quand nous partons.  Il nous reste une église à visiter. Nous montons dans la tour pour avoir une vue magnifique par beau temps mais quand nous arrivons au sommet, il pleut déjà. Nous ne pouvons donc pas voir les Alpes mais la vue est quand-même impressionante.  A droite, une sculpture de Charlemagne qui se trouve au crypte.

Dans la demi-heure qui nous reste avant le train pour Bâle, j'achète d'avantage de couteaux suisses comme cadeaux. Au magasin, Pep se coupe et les gens du magasin sont vraisemblement habitués car ils ont du sparadrap pour lui.  Je m'étais aussi coupée par un couteau suisse la veille.

 

BALE (du 4 au 5 mai 2002)

L'auberge est situé au bout de la rue St.Alban!  Pendant que nous dejeunons, Michael pose ses affaires chez lui et nous nous retrouvons devant le musée Tinguely.  Nous sommes malheureusement en retard et Michael nous a attendu depuis 10 minutes. :p

C'est un musée hors ordinaire où on trouve des machines faites avec des déchets.  Le seul inconvenient c'est qu'il faut attendre un certain temps avant le relancement de chaque machine, parfois jusqu'au 15 minutes. Il y a aussi une exposition sur Marcel Duchamp qui a fait ce jeu de mots amusant.

Si la scie scie la scie

et la scie qui scie la scie

est la scie que scie la scie

alors il y a suisss-cide métallique.

 

 

 

Ensuite, nous avons visité la Fondation Beyeler qui a actuellement une exposition temporaire sur Claude Monet. L'exposition était sans doute très intéressante car elle faisait le lien entre l'impressionisme et l'impressionisme digital.  J'étais cependant trop fatiguée pour bien en profiter et je me suis installée devant un documentaire anglais sur Claude Monet.

Après un petit retour à l'auberge, nous avons retrouvé Michael au centre ville pour manger dans un resto "chinois".  Apparemment, il est rare de manger au resto en Suisse pour pas cher.  Après le repas, nous avons essayé une bière de Bâle avec un ami bàlois de Michael.  Ils avaient étudié le latin ensemble pendant 8 ans.  Je commence avec un petit 0,2l suivi par 0,3l (appellé normal). Nico et Pep prennent deux grands verres de 0,5l chacun et ils ont ainsi l'occasion de découvrir les toilettes innovantes de l'establissement. Elles disposent d'une mécanisme de nettoyage automatique après chaque utilisation plus un indicateur de propreté.

A minuit, Nico est 'aware'.  Nous n'étions pas assez rapides pour lui payer un verre comme prévu mais nous chantons 'Joyeux Anniversaire' en français, en allemand, en chinois ainsi qu'en portugais.

Le lendemain, nous faisons un tour de la veille ville. L'hôtel de ville est particulièrement remarquable car il est tout rouge.  L'intérieur est décoré par des fresques.

Bâle est la ville de Cross Air qui a depuis fusionné avec Swiss Air pour former la nouvelle compagnie Swiss Airlines.  Le géant pharmaceutique Novartis est également d'origine baloise. L'un des sièges sociales de UBS se trouve aussi à Bâle.

 

 

 

 

Le déjeuner chez Michael est précédé par une visite de la maison et en particulier, sa chambre, où nous admirons à la fois l'ordre et le certificat du premier dan en karaté.

Nous mangeons marocain et très bien. L'entrée est une salade de carottes et d'amandes, accompagnés par du melon et de la concombre.  Ensuite, nous passons à une salade verte dont la vinaigrette je réussi d'en mettre partout sans que personne le remarque (j'espère). Heureusement que j'avais choisi une chemise de couleur sombre.  Le plat principal, c'est une tajine avec des pommes et des dates accompagné par le coucous. Les fruits dans les plats salés ont un effet surprenant!

 

Le gâteau a 23 chandelles et il faut à Michael deux essais pour tout éteindre. Heureusement qu'il semble aimer les pantoufles qui ont été judicieusement choisis d'être la même couleur que ses chaussures et son parapluie. Nous lui offrons de plus de baguettes de Singapour. Il est determiné de trouver une utilisation pour un petit crochet sur le coté de l'étui.

 

 

Nous avons droit de regarder une créations de son enfance.

Après un temps de repos chez lui, nous allons à la gare française de Bâle.  Mais avant le départ définitif de la Suisse, nous achetons de quoi remplir nos estomacs et polluer le train le soir.  Ensuite, nous utilisons nos derniers francs suisse pour acheter du chocolat suisse.  Mes betises font que Michael perd 5 cents suisse sous une étagère.

 

 

Dans le train, nous ne sommes que 4 car Antonio a décidé de partir pour Rome le soir. Lluis est vite fatigué par le jeu de tarot (car il perd) et il nous introduit au jeu de "Menteur" qu'il gagne 3 fois de suite. En l'occurence, j'y perds tout le temps. Nous essayons de configurations différentes pour changer des circonstances de jeu. Par conséquence, Pep et Nico gagne une fois chacun.  Lluis fait un "comeback" en remportant la dernière partie avant l'arrivée à Paris.

Nous avons quand-même eu temps de manger. Le fromage suisse sentait si fort les pieds que les footballers près de nous hurlait "Il ne faut pas enlever les chaussures dans le train!"

Et nous avons laissé Michael se reposer et faire la fête à Bâle après la victoire de l'équipe de foot au championnat de Suisse.

Lire d'autres articles

Retour chez moi