®  Théâtre!

En continuant notre belle saison d'ICCAR et des théâtres privés de Paris, l'iterinaire cette semaine nous a amené dans le 9e. Tout d'abord, on s'est regalé dans un restaurant La Pansée Gourmande qui est listé dans Paris Tenu section Retro avec son ancien nom d'il y a 6 mois. Avec un peu de recul, les menus proposés étaient chers: 99F le moins cher pour le soir et même pas pour le week-end (vendredi compris). On était plus ou moins obligés de prendre le menu à 129F mais je vous jure que les délices aux entrées et aux desserts nous ont laissé aucun mauvais souvenir et plutôt le contraire! On a même pris le dessert après la piéce car on n'avait pas assez de temps. Ils doivent avoir l'habitude à ce restaurant!

La pièce contemporaine avait une histoire simple. Un couple qui s'est separé se retrouve après des années à l'occasion du depart de leur fils pour Hong Kong. Ils ont du mal à se communiquer, chacun a des soucis de leur vie privée. Des acteurs sont evidemment tous très expérimentés, sauf pour leur connaissance sur la Chine. La pièce commence avec une conversation à l'aeroport entre père et fils "Et tu vas en Chine, c'est là où c'est le pire." Quelques spectateurs craquent mais j'ai cru entendre une rire derrière moi après que j'ai regardé Marc à propos de cette remarque. Elle a du voir ma tête asiatique. La teinture indiquant Hong Kong, comme Marc a justement remarqué, avait des "mots" en chinois écrits n'importe comment. Enfin, je ne leur en veux pas. Il était marrant de regarder une pièce où des stéreotypes s'en sortent. Même la sonnerie des téléphones à HK avaient un air asiatique. Ils ont essayé d'y mettre l'ambiance.

Côté humouristique, j'ai beaucoup rigolé mais c'était les blagues faciles. Même après peu de temps en France, je pourrais m'identifier avec des amis malheureux dans leur mariage ou vie privée qui ont des amis dans un état pareil. C'est dingue comment le taux de divorce augmente avec le niveau de vie d'un pays. C'est une pièce qui pourrait provoquer des reflexions après mais ceci dit, je préfère la pièce ci-dessous. (Peut-être je suis attirée par t de joyeuses fins?)

Traduite du livre anglais "The shop around the corner", l'histoire tourne autour d'un jeune homme et une femme qui travaillent dans une librairie dans les années 30 et qui ne s'aiment pas du tout. Or, ils ne savent pas qu'ils s'écrivent des lettres d'amour. Rien que pour le décor, ça vaut le coup mais qu'est-ce qu'on a bien rigolé aussi. L'humour est subtile et avant que tu le saches, tu es pris par l'histoire. La preuve, ils sont revenus pour au moins 5 rappels à la fin. (Avec la frite et Marc, le 22 septembre 2001)

 Je te conseilles d'y aller dès que tu peux car c'est une expèrience qui vaut le coup. Ce théâtre de Louis XIV est certes doré, mais y joue les très grandes pièces françaises, ex. celles de Racine (J'ai demandé qui l'avait écrit avant qu'on m'ait fait comprendre que c'était un personnage!) et bien sur, le "Shakespeare" français, Molière (qui a un humour différent). Mercredi prochain est le dernier séance de la Malade Imaginaire pour la saison 2001/2002. Profites-en!

On a diné dans un resto japonais, l'un des plusieurs dans une rue à côté, plein des restaurants du nippon. La serveuse m'a donné une carte japonaise et après que nous lui avions demandé pour une carte française, elle a demandé aux prochains clients asiatiques quelle version elles préféreraient. C'est un restaurant dont les spécialités doivent être le porc haché et la soupe de nouilles pimentée. Les plats sont donc plutot rouge. J'ai eu la pâte de soja sautée avec du porc accompagné par le riz et les raviolis alors que Alexandre avait une immense soupe de nouilles (dont j'ai piqué pas mal) et un riz sauté à la japonais. C'était la première fois que j'en avais entendu parler..

Imagine-toi qu'on était arrivé à la CF à 20h moins quart, qu'on avait fait la queue mais qu'on a eu des places d'orchestre côte à côte à 65F ! Quelle chance! En fait, le guichet est ouvert une heure avent la séance et les meilleurs places disponibles sont bradées aux jeunes de moins de 27 ans.

"M. Jourdain, fils d'un commerçant et bourgeois envie des nobles, comme bcp des nobles à cette époque-là (ce qui est peut-être toujours vrai dans un autre sens). Il fait venir des savants dans les domaines de la musique, de la danse, de la philisophie et même un tailleur pour se faire transformer, tout en espèrant d'avoir l'amour d'une marquise.

Il se fait remarquer par un noble, pauvre mais baratineur, qui vient souvent à la maison quand il a besoin de l'argent. En croyant que ce noble parle de lui dans les chambre du roi, M. Jourdain lui en donne facilement. Par ailleurs, il y a que ce gentilhomme qui est au courant des sentiments de M. Jourdain pour la jeune marquise.

M. Jourdain a aussi une fille de marier. Et comme a fait le père d'Alexandre le Grand, le mariage est une occasion de monter dans les rangs de la société, et avant tout ayant un enjeu politique et social. Est-il possible de se réunir avec l'homme de sa vie au lieu d'un gentilhomme de la noblesse?

Mme Jourdain et sa servante Nicole se moquent de M. Jourdain et ses aspirations. Cette dernière, en particulier, en voyant M. Jourdain dans son nouveau tenu, crie et rit très fortement. L'actrice a du s'entrainer énormement de pouvoir effectivement montrer telles emotions.

Finalement, un prince arrive et le mot magique Mamamooshi est dit. Se mariera-t-elle avec cet homme noble?"

Je pense de ne jamais avoir rit autant pendant un spectacle.

-le 18 juillet 2001, avec Alenxandre Broggi

Le contexte historique

Un synthèse de la pièce, acte par acte

 

"Il s'agit d'un roman mis en scène et j'ai trop d'envie de lire ce bouquin. La seule chose qui m'empêche: je ne pourrais pas comprendre les phrases créoles dans ce livre et leurs nuances.

A l'île Maurice, après des années en tant que colonie française et puis anglaise, ils ont un melange divers et interessant (melting pot) des cultures. Des metissages: il y en a qui rassemblent bel et bien leur heritage blanche, est-ce qu'il reste de la meprisek d'auparavant? Des Hindus (pejoratif: des Malabars) : la force de la majorité? Des musulmans (pej: lascar/lascarine) d'origine indienne: comment est-ce que la religion peut convaincre les jeunes d'y rester fidèle? Et les chinois, materialists et pragmatics (on dit qu'ils soutiennent tous les parties politiques lors d'une élection), arretez de construire les immeubles qui font glisser les maisons?!

Et oui, à Port Louis, la capitale, les maisons sont en danger de s'en aller suite à des pluies torrentielles. Au 1èr étage de l'une des ces cases est M. Daronville, ancien marin qui est obligé de prendre une famille musulmanne par sa fille Florence. D'où viennent leurs conflits permanents et leur solidarité contre le proprietaire chinois en face? De quoi a-t-on besoin pour finalement s'entendre?"-avec Marc, le 22 mars 2001, Théâtre de la Tempête, Cartoucherie.

On a assisté au débat après la piécel, ce qui est la tradition le premier jeudi de chaque pièce dans ce théâtre. La forte participation des acteurs ainsi que les spectateurs m'ont fait penser à plusieurs choses:

>>La situation multi-culturelle à Singapour. Aussi une île avec une trentaine d'années d'histoire recente, qqs problèmes d'habiter côte à côte soulevés sont aussi relevants. C'était pas évident à gerer mais je suis heureuse d'avoir les voisins de toutes les couleurs. Je vous rassure que c'est surtout gratifiant pour les gourmands comme moi! Aussi le fait de changer d'une langue à une autre dans les conversations quotidiennes, à île Maurice, on change entre créole, français et anglais aisément, tel que je pourrais injecter du chinois, hokkien dans le Singlish(Singapore English). Ce dernier consiste d'rajouter qqs expressions à la fin des phrases parlantes, ex. "No lah".

>>La réaction des qqs français dans la salle: la pleine joie quand les mauritiens disaient qu'ils parlent français dans les écoles "du coeur" même si tous les examens et les cours sont en anglais. L'impatience de savoir si l'anglais joue une rôle importante dans leur vie.

Une comedie douce-amère sur une famille dans un bistrot. Deux fils, l'un qui "réussit" dans sa carrière et l'autre dont la femme la quitte le jour d'une fête! La fille unique peut-elle lutter contre les a prioris? - Février 2001, à la REZ

Le changement de luminosité m'a plu le plus. Une femme qui raconte sa vie pendant une heure est un peu trop pour moi. Pour l'instant, j'ai peut-être besoin des decors un peu plus élaboré, plusieurs acteurs et une histoire où le bon triomph le mal. - Près de l'hotel de ville, Fév 2001

De nouveau par les Centraliens dediés et cette fois-ci sur la racisme à Bruxelles dans les années 80. Une pièce tragique avec une perfomance bravissima par Jérémie ABOU. Apparement, les travaux étaient partout, ainsi que les chômeurs et comme ailleurs, les jeunes qui rêvent. -le 9 février 2001

 

"Une pièce réalisé par les Centraliens à la Résidence. Entre la vie et la mort, sommes-nous prêt à reflechir et changer? - Novembre 2000

 

"Un "one-woman show" où elle mimique les stars. J'avait du mal à bien comprendre, sauf quand elle faisait reference aux starts anglophone, comme Celine dion, Madonna et marilyn Monroe, ainsi que Zaza qui est venue à singapour, il y a un an."-Théâtre de Dix Heures, Pigalle, Octobre 2000

 

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