« We must indeed all hang together or most assuredly we shall all hang separately »

Benjamin Franklin, 4 juillet 1776
 

 

Que monsieur le Professeur Jean Klein, ainsi que monsieur Frédéric Couvert (Délégation aux relations internationales, DGA) et monsieur Hervé Moray (Eurocopter International), trouvent ici le témoignage de toute ma gratitude pour les connaissances et conseils qu'ils ont bien voulu me prodiguer. Je tiens également à remercier les personnels et/ou appelés des centres de documentation au sein desquels s'est alimentée ma recherche, en particulier le CEDOCAR, la bibliothèque de la FNSP, la bibliothèque de l'IFRI, le centre de documentation de l'IHEDN et le SIRPA.


INTRODUCTION

La question de la coopération européenne en matière d'armement n'est pas très ancienne, elle s'est en fait développée depuis que la menace soviétique a pris le relais de l'impérialisme allemand et a su fédérer des nations qui étaient jusque-là en état de concurrence permanente. De nombreuses productions, parfois avec un grand succès, sont venues couronner ces initiatives.

Cependant, elle est devenue aujourd'hui non plus un luxe que l'on peut s'offrir mais une nécessité réellement vitale pour l'industrie de notre continent. En effet, dire que l'industrie de l'armement ne se porte pas bien est un euphémisme. Elle traverse aujourd'hui une crise qui n'est pas seulement conjoncturelle, mais également structurelle.

La perestroïka initiée par Mikhaïl Gorbatchev en 1985 et la détente dans les relations Est-Ouest qui s'est ensuivie, lesquelles ont conduit avec une rapidité imprévue à la chute du mur de Berlin et à l'effondrement du bloc soviétique, ont en effet totalement modifié la situation géostratégique et, partant, la situation de l'industrie de l'armement.

La dépression des marchés militaires est un phénomène récurrent depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L'exemple américain est significatif : division des dépenses militaires par cinq entre 1946 et 1948, et nouvelles diminutions après les pics des guerres de Corée et du Vietnam et de la « nouvelle guerre froide » du président Reagan (1)Cependant, ces périodes de déclin n'étaient que de courte durée et laissaient présager une remontée à moyen terme : malgré la fin de ces crises majeures, la menace communiste subsistait et permettait aux entreprises d'espérer un nouveau retournement de tendance lors d'une nouvelle confrontation locale.

Tel n'est plus le cas aujourd'hui. Le communisme a réellement disparu, du moins sous sa forme expansionniste et dangereuse pour la survie et la sécurité des démocraties occidentales. Le retour d'une menace de type soviétique en provenance de la Russie est, en tout cas à court terme, peu probable, et celle-ci serait sans aucun doute tournée davantage vers une volonté de reconquête de l' « étranger proche » que vers l'Europe occidentale ou les Etats-Unis.

C'est pour ces raisons que l'on peut dire que la crise est structurelle. Pourquoi en effet continuer de financer des industries d'armement alors que la menace a disparu ? Pourquoi s'acharner à s'équiper en matériels devenus inutiles ? Cette tendance s'est de plus conjuguée avec une forte récession de l'économie mondiale depuis la fin de la guerre du Golfe, poussant les autorités nationales à rechercher toutes les économies possibles à la fois pour éviter une dérive excessive des déficits budgétaires et pour attribuer ces sommes à des projets économiquement et socialement plus profitables.

C'est donc une recherche frénétique des « dividendes de la paix » qui saisit les gouvernements et parlementaires des pays occidentaux (2)libérés du péril soviétique, mais aussi le Tiers Monde et les anciens pays socialistes qui tentent de remettre en marche leur économie. Le sommet de presque 1.000 milliards de dollars 1988 atteint en 1987 (3) par les dépenses militaires mondiales est peu à peu abandonné avec une baisse générale régulière de 5 à 10 % par an des budgets de défense (4).

Les Etats-Unis, promoteurs et donc principaux contributeurs de l'Initiative de Défense Stratégique, sont les premiers touchés par l'abandon de ce projet et les annulations de crédits : déjà revues à la baisse par l'Administration Bush en 1992, il est prévu dans un rapport d'avril 1993 du Secrétaire à la Défense Les Aspin que les dépenses militaires américaines baissent de 23 % entre 1993 et 1997, c'est-à-dire 36 % depuis 1989, soit 125 milliards de dollars (5)Ceci reviendrait à baisser la part du budget de la défense de 6 à 3 % du PNB (6).

La situation est globalement la même en Europe, avec quelques variantes dues aux politiques nationales et au fait de la moindre importance des dépenses militaires. La Grande-Bretagne a réduit ses frais d'équipement de 25 % entre 1985 et 1993. La France a de son côté tenté d'amortir le choc en ne diminuant que très faiblement ses dépenses de défense par habitant : - 3,0 % entre 1990 et 1993, contre respectivement - 14,7 et - 21,9 % pour la Grande-Bretagne et l'Allemagne (7)La volonté de stabiliser le budget militaire à 3,1 % du PIBm est cependant contredite par l'annulation réitérée de crédits d'équipement lors des lois de finances rectificatives : 1,5 milliards de francs en 1990, 1 en 1991, 5 en 1992, 9 en 1993 (8)8 en 1995, et pour 1996 une régression supérieure à 10 % par rapport à la loi de programmation militaire votée en 1994 (9)Les « dividendes de la paix » ont in fine permis à l'Etat d'économiser 69 milliards de francs de 1989 à 1993, dont 31 milliards pour la seule année 1993 (10).

La chute des budgets de défense a évidemment des conséquences très néfastes sur les industries d'armement qui voient l'ensemble de leurs clients réduire à la fois leurs achats de nouveaux matériels, de pièces de rechange et les commandes prévues pour les équipements encore au niveau de projets plus ou moins élaborés, alors que les taux de croissance du marché prévus en 1987 pour les années 1988-92 les avaient conduites à embaucher et à développer leurs capacités de production. Frappées de plein fouet par le retournement de tendance, l'industrie américaine de l'armement doit, selon un rapport du Congrès, perdre 1,7 millions d'emplois, soit 27 % de son effectif total, entre 1992 et 1996 (11)L'industrie française a quant à elle vu son chiffre d'affaires progresser en francs courants de 5 % entre 1984 et 1993, alors que le PIBm était lui en augmentation de 63 %, ce qui équivaut à une chute en volume de 23 % par rapport au PIBm, principalement de 1991 à 1993 (12)Sur les 320.000 emplois générés par l'armement, entre 25 et 30 % sont menacés à court terme (13).

L'industrie de défense connaît une crise d'autant plus forte que le marché de l'occasion n'a jamais été aussi florissant, favorisé à la fois par la fin de la guerre froide et par les mesures internationales de contrôle des armements, en particulier le traité sur les Forces Conventionnelles en Europe (FCE).

Pour pallier aux diminutions de budget, nombreux sont les pays qui, à partir du début des années 90, ont décidé de revendre une partie de leur matériel ancien, en surplus en raison de la disparition de la menace soviétique, à des Etats préférant, généralement par manque de moyens, s'offrir des équipements de seconde génération - années soixante et soixante-dix - à prix réduit. Ont ainsi été mis en vente en 1992 des F16 belges, hollandais et américains, ainsi que, selon le plan « Options for change » et à partir de 1993, 20 % des matériels de l'armée britannique et 50 % de ses pièces de rechange. La réunification allemande a également permis la mise sur le marché d'une grande partie des équipements est-allemands qui n'étaient évidemment pas compatibles avec les armements de l'armée fédérale. Toute la marine de l'ancienne R.D.A. a de cette façon été vendue à l'Indonésie, et des centaines de véhicules blindés à la Suède et à la Turquie (14).

Ce mouvement a été accéléré avec la conclusion du traité FCE en novembre 1990, qui impose des limites quantitatives à un certain nombre d'équipements militaires pour chaque pays et sur chaque flanc - terminologie héritée de la guerre froide et beaucoup moins d'actualité aujourd'hui. Ainsi, pour se conformer aux limites imposées, la Russie a été obligée de déplacer 16.400 chars, 15.900 véhicules de combat blindés et 25.000 pièces d'artillerie, modèles la plupart du temps obsolètes, vers l'Ouzbékistan, le Kazakhstan ou les districts militaires de l'Est pour stockage (15)Le même processus a eu lieu pour l'Alliance atlantique, mais avec pour objectif de muscler les pays moins bien dotés - en particulier Grèce, Portugal, Espagne et Turquie - en leur donnant ou en leur vendant des matériels assez modernes, mais plus à la pointe de la technologie - comme les chars M-60 américains ou les Leopard-1 allemands - retirés d'Europe occidentale, c'est-à-dire principalement d'Allemagne et des stocks américains. Les équipements les plus anciens sont alors détruits. Cette solution est évidemment très profitable à la fois aux pays bénéficiaires qui obtiennent du matériel récent à bon prix et pour l'Alliance qui se renforce militairement à moindres frais. Elle est au contraire très problématique pour les industries d'armement, qui doivent faire face à des prix de l'occasion qui ne cessent de baisser, l'offre étant largement plus importante que la demande, et qui voient se fermer à eux des marchés généralement très rémunérateurs comme la Grèce et la Turquie. Tout au plus peuvent-elles espérer que les Etats donataires feront appel à elles pour la modernisation de ces équipements.

Si l'industrie d'armement mondiale est en crise, il apparaît que l'industrie européenne est plus particulièrement en danger, car c'est son existence même en tant qu'entité autonome qui est en jeu.

Sa faiblesse rédhibitoire face à l'industrie américaine est son morcellement, à la fois du point de vue géographique et de celui de la production, et donc son incapacité à atteindre une taille critique. L'Europe compte en effet une multitude d'entreprises plus ou moins spécialisées dans l'armement qui, pour être respectables à l'échelon national et parfois même européen, n'en sont pas moins des nains face aux géants que sont les sociétés américaines. Peu d'exemples ont besoin d'être pris pour démontrer ces dires : sur les dix plus grandes groupes mondiaux de défense, huit sont américains et deux seulement - Thomson Groupe et British Aerospace - représentent les « grands » producteurs d'armement que sont la France et la Grande-Bretagne (16)La réunion des quatre premiers Européens ne parvient d'ailleurs pas à atteindre le chiffre d'affaires du seul Lockheed Martin.

En conséquence de la quantité excessive d'entreprises liées au secteur de la défense en Europe, le nombre d'armements différents produits en Europe est plus de deux fois supérieurs au chiffre américain (17)Cela va du simple fusil d'assaut - 7 modèles pour 17 pays, contre 1 seul aux Etats-Unis - aux frégates - 11 contre 1 - en passant par à peu près tous les types d'armement. Seuls les moyens de transport lourd, avions et hélicoptères, c'est-à-dire les moyens qui manquent aujourd'hui à l'Europe, connaissent plus de modèles américains qu'européens.

Une des principales différences qui expliquent cette écrasante supériorité américaine est l'écart entre la taille des deux marchés - si l'on peut parler d'un marché européen - : le marché national de la France ou de la Grande-Bretagne ne représentait en 1991 qu'un gros dixième d'un marché américain de 114 milliards d'écus (18)Les Etats-Unis n'ont pas gagné leur titre de superpuissance sans développer la plus puissante armée du monde, et donc la plus puissante industrie militaire. De leur côté, les Européens se sont aisément reposés sur la protection américaine pour éviter de trop grandes dépenses dans l'armement : seules la France, la Grande-Bretagne et la Norvège dépassaient en 1994 en Europe les 540 dollars de dépenses de défense par habitant qui représentent la moitié de la charge acceptée par le contribuable américain (19)Il est vrai que les Etats-Unis ont profité de cette protection accordée pour imposer, sous couvert d'interopérabilité au sein de l'OTAN, les matériels de leurs industriels aux autres membres de l'Alliance. Ainsi, sur les 24.000 avions de combat que compte le monde aujourd'hui, 55 % sont des produits américains, bien qu'un certain nombre ait été construit à l'étranger sous licence (20)Dans le même ordre d'idée, la production moyenne d'avions de combat entre 1970 et 1990 était de 1.352 pour un avion américain, 600 pour un avion fabriqué en coopération européenne et seulement 294 pour les projets purement nationaux (21)Les raisons en sont simples : un appareil produit nationalement n'a comme client assuré qu'un seul Etat - contre au moins deux dans les coopérations -, ce qui augmente d'autant le coût unitaire puisque les coûts fixes, principalement la R&D, ne sont divisés que par un petit nombre d'exemplaires. D'où un prix élevé qui n'attire pas les clients et ne permet pas de diluer les coûts fixes. Ce cercle vicieux se transforme au contraire en cercle vertueux pour les Américains : face aux 205 Mirage 2000 produits nationalement et à ses 129 exportations, les Etats-Unis présentent le F16 qui, déjà acheté à 2.261 exemplaires et dont le coût fixe a été largement amorti, peut s'exporter à plus de 1.500 unités.

De ces tailles de marchés dissemblables peut se déduire l'importance qu'a l'exportation pour l'industrie européenne de défense : contrairement à l'industrie américaine, elle est incapable d'amortir ses séries de production sur le marché national et doit, pour survivre, trouver des acheteurs à l'étranger. C'est le cas pour la France et pour la Grande-Bretagne, qui ont exporté respectivement 45 et 33 % de leur production entre 1984 et 1989, alors que les Etats-Unis se sont contentés de 10 % (22).

Le problème devient dès lors aigu pour l'industrie européenne : comment exporter alors que les marchés mondiaux d'armement sont en complète récession, et que les industries américaines, poussées par la chute de 71 % des commandes nationales entre 1985 et 1996 (23)sont contraintes et vivement encouragées à tenter leur chance à l'exportation ? Les entreprises françaises en particulier en ont déjà vu les effets, avec la baisse de 64 % du chiffre d'affaires à l'exportation en francs courants de 1984 à 1993 (24)puis de 20 % à nouveau en 1994 (25).

La fin de l'affrontement Est-Ouest n'est pas la seule cause de l'effondrement des marchés étrangers. Il ne faut pas oublier d'une part la saturation de certaines régions du monde qui ont été largement approvisionnées durant les années 80, en particulier le Moyen-Orient, et qui disposent d'une panoplie complète. Ces pays subissent d'autre part une crise importante du fait de la faiblesse continue des cours du pétrole et de la persistance d'importants déficits budgétaires. La montée en force d'industries d'armements - surtout terrestres - dans certains pays en développement ou nouvellement industrialisés comme Singapour, la Corée du Sud ou l'Inde, rend d'autre part plus difficile l'exportation dans ces zones pour des produits n'intégrant pas un grand contenu technologique.

Il est vrai enfin que, si la fin de la guerre froide a permis le développement ou le réveil potentiel de conflits gelés par la lutte entre les deux Grands - on peut penser à l'ex-Yougoslavie et aux Etats résultant de la division de l'URSS, mais aussi au Sud-Est asiatique où la volonté hégémonique chinoise inquiète ses voisins et au Moyen-Orient, toujours source de discorde -, cette clientèle virtuelle ne peut cependant pas remplacer les ventes qu'assurait la guerre froide : insolvabilité, manque de devises fortes ou volonté des Etats de ne pas envenimer des situations explosives ou ayant déjà dégénéré, ces marchés restent fermés à l'industrie de l'armement.

Quelles solutions pour l'industrie française de l'armement ? L'abandon pur et simple de notre industrie au profit d'achats sur étagères - c'est-à-dire principalement aux Etats-Unis -, bien qu'économiquement souvent plus rationnel, n'est pas politiquement souhaitable : la défense étant l'élément fondamental de souveraineté d'un Etat, abandonner les moyens de se défendre serait donner à son fournisseur d'armement un pouvoir exorbitant sur des décisions purement nationales. Il faut également se remémorer le fait que les barrières à l'entrée étant fort élevées, en particulier les coûts de R&D nécessaires au développement d'un système, un abandon du domaine, ou même d'une partie de celui-ci, demanderait d'énormes efforts pour s'y réinstaller - du moins pour les domaines de haute technologie. Enfin, la sauvegarde de l'industrie de l'armement est essentielle pour l'équilibre économique de certains départements, comme le Cher, le Finistère, les Hautes Pyrénées et le Var, où elle représente plus de 20 % des emplois industriels (26).

Pour sauvegarder l'industrie de l'armement, il apparaît donc nécessaire, avant tout, de supprimer les deux handicaps que nous avons face aux Etats-Unis : la taille de notre marché et celle de nos entreprises. Dans cette course à la taille critique, les Américains sont déjà en avance sur nous : depuis 1990, les sept plus grosses concentrations ont été américano-américaines (27)et trois des cinq premiers groupes mondiaux sont issus de fusions réalisées en 1994 (28)L'industrie européenne doit s'adapter à la nouvelle compétition qui s'engage. Si, comme le prévoient les experts, seule une douzaine de groupes a une chance de subsister à la fin de la décennie, il est temps que les industriels européens se décident à approfondir leurs liens.

A de nombreux égards, la constitution d'une industrie européenne de l'armement apparaît nécessaire pour le maintien du savoir-faire technologique militaire, et donc d'une base industrielle de défense viable, sur notre continent. Cependant, on s'aperçoit que, malgré les appels incessants lancés de toutes parts telles des incantations en faveur de la coopération, un grand nombre de programmes restent encore aujourd'hui produits purement nationalement, la multilatéralisation des certains projets semblant être plus subie que vraiment souhaitée.

L'hélicoptère Tigre est un de ces programmes qui a été lancé en coopération européenne. Projet bilatéral franco-allemand, il a reçu depuis le début de son développement son lot de louanges et de critiques. Est-il pour autant un exemple valable de ce qui doit être fait ou évité ? Il apparaît que les problèmes rencontrés, et donc les solutions qui s'y rattachent, sont de deux ordres. Le premier concerne plus strictement le plan national, c'est-à-dire la manière dont chaque pays et ses industries réagissent à la nouvelle donne stratégique et à la crise mondiale. La deuxième s'élève au niveau européen et touche la manière dont les institutions internationales, en particulier l'Union européenne, peuvent aider à la formation d'une base industrielle de défense autonome et viable.



 

(1) Mémento Défense Désarmement GRIP 1993, Les dossiers du GRIP, n° 177-181, janvier-mai 1993, p. 362 - Retour au texte

(2) voir annexe 1 - Retour au texte

(3) Herbert WULF : « Armements industry limited : the turning-point in the 1990s » in Arms Industry Limited, Oxford University Press, 1993, p. 3 - Retour au texte

(4) Daniel RAPENNE : « La stratégie industrielle au service de la défense », Défense nationale, novembre 1994, p. 51 - Retour au texte

(5) Mémento Défense Désarmement GRIP 1993, op. cit. (1), p. 361 - Retour au texte

(6) Michael BELL : « Defence industries : progress in decline ? An overview », RUSI Journal, juin 1993, p. 48 - Retour au texte

(7) Source : Livre blanc britannique 1994, chiffres OTAN - Retour au texte

(8) Jean-Marc DANIEL : « Les dividendes de la paix et leur impact budgétaire », Problèmes économiques, n° 2383, 6 juillet 1994, p. 6 - Retour au texte

(9) Jacques ISNARD : « La baisse du budget militaire suscite des critiques à droite », Le Monde, 29 septembre 1995, p. 8 - Retour au texte

(10) Jean-Marc DANIEL, op. cit. (8), p. 6 - Retour au texte

(11) Congressional Budget Office : The economic effects of reduced defense spending, février 1992, Washington DC - Retour au texte

(12) Jean-Paul GILLYBOEUF : « L'évolution du paysage industriel français de l'armement », Défense nationale, avril 1995, p. 29-30 - Retour au texte

(13) Ibid. - Retour au texte

(14) Mémento Défense Désarmement GRIP 1993, op. cit. (1), p. 360 - Retour au texte

(15) International Institute for Strategic Studies, Les équilibres militaires, traduction Institut de Relations Internationales et Stratégiques, Paris, 1995, p. 537 - Retour au texte

(16) Laurent ZECCHINI : « La restructuration se poursuit dans l'industrie américaine de l'armement », Le Monde, 29 juin 1995, p. 22 - Retour au texte

(17) voir annexe 2 - Retour au texte

(18) Mémento Défense Désarmement GRIP 1993, op. cit. (1), p. 27 - Retour au texte

(19) voir annexe 1 - Retour au texte

(20) Martyn BITTLESTON : « Co-operation or competition ? Defence procurement options for the 1990s », Adelphi Papers, n° 250, printemps 1990 - Retour au texte

(21) Mémento Défense Désarmement GRIP 1993, op. cit. (1), p. 28 - Retour au texte

(22) Martyn BITTLESTON, op. cit. (20) - Retour au texte

(23) Laurent ZECCHINI, op. cit. (16) - Retour au texte

(24) Jean-Paul GILLYBOEUF, op. cit. (12) - Retour au texte

(25) Jacques ISNARD, « Les exportations d'armes françaises ont chuté en 1994 », Le Monde, 7 octobre 1995, p. 30 - Retour au texte

(26) Jean-Paul GILLYBOEUF, « Impact économique, financier, industriel de l'armement », La Jaune et la Rouge, juin 1993, p. 12 - Retour au texte

(27) Daniel RAPENNE, op. cit. (4) - Retour au texte

(28) Laurent ZECCHINI, op. cit. (16) - Retour au texte


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