1° PARTIE : AU NIVEAU DE L'ETAT, UNE EUROPEANISATION DIFFICILE

« Aucun programme d'armement conventionnel majeur futur ne semble pouvoir échapper à la logique de la coopération. » (29) Le Livre blanc français sur la défense publié en 1994, qui consacre plus du tiers de son chapitre traitant de l'industrie de l'armement à la dimension européenne de celle-ci, est clair sur ce point : seuls les équipements qualifiés de « stratégiques » - c'est-à-dire essentiellement tout ce qui a trait au nucléaire - doivent échapper à la coopération avec d'autres pays européens.

Il est vrai que les industries occidentales n'ont pas attendu quarante années après la fin de la seconde guerre mondiale pour commencer à collaborer, ni les Etats pour les y encourager (30). Au contraire, la période 1955-1970 qui suit l'entrée de l'Allemagne dans l'OTAN et son réarmement est une sorte d'âge d'or de la coopération franco-allemande en matière d'armement avec la réalisation de matériels ayant connu un grand succès, comme l'avion de transport Transall, l'avion d'entraînement Alphajet ou les missiles antichars Milan et HOT, qui sont toujours en service sous une forme plus ou moins modernisée. Cette collaboration sied autant à la France, qui contrôle ainsi l'armement de ce voisin dont elle se méfie encore et se réserve par là même un marché pour ses entreprises, qu'à l'Allemagne qui montre sa volonté de rester dans le camp occidental et reconstruit en même temps une industrie à forte teneur technologique détruite par la guerre.

Chapitre A : Le programme Tigre : genèse et développement

1) La mise en place du projet

a) L'organisation gouvernementale

Le programme Tigre est issu de cette même volonté de coopérer, mais pour des raisons quelque peu différentes de celles à l'origine des premiers projets. L'Allemagne exprima la première en 1974 le besoin d'un hélicoptère antichar, rejointe fin 1975 par la France désirant étudier le développement d'un projet commun (31). Dix ans furent nécessaires aux deux pays avant de pouvoir signer un MoU (Memorandum of Understanding) en 1984, lui-même modifié trois ans plus tard. C'est cet avenant qui est toujours en vigueur aujourd'hui. Le choix des équipements eut lieu en 1988 et la sélection des principaux fabricants en 1989. A cette date fut donc signé le contrat de développement définitif entre le BWB (Bundesamt für Wehrtechnik und Beschaffung), l'équivalent de la DGA française, et la société Eurocopter.

L'organisation gouvernementale du programme est établie par l'avenant de 1987. Elle comprend d'abord un comité directeur qui assure la direction du programme. Composé de membres des services nationaux d'armement, il surveille l'évolution du projet et en fait part aux gouvernements qui les ont mandatés. L'Allemagne ayant été choisie comme nation-pilote de ce programme, l'agence exécutive chargée de suivre les instructions du comité directeur est dans un premier temps le BWB, puis à partir de 1989 le DFHB (Deutsch-Französiches Hubschrauber Büro - Bureau franco-allemand de l'hélicoptère) installé à Coblence. Composé à parité de Français et d'Allemands, il gère le programme et a pour rôle de négocier les contrats et de suivre l'état d'avancement et les facturations. Il est donc le principal interlocuteur de l'industrie. Par contre, n'ayant pas de personnalité juridique propre, il doit solliciter la signature du BWB, qui reste agence contractante, pour les contrats qu'il a préparés comme pour le paiement des factures qu'il a vérifiées.

Côté industriel, Eurocopter SA, filiale des entreprises française Aérospatiale et allemande DASA (Daimler Benz Aerospace), a créé une nouvelle structure qui signe les contrats - industrialisation, développement et autres - : Eurocopter Tiger, société de droit allemand implantée à Munich, qui est donc l'homologue industriel du DFHB.

b) Le rôle de l'hélicoptère

L'hélicoptère occupe une place de plus en plus importante au sein de l'armée depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec le développement des missions qui lui sont confiées : ainsi pour la France évacuations sanitaires en Indochine, déposes de commandos en Algérie, appui des troupes avec les H-34 et enfin combat antichar avec les Alouette III armées de SS-11 et SS-12 et les Gazelle munies de HOT (32).

Il peut évoluer très rapidement et à très basse altitude, s'abritant derrière la végétation et les obstacles topographiques et échappant ainsi aux radars adverses qui auraient détecté des avions forcément moins discrets, mais aussi rester immobile au-dessus du sol en attendant que l'ennemi tombe dans l'embuscade. Cette capacité d'immobilité lui est également utile lorsqu'il est nécessaire d'identifier très précisément une cible et d'observer en temps réel les effets du tir. De plus, il devient l'un des meilleurs moyens de défense anti-hélicoptères (33). Somme toute, l'hélicoptère voit sa cote de popularité croître fortement avec la chute des budgets de défense, son prix restant raisonnable par rapport à d'autres systèmes d'armes. Le général Dewitt Irby voit même dans cet appareil le remplaçant du char pour l'armée du futur (34).

Cependant, son rôle est longtemps resté limité par des capacités réduites : protection insuffisante de la machine et de l'équipage, autonomie restreinte, restrictions d'usage dues au temps ou à la nuit. Aujourd'hui, une solution tente d'être apportée à tous ces problèmes avec l'arrivée du Tigre.

c) La naissance du Tigre

En effet, contrairement à la première génération d'hélicoptères antichars en service en France et en Allemagne, lesquels étaient plus ou moins dérivés d'hélicoptères civils, le Tigre est spécifiquement adapté aux besoins militaires actuels et même futurs, les gouvernements français et allemand ayant demandé aux industriels d'utiliser les technologies les plus modernes qui seules peuvent permettre à un matériel de garder un valeur opérationnelle durant ses quelques décennies de durée de vie.

L'avenant de 1987 fait état de deux versions du Tigre, l'une PAH-2 / HAC (Panzer Abwehr Hubschrauber 2 / Hélicoptère Anti-Char) demandée par l'Allemagne et la France, et l'autre HAP (Hélicoptère Appui-Protection), également surnommée Gerfaut pendant un temps, dédiée à l'appui-feu des unités au sol, à la protection des hélicoptères et à la reconnaissance armée, au seul bénéfice de la France. Ce choix a été préféré à un seul appareil polyvalent, qui aurait sûrement évité les coûts causés par le développement de deux appareils différents, mais aurait probablement eu « une agilité réduite et une vulnérabilité accrue » (35). Ces variantes sont obtenues par le rajout à une version de base - commune à 80 % - des éléments constitutifs de chacune, c'est-à-dire l'EUROMEP (European Mission Equipment Package) pour le PAH-2 / HAC et le HAP-MEP pour le HAP (36). Ces deux packages seront détaillés plus loin.

La version PAH-2 / HAC a, en cette époque de guerre froide, pour mission principale de s'opposer à la pénétration massive des 110.000 blindés du Pacte de Varsovie en cas de conflit en Centre-Europe. Il doit, idéalement, détecter les blindés le plus loin possible, les identifier, puis les détruire. L'avenant prévoit son entrée en service en 1997 pour succéder au PAH-1 allemand dépourvu d'armement d'autodéfense et uniquement équipé de détecteurs d'alerte, et à la Gazelle HOT française améliorée qui peut, elle, rester en service jusqu'à la fin du siècle. Le HAP n'intéresse quant à lui que la France, l'Allemagne pouvant compter sur l'appui aérien de l'OTAN lequel ferait défaut en cas d'intervention française en tant que force de deuxième échelon. Son arrivée est souhaitée par l'armée à partir de 1997 afin de remplacer la Gazelle équipée d'un canon de 20 mm qui est peu adaptée au combat anti-hélicoptères.

2) Le Tigre, un hélicoptère à la pointe de la technologie

a) Les parties communes

Les parties communes aux deux versions du Tigre, c'est-à-dire le véhicule et le système de base, ont été pensées pour assurer le confort et la sécurité optimaux à l'équipage (37) et une performance maximale à la machine.

Ainsi, pour la première fois, le fuselage est entièrement réalisé en matériaux composites (carbone, kevlar, résines), ce qui permet un allégement considérable de l'hélicoptère - qui pèse par exemple deux tonnes de moins que son concurrent américain Apache équipé du radar Longbow (38) - et donc une maniabilité et une agilité améliorées, mais aussi une plus faible signature radar. En cas de tirs ennemis, les sièges, les moyeux et les pales du rotor résistent à des tirs de calibre 7,62 mm. Le Tigre permet à son équipage de survivre à 85 % des « crash survivables » tels que définis par la norme américaine MIL STD 1290, grâce à une tolérance aux impacts jusqu'à une vitesse verticale de 10,5 m/s. En cas de crash, l'énergie est d'abord absorbée par le train principal, puis par la déformation du fuselage, et enfin par les sièges.

La furtivité est encore augmentée par l'étroitesse de la silhouette de l'appareil (39) - 1,1 mètre pour le cockpit, 4,44 mètres d'envergure - et par des dispositifs de protection passive, comme la dilution des flux chauds des turbines, les peintures à faible émissivité infrarouge et les formes planes. Les contre-mesures électroniques - détecteurs de radars et de lasers avec des lance-leurres électromagnétiques et infrarouges - permettent une bonne protection en cas d'une attaque par missile. De plus, le bouclier NBC comme la protection contre la foudre et les effets corrosifs du sable permettent les vols même en milieu hostile. Enfin, la capacité de survie de l'hélicoptère est renforcée par des réservoirs auto-obturants inertés - c'est-à-dire qu'ils n'explosent pas - et par la possibilité de la boîte de transmission principale de fonctionner sans huile pendant une demi-heure et sans doute beaucoup plus (40).

Le moteur biturbine MTR 390, spécifiquement conçu pour le Tigre en coopération par MTU, Turboméca et Rolls-Royce, possède les avantages d'être peu encombrant, d'être protégé par une paroi blindée et d'offrir un potentiel de croissance de puissance de 50 %. De même, le bus de l'avionique Mil 1553 possède encore 65 % de réserves.

La configuration du cockpit en tandem avec le pilote devant le tireur surélevé permet d'une part à chacun d'avoir une vue parfaite des deux côtés et d'autre part au pilote d'avoir une meilleure visibilité en vol rasant et de mieux se rendre compte des difficultés du terrain. Chacun des deux membres d'équipage peut cependant effectuer la plupart des tâches - pilotage et tir - à l'exception de l'attaque antichar réservée au tireur.

Les viseurs de casque sont eux aussi de conception totalement nouvelle. L'équipage peut, de nuit, en fonction du temps et des conditions thermiques, choisir l'utilisation de lunettes de vision nocturne ou de l'imagerie infrarouge. Des images virtuelles visualisant un champ de 2 km sur 240° sont projetées sur la visière - dans la version HAP, seules sont visibles les images d'intensificateurs de lumière - et permettent, par les mouvements de tête du pilote ou du tireur d'acquérir et de verrouiller les cibles ennemies.

De grands écrans couleur de 36 pouces carrés à cristaux liquides à haute résolution, produits par Thomson, sont disponibles pour chaque coéquipier et permettent de reproduire toute information disponible sur le vol, l'armement, les menaces ou la cartographie.

Enfin, Eurocopter propose comme option - sans doute en série sur le HAP - le DAV (Dispositif d'Alerte et de Veille) qui, basé sur un radar pulse-Doppler monté au-dessus du rotor, offre, en même temps qu'un détecteur d'approche de missile, une surveillance de 360° et détecte puis classe des objectifs jusqu'à 7 km.

b) Le modèle PAH-2 / HAC

L'armement (41) du Tigre antichar PAH-2 / HAC se caractérise par des missiles fire-and-forget (tire-et-oublie) de troisième génération, des missiles air-air et une visionique de mât Osiris. Celle-ci comprend un viseur gyrostabilisé possédant une caméra de télévision à amplification de lumière et une caméra thermique utilisant la technologie de deuxième génération de l'imagerie IRCCD (Infra Red Coupled Charge Device) qui permet de repérer dans un rayon de 8 km les objets présentant un écart de température de 2°C avec leur environnement et d'afficher une image de haute résolution. Seul le modèle PAH-2 est de plus équipé d'un écartomètre optronique Sfim afin de pouvoir tirer le missile HOT-2 de 4 km de portée.

Le missile antichar de base sera cependant le Trigat (système AC3G, Anti-Char de 3ème Génération) d'une portée de 5 km, et efficace jusqu'à 8 km si la cible est thermiquement très distinguable du paysage. Doté d'une charge militaire double et d'un autoguidage infrarouge passif, il a été conçu pour pouvoir détruire tous les blindés existant lors de sa mise sur le marché au début du prochain millénaire, ainsi que certaines autres installations comme les blockhaus. Le système est capable de désigner 4 cibles en même temps, puis de tirer les missiles correspondants en moins de 8 secondes avant de retourner à couvert : c'est la technique shoot and scoot, c'est-à-dire tire et tire-toi. L'avantage est immense par rapport aux missiles américains désormais dépassés que sont le Hellfire à guidage laser ou le TOW filoguidé, qui obligent l'hélicoptère tireur à rester, tout à fait vulnérable, en vue des cibles jusqu'à leur destruction.

De plus, le viseur jour/nuit Osiris monté sur mât peut agir comme une sorte de périscope : le Tigre reste caché derrière un obstacle - colline, ligne d'arbres - en ne laissant dépasser que le viseur, s'assure que la cible est bien ennemie et ne se découvre que pour le tir des missiles. Le système infrarouge Trigat peut également repérer les caractéristiques des cibles prioritaires et donc les sélectionner malgré la distance, contrairement aux Apache Longbow américains où, ni le radar d'acquisition de cible MMW (MilliMetric Wave) situé au-dessus du rotor, ni l'autodirecteur des missiles Hellfire MMW, ne sont en mesure de déterminer le type et la valeur de la cible qu'ils engagent (42).

Enfin, pour la protection antiaérienne, 4 missiles - Mistral pour les Français et Stinger pour les Allemands - sont disponibles, respectivement d'une portée de 6 et 5 km et d'une charge explosive de 3 et 1 kg, le Stinger ayant l'inconvénient supplémentaire de nécessiter un impact pour exploser alors que le Mistral possède un déclencheur de proximité laser. Les différences minimes entre PAH-2 et HAC ne concernent que quelques éléments choisis nationalement, comme les équipements de radio-navigation et de radio-communication, en-dehors évidemment du choix Mistral/Stinger et Trigat/HOT.

c) Le modèle HAP

Le HAP, quant à lui, est équipé en tourelle sous le nez d'un canon Giat AM-30781 tirant à 750 coups/minute les 150 ou 450 obus de 30 mm disponibles. Capable de tourner à 90° par seconde, avec un champ horizontal de 180° et vertical de 63°, il est donc optimisé pour une utilisation en combat air-air, c'est-à-dire anti-hélicoptères, contrairement au canon de l'Apache placé sous le fuselage et donc incapable de s'élever.

Comme pour le Tigre antichar, Sfim développe le viseur de toit, ici dénommé Strix, composé d'une caméra thermique Thomson-TRT Victor, d'une optique directe, d'une caméra de télévision et d'un laser de télémétrie. Ce système permet la poursuite de jour comme de nuit.

Le pointage et le tir sont accessibles à la fois au pilote et au tireur. Leur viseur de casque (43), produit par Sextant Avionique, leur permet de désigner leur cible visuellement, puis de transmettre automatiquement la position de celle-ci au système informatique qui modifie le pointage des armes en conséquence. Le viseur a cependant dû être réétudié en 1993, afin de projeter la symbologie et l'imagerie directement sur la visière - et dans une plus haute définition.

Sextant Avionique, en collaboration avec VDO-Luft, propose également son casque de troisième génération intégrant une capacité de vision de nuit et permettant donc les opérations nocturnes : une caméra à intensification de lumière suit avec exactitude les mouvements de la tête du pilote, l'image vidéo remplaçant le contact visuel réel. Cependant, les opérations de nuit ne représentant que 10 % du total, le module de vision nocturne peut être enlevé, par souci de confort et pour éviter toute détérioration.

Hervé Moray, Senior Manager chez Eurocopter International, décrit les avantages du couplage casque/canon en ces termes : « Dès que le pilote ou le tireur acquiert la cible par l'un des quatre senseurs (HUD, viseur de toit, ou un des deux viseurs de casque), le STRIX la poursuit automatiquement, et l'électronique embarquée calcule tous les paramètres de la cible, distance, vitesse, accélération, etc. Le tireur n'a plus qu'à ouvrir le feu. La conduite de tir pointe le canon vers la position qu'occupera la cible lorsque l'obus l'atteindra. (...) Pour le tireur, la charge de travail est réduite au strict minimum. Pour les tirs roquettes, même principe. » (44) L'hélicoptère reçoit en effet en supplément sous chaque bras un pod de 22 roquettes de 68 mm à sous-munitions d'une portée efficace comprise entre 800 m et 4 km, et en bout de bras soit un autre pod de 12 roquettes, soit deux missiles air-air Mistral ou Stinger.

Nous l'avons vu, le programme Tigre est, du moins sur le papier, un projet à la pointe de la technologie. Cependant, malgré sa supériorité sur tous les autres modèles d'hélicoptères existants, l'existence de ce projet a maintes fois été remise en question, depuis le lancement de l'idée même d'hélicoptère franco-allemand dans les années 70 jusqu'à l'heure actuelle où, si le lancement du programme paraît acquis, le début de la phase d'industrialisation est repoussé de mois en mois.

Le choix par les gouvernements des deux pays d'une coopération bilatérale n'est pas un hasard, et résulte au contraire d'une stratégie réfléchie pour parvenir à une solution optimale. Pourquoi ce projet a-t-il tenu bon malgré les nombreuses difficultés ? Les raisons qui ont poussé les deux Etats à poursuivre leur route ensemble sont en fait principalement de deux ordres : le politico-militaire et l'économique. Il importe donc d'examiner ces facteurs incitatifs et leurs contreparties négatives qui font de la coopération en matière d'armement un combat permanent entre volonté commune de réussir et découragement devant des désaccords paraissant parfois insurmontables.


(29) Livre blanc sur la défense 1994, Paris, 1994, 263 p., p. 192 - Retour au texte

(30) voir annexe 3 - Retour au texte

(31) Pour un historique du programme Tigre, voir plus particulièrement Gérard BRETECHER : « Le Tigre, un hélicoptère armé de nouvelle génération », L'Armement, n° 22, mai-juin 1990, pp. 68-77; Gilbert DESEVEAUX : « Le Deutsch-Französiches Hubschrauber Büro », STTE Info, août 1993, pp. 24-27; Philippe GRISON : « Le programme Tigre », Nouvelle revue d'aéronautique et d'astronautique, n° 2, 1993, pp. 37-41; Erhard HECKMANN : « Tiger als Mehrzweckkampfhubschrauber », Wehrtechnik, janvier 1993, pp. 17-18; Artur VOLMERIG : « Roll-out des PAH-2 - Der Tiger ist los », Wehrtechnik, mars 1991, pp. 66-71; Artur VOLMERIG : « Tiger on the loose : PAH-2 rolled out », Military Technology, mars 1991, pp. 64-65; Hans-Jürgen ZEILINGER : « Der Panzerabwehrhubschrauber Tiger », Soldat und Technik, mai 1990, pp. 370-371 - Retour au texte

(32) Sur le rôle de l'hélicoptère pendant la guerre froide, voir en particulier Jörg LEISTER : « New chances in airmobility », RUSI Journal, hiver 1989, pp. 24-27; Général F. M. VON SENGER UND ETTERLIN : « The battlefield helicopter : mobility and firepower », RUSI Journal, avril 1994, p. 27, extrait d'un discours de février 1983 - Retour au texte

(33) Sur les tâches attribuées à l'hélicoptère aujourd'hui, voir notamment Istvan CSOBOTH : « Germany's Heeresflieger : priorities and prospects », RUSI Journal, avril 1994, pp. 38-44 - Retour au texte

(34) « Le champ de bataille du futur : une affaire d'hélicoptères », Air & Cosmos, n° 1521, 2 juin 1995, pp. 28-33 - Retour au texte

(35) Colonel Paul BONNET, responsable du programme au sein de l'état-major de l'armée de terre, in « Le Tigre révolutionne le combat antichar », Air & Cosmos, n° 1331, 13-19 mai 1991, pp. 2-23 - Retour au texte

(36) voir annexe 4 - Retour au texte

(37) voir annexe 5 - Retour au texte

(38) « Le champ de bataille du futur : une affaire d'hélicoptères », op. cit. (34) - Retour au texte

(39) voir annexe 6 - Retour au texte

(40) « Sans huile, durant plus d'une heure », Revue aérospatiale, n° 116, mars 1995, p. 25 - Retour au texte

(41) Pour l'armement des deux versions du Tigre et ses moyens de protection, voir en particulier : « Le Tigre révolutionne le combat antichar », op. cit. (35); « Arrivée de la version Appui-protection », Revue aérospatiale, n° 116, mars 1995, pp. 23-25; B. AGNARD & P. HENNIN : « Aéromobilité : l'autoprotection », International Défense & Technologie, décembre 1993; Eric H. BIASS & Roy BRAYBROOK : « L'oeil de l'indien, le venin du cobra, la griffe du tigre », Armada International, avril 1994, pp. 8-20; Jean-Pierre CASAMAYOU : « Hélicoptères de combat : les atouts du Tigre », Air & Cosmos, n° 1431, 21-27 juin 1993, pp. 36-38; Simon COOPER : « EMDG : une coopération efficace pour une défense efficace », International Défense & Technologie, décembre 1993; Bernard DORTOMB : « Les systèmes offensif et défensif des hélicoptères de combat », International Défense & Technologie, décembre 1993; H. HELLMUTH, K. KAMPA & W. KARL : The tiger cockpit and its simulator, European Rotorcraft Forum, Avignon, 1992; Hans STANA & Bernard VANDECASTEELE : « Nouvelles caméras thermiques pour hélicoptères de combat », International Défense & Technologie, décembre 1993; Brian WALTERS : « Weapons to put teeth in the Tiger », Rotor & Wing International, octobre 1991, pp. 47-49 - Retour au texte

(42) voir aussi infra I B 1 b) les problèmes d'IFF auxquels le Trigat apporte une solution - Retour au texte

(43) Pour ce qui concerne les viseurs, voir tout particulièrement Bernard FITZSIMONS : « A new view of the world », Jane's Defence Weekly, vol. 21, n° 25, 25 juin 1994, p. 19 - Retour au texte

(44) « Arrivée de la version Appui-protection », op. cit. (41) - Retour au texte


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