INTRODUCTION
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Au
XIXème siècle, les langues étrangères faisaient
partie du savoir, de la connaissance que se devait avoir tout être de
bonne famille, c’est à dire de tout être dit civilisé. De
Carlo (1998) affirme même que la culture de l’esprit était travaillée
par l’exercice même de la langue, à travers une analyse profonde
de la littérature. On s’attachait alors à la rigueur grammaticale
et aux structures qui constituent la langue. Récemment, avec l’avènement
de l’Approche Communicative (années 1970) on se soucie moins dans l’enseignement
des Langues Etrangères de la correction linguistique. Toujours selon
De Carlo, il y a une recherche de l’authenticité des situations de communication
afin que l’apprenant acquière les connaissances nécessaires qui
lui permettent de se débrouiller, c’est à dire de communiquer
par exemple lors de séjours à l’étranger.
Au niveau débutant, 1ère ou 2ème
année de langue, le travail des situations de communication est fondamental. Néanmoins,
même si l’on vise la compétence de communication chez les apprenants,
on oublie très souvent que l’étude de la culture peut avoir une
valeur considérable. Comme le souligne Byram (1992), le professeur ne
doit surtout pas oublier qu’il faut susciter la curiosité des jeunes
élèves, contester leur égocentrisme, mettre de côté
les stéréotypes et créer l’empathie et de la compréhension
envers les autres peuples, car étant donné que la compétence
culturelle fait partie de la compétence de communication, cette dernière
n’est pas atteinte.
Ainsi, il faut dans un premier lieu définir
clairement quels sont les objectifs de la culture dans l’enseignement des Langues
Etrangères en n’oubliant pas que que ceux-ci doivent être ciblés
vers les apprenants de 1ère et 2ème année de langue, puis
découvrir réellement ce que l’on entend par culture, et quelles
autres disciplines peuvent nous apprendre sur la compétence culturelle.
Enfin, il est important d’ouvrir les yeux quant aux difficultés que peut
présenter la réalisation de l’objectif culturel dans la salle
de classe de Langue Etrangère, notamment au niveau de la reconnaissance
de l’identité culturelle et de l’apport des documents authentiques. Les
méthodes et le choix d’activités à développer doit
donc être fait sérieusement, en tenant compte de tous les aspects
déterminés ci-dessus.
Dans un second lieu, il est nécessaire de
réaliser des questionnaires à des jeunes débutants en Langue
Etrangère afin de déterminer les stéréotypes qu’ils
ont par rapport à la culture étrangère. A partir de là,
on peut développer des activités qui permettent de corriger les
décalages entre leurs représentations et la réalité.
Mais cela il faut ensuite le vérifier à travers de nouveaux questionnaires.
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1ère PARTIE
I LA CULTURE ET L’APPRENTISSAGE EN LANGUE
ETRANGÈRE