Nous y voilà donc. La grande aventure commence.

Enfin, j'y vais peut-être un peu fort...

j'aurais préféré commencer ce journal plus tôt, au début de l'année par exemple. Mais comme beaucoup d'autres choses dans ma vie, j'ai remis à plus tard. Ce n'est pourtant pas que je manquais de choses à dire, bien au contraire. D'ailleurs au moment où j'écris ces lignes, je n'ai même pas encore trouvé de fournisseur pour héberger ce site...

Tout à l'heure un petit moucheron, probablement tiré de sa torpeur hivernale par les premières chaleurs de ce printemps qui tarde à venir, avait réussi à s'introduire chez moi et tournoyait autour de mon écran d'ordinateur. J'ai essayé de le capturer en vain pendant un certain temps, puis il est venu docilement se poser au creux de ma main, que je n'ai eu qu'à fermer.

Quelles aventures palpitantes.

C'est en allant le porter dehors que j'ai remarqué une chose: une grenouille chantait timidement. La première grenouille du printemps. Et le lac qui n'est même pas encore calé. Par quels signes reconnaît-on habituellement l'arrivée du printemps ? Le cri des corneilles ? le chant des merles ? Pour moi, c'est le chant des grenouilles. J'adore ces petites bêtes. Ce soir, une grenouille. Demain, quelques unes de plus. Dans quelques semaines, leurs chants seront si assourdissants que les tympans m'en vibreront lorsque je serai sur le bord du lac. Je me coucherai alors chaque soir la fenêtre ouverte et m'endormirai au son de cette merveilleuse musique.

Voilà ce qui m'a finalement décidé à commencer ce journal ce soir même: l'arrivée du printemps.

Et en plus, c'est la pleine lune.

Quelle coïncidence...


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