Quelle magnifique journée aujourd'hui. Ciel bleu immaculé d'un horizon à l'autre.

Agréable conversation ce midi avec une consoeur de travail. Elle est célibataire, comme moi, et nous avons discuté, entre autre, de ce que ce célibat implique dans nos vies respectives. Je lui ai fait part d'une révélation que j'ai eu en fin de semaine et qui expliquerait pourquoi j'ai consacré les dix dernières années de ma vie à pourchasser des femmes qui, je le savais au fond de moi, ne répondraient jamais à mes avances, alors que je rejetais systématiquement celles de femme de mon entourage qui se seraient montrées très intéressées à moi. Il est des domaines de l'existence pour lesquels j'ai une confiance en moi inébranlable. Mais pour ce qui est des relations amoureuses, force m'est donné d'admettre que j'en suis encore au stade d'un adolescent de dix-sept ans, qui cherche encore à se prouver quelque chose. Pour vous mettre dans le contexte, sachez que malgré mes 38 ans, ma plus longue relation avec une femme a tout juste dépassé dix semaines... Je crois bien que je continuerai d'en parler une autre fois, car il s'agit d'un sujet avec lequel je ne suis ni parfaitement à l'aise, ni capable d'en parler ouvertement. Mais vous ne payez rien pour attendre... ;-)

Je vais mieux depuis quelques jours. Vu l'état d'esprit dont j'étais affligé la semaine passé (et les semaines précédentes), j'appréhendais cette longue fin de semaine. L'idée de passer ces quatre jours seul avec mes pensées ne me plaisait guerre. Mais contre toute attente, tout s'est finalement bien passé. J'oserais même me permettre de croire que la biochimie de mon cerveau tende à se rééquilibrer. Peut-être la révélation dont je vous ai fait part au paragraphe précédent y est-elle pour quelque chose, qui sait. Touchons du bois.


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