27 décembre 2000
J'ai pris l'habitude, lorsqu'il me vient à l'idée quelque chose dont j'aimerais parler dans mon journal, de le noter quelque part afin de ne plus l'oublier. Je ne manque donc pas de sujets pour mes billets quotidiens lorsque rien dans le cours d'une journée ne vaut vraiment la peine d'être mentionné, comme aujourd'hui par exemple.
Pourtant, voilà certainement une bonne heure que je contemple bêtement ma petite liste de sujets, et pourtant rien ne m'inspire...
Si, une chose.
Noël est tout juste passé. Nous sommes encore en plein dans le temps des fêtes. Depuis quelques jours j'ai lu un certain nombre de mes diaristes préféré(e)s. J'ai également échangé un certain nombre de courriels avec eux/elles, ainsi qu'avec certain(e)s de mes lecteurs/lectrices.
Si vous avez fait comme moi, vous avez peut-être constaté la même chose:
Ce Noël a été vécu de tellement de façon différentes par tant de personnes.
Pour une d'entre elles, c'est l'extase. Elle a vécu la joie et la magie des Noël d'antan, comme quand nous étions enfant. Pour une autre, tout baigne dans sa vie: amour, amitiés, famille, carrière. Pour cette autre, c'est la souffrance de la perte d'un être cher, la veille de Noël. Celle-ci a vécu une rupture amoureuse, celle-là, un grave problème de santé. Et pour une autre, ce fut un petit Noël simple, avec famille et amis. Et pour moi, un Noël étrange, marqué par la tourmente émotionnelle.
Des Noël d'euphorie, d'autres d'agonie. Et quelque part entre les deux, beaucoup d'autres Noël, de toutes sortes de couleurs, d'odeurs, de saveurs...
Tant de Noël si différents, à l'image de tant de vies si différentes.
Où est-ce que je voulais en venir avec ça ?
Je n'en ai aucune idée.
Vous ?