26 décembre 2000
Journée tranquille, relaxante. Le moins possible d'émotions aujourd'hui. Sauf pour la petite heure que j'ai passé au téléphone avec ma douce amie Lola. Voilà longtemps que je n'avais plus de ses nouvelles. Des opportunités professionnelles qu'elle attendait depuis très longtemps se sont récemment présentées à elle, et elle travaille beaucoup, ce qui lui laisse peu de temps pour les autres aspects de sa vie. Elle a même cessé de lire mon journal depuis deux mois, ce qui est aussi bien dans le fond car cela m'a permis de lui les résumer au téléphone sans me sentir coupable de radotage.
J'ai aussi dû faire un petit tour au bureau, même si j'étais en congé, pour préparer les systèmes informatiques à certaines tâches qui s'exécutent toujours le mardi, jour férié ou non. Ça m'a fait sortir de chez moi.
Parlant de chez moi, je me sens comme dans une autre maison depuis trois jours, comme si j'avais déménagé. C'est bien étrange. Je suppose que je vais m'y habituer.
J'ai réalisé tout à l'heure que j'étais hésitant à fermer la télévision pour plutôt écouter de la musique, par exemple. Pourquoi ? Parce que la musique fait toujours naître en moi des émotions, et que ces temps-ci j'ai peur de mes émotions.
Pourquoi avoir appelé Lola alors ? S'il est une femme qui ne me laisse jamais émotionnellement indifférente, c'est bien elle !
Je suis plein de contradictions, finalement.
What else is new.
L'une de mes lectrices vit une situation pénible en ce moment. Je m'en voudrais de ne pas le mentionner. Mes pensées sont avec elle. Si nous lui envoyons tous des ondes positives, je suis persuadé que cela l'aidera à passer au travers.