14 novembre 2000

Ouf ! Enfin un peu de répit. J'ai fini de remonter tous les ordinateurs du bureau chez mon client. Il me reste encore à réinstaller leurs anciennes machines, car elles sont vendues à des particuliers. Mais celles-là, je peux les amener chez moi le soir pour travailler dessus, ce qui me permettra quand même de souper à une heure décente.

Il y a un peu plus d'une semaine, j'ai commencé à ressentir d'étrange démangeaisons sur mes deux chevilles. En les examinant, j'ai découvert de petites éruptions qui m'ont peu inquiété à ce moment là. Mais l'apparition de pu le lendemain a attiré mon attention. Je me suis beaucoup questionné sur leur origine. Vous pensez sans doute que je m'inquiète pour rien, mais comme je l'ai déjà dit auparavant, j'ai un excellent système immunitaire, et je fais très rarement des infections.

Puis elles ont commencé à guérir. En ce moment elles ont presque disparu. mais je continuais à m'interroger sur leur cause. Et puis, en les examinant attentivement, c'est soudainement devenu évident...

Des piqûres !

Mais de quoi ? À cette période de l'année, le choix est plutôt limité. Puces ? Punaises ? Tiques ?

Et puis ce matin, au lever du lit, trois autres de ces piqûres, sur ma fesse gauche ! Merde ! Aurais-je une infestation de sales bêtes chez moi ? En tout cas, mes draps vont prendre le chemin de la laveuse, et aucun centimètre carré de tapis n'échappera à mon aspirateur. Mais où est-ce que j'ai bien pu attraper ça ? La seule chose à laquelle je peux penser, c'est Lolita et ses trois minous... Surtout que les piqûres sont apparus le lendemain de mon retour de Montréal. Il faudrait que je lui en glisse quelques mots, avec beaucoup de tact bien sûr...

Le problème, c'est que j'ai autant de tact qu'un éléphant dans une boutique de porcelaine.

Bon.

Changement de sujet.

Wow... j'ai dû appuyé exactement sept fois sur la touche d'effacement pour réussir à écrire le mot "changement" ci-dessus. J'ai les mains pleines de pouces ce soir.

J'ai vécu une situation, disons... cocasse, ce midi au travail.

J'arrive dans la salle à dîner. Quelques uns de mes collègues de travail sont déjà arrivé. Devant moi, la demoiselle avec qui je suis en train de développer une belle relation depuis quelques semaines. À côté d'elle, une place libre. Et à côté de cette place libre... Consoeur !

La tentation est trop grande...

J'étais assis depuis dix minutes à peine, que j'ai réalisé quelque chose auquel je n'osais trop croire au début. Mais je ne pouvais nier l'évidence. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Consoeur et mon autre collègue compétitionnaient pour mon attention ! Je faisais de mon mieux pour départager mon temps entre l'une et l'autre, tellement que je ressemblais presque à un spectateur de match de tennis ! Je dois avouer que le comportement de ces deux demoiselles m'a un peu surpris, surtout de la part de Consoeur, que ma simple présence dans la même pièce qu'elle lui inspire habituellement l'envie de se creuser un trou dans le plancher.

Comprendrai-je un jour les femmes ?

Et pourquoi diable est-il si important pour moi de les comprendre ?

N'est-il pas plus important d'accepter l'autre que de le comprendre ?


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