2 janvier 2001

Avais-je pris la peine de préciser hier que j'y suis allé un peu fort sur le mousseux dans la nuit du 31 au premier ?

Mon estomac et ma tête me l'ont rappelé cruellement à mon réveil, le matin du nouvel an.

Mais bon, une fois par millénaire, ce n'est pas de l'abus, non ?

Inutile de préciser que si je me suis permis cet écart de conduite, c'est que Lolita nous avait tous offert de rester à coucher pour ceux qui le désireraient. Invitation dont je me suis prévalu, d'ailleurs.

Mais ma nuit fut mauvaise et de courte durée. Les effluves éthyliques ont cet effet sur moi.

Je n'avais donc pas bonne mine hier matin. Mais cependant, fidèle à moi-même, j'ai récupéré à une vitesse prodigieuse. J'avais à peine réussi à avaler quelques tranches de pain et un verre de jus chez les parents de Lolita, mais à mon arrivé chez moi, dès que j'eus mangé un peu plus, mon mal de tête disparut complètement et mon estomac se replaça. J'ai alors décidé de travailler sur mon site, déplacer les entrées de l'an 2000 dans une archive et préparer le terrain pour l'an 2001. Bien mal m'en prit car le serveur FTP de Multimania a choisi cette journée précise pour me ch... dans les mains ! J'ai eu un mal fou à faire ma mise à jour, ce qui m'exaspérait d'autant plus que je voyais passer l'heure et que j'avais peur d'être en retard chez mes parents. Si vous aviez pu m'entendre hurler contre mon ordinateur, vos chastes oreilles n'y auraient pas survécu...

Mais sur l'entrefaite, mon estomac finit de se replacer complètement et quand il fut temps pour moi de me rendre chez mes parents pour le souper du nouvel an, je me délectai avec appétit de la bonne fondue chinoise qui m'était offerte. Par contre, j'ai pris soin de refuser le petit verre de vin qui accompagnait le repas...

Il ne faut quand même pas exagérer...

Définitivement, j'aime de plus en plus ce corps qui me sert si bien.

En fin de soirée hier je me suis offert une autre fantaisie. Copine et Lolita avaient choisi d'aller quand même passer la journée d'hier et d'aujourd'hui au chalet. Ne pouvant partir avec elles hier matin, à cause de mon souper dans ma famille, je les informai que j'allais les rejoindre après le dit souper. C'est donc vers huit heures du soir que je pris la route pour me rendre sur la rive sud, dans le fin-fond d'un rang de campagne où j'arrivai une heure plus tard, pour stationner mon véhicule à côté de celui de Lolita sur le bord du chemin, mettre mes raquettes et mon sac à dos, et parcourir à pied les derniers kilomètres restants, en pleine nuit, éclairé seulement de ma lampe frontale. Il y avait une éternité que je n'avais pas vécu une expérience du genre, à la fois si banale et si enivrante. J'arrivai finalement au chalet où mes copines m'accueillirent avec de larges sourires et un bon bol de vin chaud.

Le reste de la soirée se déroula à écouter de la bonne musique et à jaser à trois de toutes sortes de sujets. Nous avons fait un peu de raquette ce midi sur le lac, pour finalement refermer le chalet et repartir vers le milieu de l'après-midi. Et je dois avouer que malgré mon aversion pour l'hiver, je me suis laisser séduire par la douce brise, la petite neige qui tombait doucement et qui avait durant la nuit alourdi les branches des conifères qui bordaient les environs immédiats du chalet et le sentier qui nous ramenait vers la route. Je suis arrivé chez moi empli d'un sentiment de paix et de sérénité que je n'avais pas ressenti depuis bien des lunes...

Malgré tout ce que je peux retirer de positif de la manière dont j'ai franchi le nouveau millénaire, si je la compare aux années précédentes, j'ai quand même assez hâte que le temps des fêtes soit passé, histoire de retrouver ma petite routine. C'est sécurisant, la routine.

Retour au travail demain, pour trois petits jours, et puis départ vers les chaudes plages des mers du sud, avec cinq demoiselles charmantes avec qui je me sens de mieux en mieux.

Si je trouve quelque chose de négatif là-dedans, je vous donne la permission de me battre.


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