7 octobre 2002

J'ai pris congé en après-midi mercredi dernier pour aller faire une randonnée dans un parc non loin de chez moi. Arrivé sur place, il n'y avait personne dans le stationnement, j'étais complètement seul. Il n'y avait aucun vent, le soleil perçait à l'occasion à travers les nuages, et le thermomètre oscillait autour de 24 C, alors je n'ai pas pu résister. Je me suis dévêtu et j'ai parcouru le sentier complètement nu, à l'exception de mes chaussures et de mon sac de taille. Trois heures et quinze kilomètres de bien-être et de pure extase. Je suis heureux d'avoir pu faire ce genre de randonnée au moins une fois cet année, car je ne crois pas que j'aurai beaucoup d'autres occasions de répéter l'expérience avant le retour des grands froids.

Et c'est aussi bien ainsi, car j'ai décidé de consacrer tous mes temps libres à la reconstruction de ma galerie, que je me suis fixé comme objectif d'avoir terminé d'ici la fin du mois d'octobre. J'ai d'ailleurs consacré les deux après-midi de ma fin de semaine à la phase de démolition. Ça me fait tout drôle de mettre en pièce cette vieille galerie à laquelle je suis habitué depuis dix ans. Mais c'est en la démolissant que je me suis aperçu qu'il était temps que je m'y mette. L'une des solives transversale était tellement pourrie que j'ai pu passer mon poing à travers sans le moindre effort. J'ai également exproprié une quantité impressionnante d'insectes et d'arachnides de tous genres.

Parlant d'insectes, j'ai fait une découverte qui m'a bien fait rire. Moi qui m'inquiétait du danger potentiel que pouvait représenter mon nid de guêpes pour mon voisin, j'ai découvert que juste sous le toit de sa maison se trouve un autre nid de guêpes encore plus gros que le mien ! Il semble d'ailleurs tout aussi inerte. S'il n'en veut pas, je lui demanderai peut-être de me le laisser, et ça me fera deux beaux souvenirs que j'accrocherai quelque part au dessus du futur foyer que je me construirai un jour.

Nikita m'a donné signe de vie dernièrement. Elle s'excuse de m'avoir laissé sans nouvelles pendant si longtemps mais elle héberge encore pour deux semaines ses beaux parents qui sont venus de loin pour faire la connaissance de leur petit fils (et de leur belle fille). Elle m'a promis qu'on ferait quelque chose dès qu'ils seront partis. Même si je me suis promis de donner priorité à ma galerie jusqu'à ce qu'elle soit terminée, vous vous doutez bien que je ferai une exception dans son cas...


Vous savez pas la meilleure ? Ma nouvelle collègue est de nouveau célibataire ! Depuis deux semaines. Elle me l'a appris aujourd'hui lors d'une conversation anodine. Comment ? Vous dites que c'est enfin ma chance ? Ne rêvez pas en couleur. Elle a déjà commencé à flirter avec un autre collègue qui travaille dans la même salle qu'elle. Je les ai vu partir ensemble ce soir, alors qu'elle lui disait quelque chose comme "Ta voiture est stationnée en avant ?". Ils partaient donc dans le même véhicule.

De toute façon, pour des raisons que j'ai déjà exposées, ça ne pourrait pas marcher entre nous. Je nous aurais vu davantage comme des amants occasionnels, mais je ne crois pas que ce soit son genre, étant donné ses convictions religieuses.

D'ailleurs, si elle croit que je vais encore prendre le risque de me rapprocher d'elle après la façon dont elle a systématiquement rejeté mes invitations passées...

Il y a des limites au masochisme.


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