19 octobre 2002
Flocons.
Je vais rester toute la fin de semaine ici chez moi. Sans sortir, sans voir personne, sans responsabilités, sans me sentir coupable de ne pas faire mes courses, mon épicerie, ma galerie, ma vaisselle, mon ménage.
Ma vitre de voiture n'était pas disponible nulle part en ville. Mon garagiste a dû la faire venir de Montréal, elle sera là lundi après-midi. En attendant, il m'a posé une vitre temporaire en plastique. Pas très sécuritaire. Alors pas question que j'aille stationner ma voiture où je risque encore de me faire voler, comme dans un centre commercial ou quelque chose du genre. En plus, je n'ai pas encore mes pneus d'hiver et cette petite neige fondante qui a tombé toute la journée a dû rendre les routes un peu trop glissantes pour mes pneus quatre saisons fatigués.
Bref, toutes des bonnes raisons pour rester ici bien tranquille.
Je reprendrai mon rythme de vie normale mardi.
J'espère que l'enfant de chienne qui m'a défoncé cette fois va avoir finalement compris qu'il n'y a plus rien à voler dans ma voiture.
Je crois que ça va me prendre encore quelques jours avant de pouvoir recommencer à penser à autre chose.