2 septembre 2002

Jamais plus je ne voyagerai avec mon ami d'enfance. Déjà, j'avais trouvé le dernier voyage que j'avais fait avec lui assez souffrant, mais je m'étais fait une raison et finalement je m'en étais assez bien tiré. Mais cette fois, c'était trop, vraiment trop. Je dois me rendre à l'évidence que nous avons évolué dans des directions complètement différentes au fil des années et nous n'avons plus du tout la même idée de ce que doit être un voyage.

Il y a deux ans, je vous parlais de mon voyage à Cuba, que je qualifiais de plus beau voyage de ma vie. Cette fois, c'était sans aucun doute le pire.

Je voulais vous en donner les détails ce soir mais il est tard, je suis vraiment trop fatigué, et j'arrive de chez Copine à qui j'ai déjà tout raconté en long et en large. Alors désolé, mais vous devrez attendre à demain.

Et j'aimerais m'excuser pour l'inquiétude qu'a semé chez certains membres de mon lectorat mon court billet d'hier soir. Je n'avais absolument pas pensé qu'il pourrait être interprété de façon inquiétante. J'arrivais de voyage, j'étais extrêmement épuisé, tant physiquement qu'émotionnellement, mais je tenais quand même à donner un petit signe de vie. Alors j'ai écris la chose qui m'a trotté dans la tête tout le long de mon retour ici. Au pire, je croyais qu'il allait être interprété de façon humoristique, ou perçu comme une sorte d'énigme. C'est le piège de l'écriture, lorsqu'on s'y livre sans avoir tous ses moyens.

Alors ne vous en faites pas, je vais bien, je suis reposé, mais j'ai appris quelques leçons qui resteront gravés dans ma mémoire.


[jour précédent] [retour] [jour suivant]