27 décembre 2006

Je repensais à une discussion que j'ai eu avec un collègue au sujet de la chasse. C'est un jeune chasseur aux idées généralement assez progressistes et conscient de l'écologie et de l'environnement, mais parfois, il démontre une fermeture d'esprit assez rétrograde qui m'irrite au plus haut point. Par exemple, il s'énerve toujours chaque fois que je mentionne que la meilleure chose qui pourrait être faite pour rétablir l'équilibre écologique sur la rive sud du fleuve et régler les problèmes de coyotes et de surabondance de chevreuils serait d'y réintroduire les loups. Pour lui, les loups ne sont que des sales bêtes dangereuses et méprisables qui devraient toutes être exterminées. Inutile de mentionner que c'est moi qui m'énerve chaque fois que je l'entend déblatérer de tels inepties.

Lors de cette conversation, donc, il me lançait que les loups étaient des créatures sanguinaires qui tuaient par plaisir.

- Et toi ? lui répondis-je. Ne chasses-tu pas aussi par plaisir ? Pourquoi tuer par plaisir serait-il moralement acceptable pour l'espèce humaine, mais pas pour les autres espèces prédatrices de la terre ?


Si vous aviez pu voir la beauté du paysage hier. Moi qui n'ai pourtant pas l'habitude de m'extasier devant un paysage hivernal, je ne pouvais pas rester indifférent devant tant de beauté. Mais comme il fallait s'y attendre, j'ai été trop paresseux pour prendre mes raquettes et me rendre en montagne. J'ai quand même passé au moins une heure dehors à pelleter la neige et dégager mon entrée.

Ma vie m'ennuie ces temps-ci. Mais même si je ne fais rien de mes journées, je suis en congé, loin du bureau, et c'est suffisant pour me faire du bien quand même. Après tout, il n'en tient qu'à moi de secouer mon inertie et de me mettre au travail. Je veux rénover ma salle de bain cet hiver, mais avant ça il faudrait une fois pour toute que je termine le coin douche de mon sauna.

Souper dans ma famille, le soir de Noël. Bien entendu, nous n'avons pu nous empêcher de faire allusion à notre mère qui, pour la première fois depuis plus de cinq décennies, n'aura pas passé le temps des fêtes avec nous.

Lola m'a appelé quelques fois, entre autre pour m'offrir ses meilleurs voeux. Il se peut que je passe lui rendre visite d'ici la fin des vacances.

C'est fou comme je peux aimer cette femme.


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