29 septembre 2010
Allé souper chez Copine dimanche dernier. Elle m'a appelé ce soir pour m'annoncer qu'elle était affligée d'un solide rhume depuis lundi matin et pour s'assurer qu'elle ne m'avait pas contaminé. J'avais bien ressenti une drôle de sensation dans la gorge lundi avant-midi. J'étais allé faire une randonnée assez cardio-vasculaire dans l'après-midi et ça avait passé. Comme c'était revenu en soirée, je m'étais offert une bonne tasse de thé du Labrador avant d'aller au lit. Mardi matin je m'étais réveillé en parfaite forme.
Encore une fois, mon superbe système immunitaire a bien fait son travail. :)
Dans un autre d'idée, je vous avais dit il y a quelques semaines que la collègue avec qui je m'entend si bien et moi devions nous voir prochainement. La rencontre a effectivement eu lieu. Elle m'a invité chez elle pour me montrer sa fameuse maison qui lui a causé tant de stress et de frustration depuis un an, maison qui, en passant, n'était pas encore complètement terminée. Elle et son conjoint devaient encore régulièrement faire des démarches pour que l'entrepreneur vienne compléter les travaux, et il ne se passait pratiquement pas une semaine sans qu'elle reçoive des ouvriers chez elle. Je n'entrerai pas dans les détails, mais cette maison est une véritable histoire d'horreur.
Elle est aussi entrée un peu plus dans des détails qu'elle n'avait pas voulu me partager par courriel. J'ai appris que la dernière année avait été très éprouvante pour elle. Elle avait dû non seulement se substituer presque entièrement à un entrepreneur qui n'était pas foutu de faire son travail parce qu'il s'était embarqué trop de chantiers sur les épaules, mais elle devait en plus consacrer énormément d'heures à son nouvel emploi qui était très demandant et auquel elle devait se familiariser tout en devenant productive très rapidement. Bref, elle m'a avoué que durant la dernière année elle s'était ramassée à l'hôpital à deux reprises à cause de problèmes de santé associés à l'angoisse et au stress. Et pour couronner le tout, elle n'avait pratiquement fait aucune activité physique, ni marche, ni vélo, depuis plusieurs mois.
Mais ce triste discours n'a pas occupé nos échanges bien longtemps. Bientôt, nous étions revenus à nos conversations habituelles. C'était un grand plaisir de la revoir, et on voyait bien que le plaisir était partagé. Un moment donné, nous avons regardé dehors par la fenêtre et nous trouvions que le ciel était tout à coup bien sombre. Un coup d'oeil à l'horloge nous en a donné la raison: Il était déjà 19h ! Nous venions de passer six heures consécutives à jaser ensemble, et ces heures avaient passé comme un coup de vent !
Quelques jours plus tard, c'est elle qui est venu me rendre visite. Je l'avais invité à venir chez moi se procurer des spécimens de différents types de plantes forestières qu'elle avait l'intention d'essayer d'adapter à ses toutes nouvelles platebandes. Encore là nos échanges se sont prolongés jusqu'à tard dans l'après-midi.
Par la suite je suis resté un certain temps sans nouvelles d'elle jusqu'à ce qu'elle m'écrive finalement en début de semaine pour s'excuser de son long silence et m'expliquer qu'elle se remettaient d'une vilaine infection des voies respiratoires supérieures qui avait dégénéré en sinusite. On voit bien l'effet désastreux que peut avoir à long terme le stress sur l'organisme. La collègue avec qui je m'entend si bien possédait un système immunitaire à peu près aussi robuste que le mien.
Une des choses qu'elle m'a dit lors de sa visite chez moi: "Tu m'as dit à quelques reprises que je t'avais servi de motivation pour recommencer à bouger et te remettre en forme. Maintenant, je vais te demander de me rendre la pareille; Ce sera à ton tour maintenant de me servir de motivation et de me pousser dans le cul pour que moi aussi je retrouve ma forme d'antan."
C'est ce que j'ai l'intention de faire.