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113 (interview du 113)))

Comment est né le 113 ?
Rim. K, A.P: J'ai fait un peu de tag, et A.P. a un peu dansé. Les anciens de la cité nous ont montré le chemin. On a donc commencé à rapper en 91-92. On écoutait Radio Nova... Petit à petit, les gens de notre entourage qui rappaient déja, nous ont soutenus. Ils nous ont tout fait découvrir. On a fait des petites radios, des concerts d'associations locales. A cette époque, nos thèmes étaient les mêmes, mais aujourd'hui on les développe différemment. Plus tard, on a monté un collectif, l'Union, qui regroupait Ideal J., Difterent Teep et 113, le noyau dur de la Mafia K'1FRY actuelle. D'autres personnes nous ont rejoints au fil des années. Mokobe: Moi, j'ai fait quelques bêtises, après j'ai dansé. Ensuite, je me suis mis au rap, tout en continuant la danse. Dans le EP, je n'interviens que sur deux morceaux, mais pour les scènes, je suis très présent. Ça a toujours été RIM-K et A.P. en avant, mais dehors les gens savaient que le 113, c'était nous trois.

Vous reconnaissez vous des influences ?
113: Pour ce qui est des Françaises, Mafia K'1FRY, on s'est tous influencés les uns les autres! Point de vue Américaines, c'est pas vraiment des influences, même si quelque part on est sûrs que ça nous dirige. On pense a GangStarr, Premier, Jeru, les Wu, Mobb Deep...

Parlez moi de vos rapport avec la Mafia...
113: On est comme des frères avec Idéal J, Different Teep, Vitry, Orly, Choisy, c'est pratiquement le même ville. La ligne de bus nous ralliait. On a grandi ensemble. Eux ils sont sortis avant nous, aujourd'hui c'est notre tour, après nous, il y a encore du monde. Dans notre famille, y a pas de leaders. On avance tous ensemble. On a participé aux deux albums. Tout le monde écoute les morceaux des autres et donne son avis.

Comment essayez vous de vous distinguer dans les lyrics?
113: On n'est pas des moralistes. On n'est pas là non plus pour dire aux gens: "La seule solution, c'est de tout niquer !" On sait faire la part des choses, on dit pas de conneries. Nous ne sommes pas plus défavorisés que d'autres, mais à partir du moment où on n'habite pas au même endroit, on peut pas sortir les mêmes lyrics. Nous on traduit quelque chose de personnel, c'est ça notre différence. On donne les choses brutes. Si on doit dire: "Le maire de Vitry est un escroc", on prend pas de gants. Hardcore ! On partage nos vies, nos sentiments avec le public. A l'écoute de l'album, ce qu'il faut garder en tête, c'est: pour qu'il n'y ait plus de barreau, plus de barrière, plus de frontière, y a des concessions à faire et dans la vie, faut oser. L'auditeur ne doit pas se dire: "J'vais aller défoncer un commissariat, y a d'autres moyens de les niquer! Faut les faire gamberger, les gens. J'ai pas entendu d'autres groupes dire aux petits frères que l'illicite est une faute et ça, c'est super important! Une sorte de prévention...

Dans le morceau "Truc De Fou", vous parlez de "trucs de faux zoulous".. Ça représente quoi pour vous, être zulu ?
113: Nous, on n'est pas trop dans cette direction. On se sent pas impliqués. On respecte beaucoup! Dans le morceau, il faut l'interpréter comme : on n'est pas des zoulous, pour nous, c'est les faux. Nous on est là depuis longtemps, le Hip-Hop on connaît depuis l'âge de 13 ans. En France, personne n'est impliqué. L'amour du Hip-Hop, c'est faire des soirées... Des gens qui veulent faire avancer les choses, j'sais pas si ça existe encore

Vous revendiquiez le fait qui'il y ait un mouvement rap parallèle au mouvement Hip-Hop...
113: Oui. C'est dissocié ! Nous on est rap, on n'est pas Hip-Hop. Maintenant qu'on arrive à faire de l'argent avec une branche du Hip-Hop comme la musique rap, le business a pris le dessus par rapport à la culture. Chacun est de son côté, y a des clans. Aujourd'hui, y a pas que les disciplines du Hip-Hop, danse, graff, rap, y a le business !