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On peut opposer deux approches :
On trouve trois courants fondateurs qui suivent des logiques différentes :
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Initie une logique globale et déterministe (ou holiste) qui part de la société et propose une approche globale donnant une place importante aux structures
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Pour DURKHEIM, l’individu est le fruit de la société, et même les sentiments personnels sont en fait déterminés par l’extérieur. Pour le modèle déterministe la société dépasse les individus : elle a pour objectif de transmettre des normes et des valeurs collectives. Pour cela elle va utiliser diverses institutions : famille, école, religion, etc. Les mécanismes de socialisation vont alors jouer afin de permettre l’intériorisation des normes et l’apprentissage des comportements attendus. Le résultat sera, dans la majorité des cas, la production d’individus « normaux », c’est-à-dire conformistes, respectant les normes sociales et agissant conformément aux rôles qui leur sont attribués. DURKHEIM n’exclue pas certains dysfonctionnements, ex de la délinquance et de la déviance. La sociologie de DURKHEIM est donc une sociologie holiste, c’est-à-dire que c’est la structure sociale qui détermine les destins individuels. La sociologie holiste part du tout et des structures qui s’imposent aux individus. La logique de l’intégration de DURKHEIM part d’une société qui se caractérise par sa densité morale : « l’homme n’est un être moral que parce qu’il vit en société ». La cohésion sociale est alors proportionnelle au respect des règles par le groupe qui exerce une pression sociale plus ou moins forte. La situation anomique est un dysfonctionnement caractérisé par la contradiction entre les normes données et la réalité sociale qui ne leur correspond plus, ex des indiens d’Amérique.
M. MAUSS et H. HUBERT B. MALINOWSKI (école fonctionnaliste) A. R. RADCLIFFE-BROWN (anthropologie sociale) C. THELOT
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Développe une logique de l’acteur qui part du sujet et privilégie les individus et leurs actions
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Pour WEBER l’ordre social est un système doté de contraintes qui assurent sa reproduction et son expansion. Pour lui, la réalité sociale n’est intelligible qu’en partant du point de vue des acteurs individuels qui disposent d’une certaine marge de liberté et dont les comportements sont, dans une certaine mesure, rationnels. Il cherche à comprendre quels sont les motifs de l’action sociale et montre dans son étude sur le capitalisme qu’une mentalité économique peut être le résultat, non voulu, de croyances religieuses. WEBER présente les phénomènes sociaux comme des constructions qu’il nomme « idéal-type ». Selon lui, un phénomène social est toujours la conséquence d’actions individuelles. Pour l’expliquer il est donc nécessaire de comprendre le sens que l’acteur a donné à son action, de se mettre à sa place en cherchant la finalité visée. WEBER met donc l’acteur au centre de sa méthode et explique la société par l’interaction, ex du capitalisme.
T. PARSONS (logique utilitariste) R. BOUDON (’individualisme méthodologique) M. CROZIER (l’action bureaucratique) E. GOFFMANN (interactionnisme symbolique)
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Propose une logique du conflit qui se démarque des deux approches précédentes
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Comme DURKHEIM, K. MARX adopte un point de vue holiste : la société, à un moment donné est déterminé par son mode de production et ses rapports de classes selon le schéma SOCIETE Superstructures Idéologies et institutions => Division sociale du travail => Mode de production et forces productives Rapports sociaux de production => Base technique Infrastructures
Mais cette approche se double d’une vision évolutionniste et dialectique de la société :
F. ENGELS A. TOURAINE R. DAHRENDORF
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A l’écart des grands courants, sa méthode est davantage historique et fait de la sociologie comparative. C’est un précurseur qui adopte, comme MARX, une approche évolutionniste des sociétés.
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Mme SODAIGUI, professeur de Sciences Economiques et SocialesRetour |