Nous levons le camp pour rejoindre Mombassa où nous ferons quelques courses avant de repartir un petit peu au nord, toujours le long de la côte. C'est fois ci, pour nos deux dernières nuits, nous logeons dans un hôtel et c'est le grand luxe : chambres avec vue sur l'océan, bars, buffets repas riches et copieux, douches chaudes, piscine, accès direct à la plage, animations diverses, … C'est le "Mombassa Beach Hotel" Nous retournons doucement vers la civilisation occidentale, même si en occident nous n'aurions pas accès à ce genre d'endroit très luxueux. Cette partie de la côte est bien différente de celle que nous avions vue précédemment : elle est beaucoup moins sauvage. Il n'y a plus de cocoteraie car tout le bord de plage a été envahi par le béton des hôtels de luxe, les tristes effets d'un tourisme intensif !
F.
Nous nous levons assez tard pour aller prendre notre petit déjeuner au buffet de l'hôtel : jus de fruits frais, toast, ... Le temps n'est pas extraordinaire : il y a beaucoup de vent et il ne fait pas très chaud. Aussi nous contentons-nous de nous baigner dans la piscine de l'hôtel où un animateur, un gros black plutôt rigolo en petit maillot de bain, fait faire de l'aquagym et des jeux un peu stupides aux gens - des mamies anglaises principalement - qui le veulent bien. Les transats nous tendent les bras et nous nous y affalons pour sécher un peu.
Le soleil n'apparaît malheureusement que très rarement mais alors, quel plaisir pour les yeux : l'océan se teinte d'un bleu magnifique et le sable semble plus blanc encore ! Ici, le récif corallien est plus loin de la côte mais les vagues qui s'y cassent sans cesse laissent supposer que la mer est toujours très agitée. Sur la plage, de nombreux marchands exposent leurs objets et attendent les locataires des hôtels. Il faut négocier très sévèrement car ils n'ont pas froid aux yeux au niveau des prix : il est parfois possible de diviser le prix par dix. Il faut dire qu'au départ ils vendent les objets plus chers qu'on ne les trouverait en France. C'est sans doute que certains ne marchandent pas, il leur suffit de vendre une petite statuette pour alors avoir le salaire mensuel d'un ouvrier des plantations, ce qui ne me semble pas être la juste valeur des choses, non ? Et de plus, que reste-t-il alors au malheureux sculpteur de la statuette ? Sans doute pas grand chose ! C'est également pour ça qu'il me semble important de négocier les objets en fonction du niveau de vie du pays, ce n'est pas seulement par jeu car cela serait alors tout de même plutôt mesquin. Je négocie mes sandales au passage, si cela continue, je vais revenir en caleçon ! Il est étonnant de voir que nos habits intéressent les gens d'ici car ils nous proposent souvent de nous les échanger et je ne sais pas trop pourquoi. Sans doute y en a-t-il assez peu et sont-ils chers car manufacturés ailleurs dans le monde et donc importés.
Le midi, chacun se débrouille et, avec un autre couple, nous nous rendons au resto de l'hôtel voisin déguster de délicieuses gambas grillées. Le soir, après notre dernier dîner commun, nous retrouvons l'animateur de la piscine, mais en costume, ce qui est presque plus amusant ! Il est au micro pour présenter des danseurs Masai, mais ces derniers ne doivent plus vivre selon leurs traditions depuis longtemps car ils ont vraiment perdu leur allure longiligne ! Voilà, notre dernière nuit au Kenya et demain nous reprendrons l'avions après avoir saluer et remercier Daniel ainsi que Thomas et Joachim qui nous ont vraiment étés très dévoués pendant ces trois semaines. Nous avons engrangé un maximum de souvenirs car ce voyage, pour fatiguant qu'il fut, nous en a mis plein les yeux. Cette nuit nous repenserons aux fauves, aux éléphants, aux millions de flamants roses, … et à tous ces animaux que nous avons eu la chance d'observer dans leur milieu naturel, aux paysages extraordinaires, à cette piste jusqu'au bout du monde : le Turkana, mais aussi aux petites galères qui renforceront de merveilleux souvenirs, …
Fin
D.& F.
