Dimanche 23 juillet 2000 : en route pour l'Océan Indien

Nous ne ferons qu'une longue étape pour rejoindre l'océan indien depuis Nairobi, ce qui oblige le chauffeur à rouler assez vite malgré l'état des pistes et des routes. Nous ne nous arrêtons que pour manger et faire le plein, nous en profitons tout de même pour marchander une statuette, mon tee-shirt fera pencher la balance en notre faveur. Néanmoins, nous rallions Mombassa sans encombre où nous prenons un bac (Likoni ferry) pour traverser la lagune vers le sud afin de rejoindre Tiwi et le "Twiga Camping Site". La route longe la mer et les cocotiers qui la bordent et, non sans mal, nous trouvons enfin le camp.

Vite nous plantons la tente sous un cocotier à trois mètres de la plage (environ), nous enfilons les maillots et PLOUF ! dans l'océan indien, j'attendais ce plongeon depuis le début, presque autant que les animaux ! L'eau est chaude. Au large, à quelques brasses de distance, une ligne blanche d'écume, c'est le récif corallien où se brisent les vagues, côté terre, le sable fin et blanc puis les cocotiers. Le vent souffle et le soleil est voilé mais que c'est bon après ces trois semaines de bush !

Mais il est tard et nous nous séchons rapidement, nous allons manger puis nous prélasser au bar du camp. En retournant vers les tentes, nous découvrons d'énormes bernard-l'hermite logés dans des coquilles d'escargots géants, grosses comme un galet. Ils remontent sur l'herbe, sans doute à la recherche de nourriture ! Nous nous endormons bercés par le doux bruit des vagues

F.

Lundi 24 juillet 2000 : farniente

Nous nous réveillons de bonne heure alors que nous n'avons aucune obligation aujourd'hui, aussi restons un peu dans la tente ouverte à admirer le soleil se lever sur l'océan (et oui, c'est la côte Est de l'Afrique ici).

Nous nous levons tout de même avant les autres car nous ne pouvons résister à cette eau qui nous appelle … Et PLOUF à nouveau, juste avant le petit déjeuner, c'est vraiment agréable. Nous passons la journée autour de cette immense plage. C'est un repos bien mérité après une vingtaine de jours plutôt intenses. A marée basse, nous pouvons rejoindre la barrière corallienne à pied ou, lors d'une ballade sur la plage, ramasser quelques coquillages ou des morceaux de corail blanc et mort, sans doute arrachés au récif par les bateaux. A marée haute, nous nageons avec un masque ou des lunettes pour essayer d'admirer des poissons mais le temps n'y est pas. En cette saison (contrairement au mois de janvier par exemple), le soleil est rare et les couleurs des poissons ne sont donc éblouissantes que lorsque les nuages daignent laisser passer directement quelques rayons de l'astre lumineux (l'océan se découvre alors lui aussi de nouvelles couleurs paradisiaques). De plus la mer est plutôt agitée de l'autre côté du lagon, aussi la majorité des poissons est-elle plus au large et en profondeur. C'est également en partie pour ça que nous ne ferons pas un tour de pirogue à fond en verre sur le récif, tant pis nous aurions aimé admirer les fleurs de coraux rouges et la faune luxuriante qui y est habituellement attachée.

Le soir venu, alors que de nombreux crabes de sable sortent sur la plage chercher leur nourriture, nous avons droit a quelques succulentes langoustes grillées accompagnées de délicieux fruits exotiques frais. C'est un véritable régal ! Cette partie de la côte kenyane -qui est restée assez "sauvage", même si ce n'est pas une réserve - est décidément très sympathique et reposante.

F.

Mombassa Beach Hotel
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