Mais avant, nous nous arrêtons dans un village Masai. Il existe dans le mode de vie des Masai beaucoup de similitudes avec celui des Samburu. Mais ces deux peuples ne sont-ils pas "cousins" ? Cependant ce village Masai semble un peu plus évolué les cases, pourtant construites avec les mêmes matériaux (bois et bouses de zébus) sont beaucoup plus grandes. D'ailleurs une d'entre elle est en réfection ce qui nous permet de constater que les femmes ramassent les bouses fraîches afin de les entasser près de la hutte, prêtes à l'emploi. Après elles profitent de ce qu'une femelle zébu lève la queue et urine pour se laver les mains ! Il n'y a pas l'eau courante et encore moins d'eau chaude alors ce filet de liquide fumant devait être une aubaine, non ? En fait tous les sept ans environ, ils brûlent les cases pour en reconstruire de nouvelles
Les barrières d'acacias sont plus grandes et plus épaisses également, donc plus efficaces, ceci est sans doute dû à la proximité de la réserve et de ses lions. D'ailleurs, pour devenir véritablement un homme, un jeune guerrier Masai doit tuer un lion de sa lance, ce qui fut le cas récemment pour l'un des Masai du village. Aussi a-t-il le droit de porter une coiffe fabriquée avec la criniére du lion qu'il a tué. Ils nous ont également montré des crocs de lion et ils sont vraiment énormes. Leurs griffes sont impressionnantes elles aussi (ils les gardent également), assez grandes, très dures pointues et coupantes. En fait un lion n'a pas besoin de ses dents pour tuer : avec de telles griffes associées à sa puissance, un simple coup de patte peut aisément éventrer un homme s'il se sent menacé ou … s'il a très faim.
Le reste de l'étape est sans réel intérêt. Nairobi, capitale du Kenya, une fois installés au "Moorlands hotel", où nous croisons une équipe qui part pour gravir le Kilimandjaro, nous affrétons un taxi pour le centre ville mais comme il est déjà tard, le marché est donc fermé, nous trouvons cependant quelques boutiques ou nous pouvons là encore acquérir quelques souvenirs et cadeaux divers (il faut à tous prix y penser maintenant : le voyage touche bientôt à sa fin) ! Comme dans toutes les villes (et peut être en particulier les villes africaines), la population grouille et je ne m'y sens pas très à l'aise, d'autant que je ne suis vraiment pas un citadin : je n'aime ni la foule ni l'agitation des villes ! Mais l'heure tourne et nous regagnons le bar de l'hôtel.
F.
Nairobi