Pascale a quitté son travail le Mercredi 3 Novembre 1999 vers 19 h.15, à Moustey, comme à son habitude. Vétue d'un pull saumon et d'une veste imperméable, elle serait revenue chez elle, pour faire une brêve halte et repartir aussitôt. Sa voiture, une Renault 25 grise, a été retrouvée sur le bas côté de la RD 43, entre Pissos et Sore à 3 km de son domicile. D'aprés des témoins la voiture était déjà à cet endroit à 20 heures ce soir là. Son Pull, sa veste, son sac à mains avec ses papiers et effets personnels ont étés retrouvés à son domicile.

RIEN DE COHERENT AVEC SES HABITUDES:
Où est donc allée Pascale ce soir là, sans aucun effets personnels, sans manteau ?
et OU EST-ELLE AUJOURD'HUI ?

Aidez nous à la retrouver, ne l'oublions pas. Regardez autour de vous, OUVREZ l'OEIL.


Dernier Article de MARIE CLAIRE Mars 2008.

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SUD-OUEST / FEMME ACTUELLE
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SUD OUEST DU JEUDI 11 NOVEMBRE 1999


DISPARITION DE PISSOS

Information ouverte pour enlèvement

Une information contre X pour enlèvement a été ouverte hier après la disparition de Pascale Biegun la semaine dernière. Les recherches n'ont toujours rien donné.


La gendarmerie a employé les grands moyens hier , afin de poursuivre les recherches pour retrouver pascale Biegun, 35 ans, disparue sans explication de son domicile de pissos, dans les landes, mercredi 3 novembre ;
Une disparition qui a motive hier l'ouverture par Sophie Leydier, substitut du procureur de Mont de Marsan, d'une information contre x pour enlèvement, confiée au doyen des juges d'instruction, Claude Augey.
Une nouvelle fois, un hélicoptère a survole la zone de disparition et un escadron des gendarmes mobiles (soixante quinze hommes) venus en renfort d'une vingtaine de gendarmes des brigades voisines, des enquêteurs, soit au total plus de cent gendarmes, ont ratisse le terrain sur une bande de 500 mètres et longue de deux kilomètres de chaque cote de la route ou a été retrouvé abandonné le véhicule de pascale Biegun.


PAS DE TRACE DE LUTTE


Celle-ci a disparue le mercredi soir entre 19h15 et 21 heures ( voir nos précédentes éditions ) cet horaire est confirme par deux témoignages aux alentours de 19h15, pascale Biegun quitte son lieu de travail à Moustey elle est vêtue d'un pull-over couleur saumon et d'une veste bleu, blanc, rouge on a retrouve ces vêtements a son domicile qu'elle quitte subitement en laissant son sac a main, contenant notamment sa carte bancaire et son chéquier.
Des témoins ont vu la voiture sur le bas-côté de la route de sore a 21 heures que s'est-il passé pendant cette heure et demie, nul n'est encore en mesure de le dire.

Hier, le ratissage n'a pas apporté d'éléments de réponse on sait, en revanche, que le concubin de pascale Biegun se trouvait a Tulle mercredi soir lorsqu'il a essayé de lui téléphoner.


En outre, les enquêteurs n'auraient pas remarqué de traces de pas ou de lutte autour ou a l'intérieur du véhicule des relevés d'empreintes et d'ADN ont été faits dans le véhicule, qui sont actuellement confiés a un laboratoire agréé de Bordeaux.

Pascale Biegun n'aurait pas reçu à son domicile d'appels téléphoniques suspects le jour de sa disparition l'enquête doit maintenant vérifier si la jeune femme a reçu des appels à son travail ce jour-là, pouvant motiver un départ soudain de son domicile. De la même manière, l'enquête doit vérifier si elle a retiré une somme importante les jours précédants sa disparition, avant de rencontrer Raphaël, son concubin, pascale Biegun qui a quatre sœurs et un frère n'a jamais été mariée et n'a pas d'enfants elle a travaillé comme engagée volontaire de l'armée de terre au Val de Grâce, à un poste de secrétaire. Avec Raphaël, lui aussi d'origine du Pas de Calais, elle serait venue dans les Landes simplement pour changer d'air.


VIGOUREUSE ET SPORTIVE


A leur domicile, aucun désordre suspect n'a été remarqué. La jeune femme n'aurait emporté ni vêtements particuliers ni affaires de toilette. Elle ne souffrait d'aucune maladie grave susceptible de la plonger dans le désespoir et n'était pas dépressive. Vigoureuse et sportive, elle avait l'habitude de marcher en foret et de pratiquer la moto avec son compagnon.

Hier, les indications spontanées de deux radiesthésistes ont conduit les gendarmes à Biganon et Argelouse, deux minuscules hameaux perdus en plein cœur du massif forestier à quelques kilomètres de Pissos, de Moustey et de Belhade. En vain, le mystère reste entier.




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SUD OUEST DU DIMANCHE 7 NOVEMBRE:

DISPARITION > Un avis de recherche a été lancé par la gendarmerie de Pissos, dans les Landes, à la suite de la disparition d'une femme de 35 ans. Celle-ci, Pascale Biegun, une aide soignante demeurant à Pissos, a été aperçue pour derniére fois, mercredi demier, en début de soirée. Ce jour-là, à l'issue d'une journée de travail au CAT de Moustey, où elle est salariée, elle a regagné son domicile en voiture. La suite de son emploi du temps n'est plus que déductions, car, depuis, son compagnon, Rafael, comme ses amis n'ont plus aucune nouvelle d'elle. Il semble qu'aprés une bréve halte, vers 19h30, Pascale ait repris son véhicule et roulé en direction de Sore. C'est sur cette route que son véhicule a été retrouvé, portes fermées, bizarrement garé sur le bas-coté. Ses proches, qui la décrivent comme une personne stable, sans difficultés psychologiques, excluent une disparition volontaire et balayent l'hypothèse d'un suicide.




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SUD OUEST DU LUNDI 8 NOVEMBRE 1999

Troublante disparition

Pascale Biegun, une aide-soignante de 35 ans, a été aperçue pour la dernière fois
mercredi soir. Curieusement, son vehicule a été abandonné le long d'une route déserte traversant le Parc régional des Landes.


Où est donc passée Pascale Biegun? Ses proches. l'ignorent et redoutent le pire. Selon eux, oette jolie fenune blonde aux yeux bleus de 35 ans,demeurant à Pissos dans les Landes, n'avait pas l'esprit brouillé par des difficultés psychologiques et aucun nuage ne planait sur sa vie sentimentale. Elle n'était pas non plus attendue sous d'autres latitudes. Alors ces hypothèses abandonnées, ils en sont arrivés à une quasi certitude: elle n'a pu abandonner si longtemps, et de son plein gré, cette grande maison de maitre cerclé d'un parc de 3 hectares qu'elle partage avec Rafaël; son concubin. Il ne s'agirait donc disparition volontaire; d'une fuite ou d'un suicide. Mais alors que s'est-il passé?

Mercredi en début de soirée, au volant de sa Renault 25 grise, elle a quitté le centre d'aide par le travail de Moustey, puis elle a rejoint son domicile. Là, elle a posé ses affaires et, pour une raison inexpliquée, elle est trés rapidement repartie en direction de Sore, sans même se saisir de son sac et de ses papiers. Il devait être 19h30.

Le lendemain Pascale ne s'est pas présentée à son travail, elle n'a pas donné de nouvelles à son compagnon, représentant de commerce, en déplacement le jour de la disparition.
La Renault 25 a été retrouvée sur la départementale 43, cette route rectiligne et monotone qui traverse des centaines d'hectares de fôret de pins.
L'automobile semblait bizarrement garée sur le bas côté à environ 4 kilométres du bourg de Pissos, en direction de Sore. Curieusement les portes étaient fermées à clé et une vitesse était enclenchée. Un détail qui a troublé Rafaël, puisque Sa concubine avait pour habitude, en stoppant son automobile, de passer le point mort.



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UN HELICOPTERE

Dés vendredi, les hommes de la brigade territoriale de Pissos, des brigades de recherche de Mont de Marsan et Parentis, ainsi que de la section de recherches de Pau, sont donc entrés en action. Un hélicoptère a survolé le Parc régional des Landes. Par ailleurs, les enquêteurs ont effectué les vérifications d'usage, fouillant une portion de forêt et effectuant des prélèvements auprès des personnes proches de la disparue.





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SUD OUEST DU JEUDI 18 NOVEMBRE 1999


DISPARITION DE PISSOS

Recherches dans la Leyre


Depuis mardi, des plongeurs venus d'Arcachon et Saint- Jean-de-Luz fouillent le fond de la rivière la Leyre qui se trouve à proximité de l'endroit où Pascale Biegun, 35 ans, a mystérieusement disparu le 3 novembre dernier à Pissos, dans les Landes. Jusque-là, ces recherches n'ont apporté aucun élément nouveau dans l'enquête destinée à retrouver la jeune femme. Les plongeurs devaient cependant reprendre leur exploration de la rivière aujourd'hui.
Un site Internet a été ouvert par la famille de la disparue dans le but de recueillir d'éventuelles informations : www.chez.com/retrouvons pascale/


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SUD OUEST DU SAMEDI 27 NOVEMBRE 1999


DISPARITION DE PISSOS

Aucune nouvelle de Pascale


L'enquête de la gendarmerie se poursuit, toutes les pistes sont exploitées, mais à ce jour on est toujours sans nouvelles de Pascale Biegun, cette aide-soignante de 35 ans domiciliée à Pissos, mystérieusement disparue depuis le mercredi 3 novembre. Rappelons que ce jour-là, la jeune femme a quitté le centre d'aide par le travail de Moustey aux alentours de 19 heures et a certainement regagné son domicile situé à cinq kilomètres.

Là, elle aurait changé de vêtements et, peu de temps après, pour une raison indéterminée, sans même prendre son sac à main, elle serait remontée dans son automobile, une Renault 25, et se serait dirigée en direction de Sore. C'est là, en tout cas, que son véhicule a été retrouvé, portes fermées, le lendemain. Depuis, Pascale Biegun ne s'est plus manifestée. Une information pour "enlèvement" a été ouverte et l'instruction a été confiée au juge Augey.


D'AUTRES DISPARITIONS TROUBLANTES

Sans qu'aucun lien ne puisse être véritablement réalisé avec cette affaire, il est cependant à noter que deux autres femmes ont disparu dans des circonstances un peu similaires durant la même période. Ainsi, le 1er novembre, Sylvie Debrieu, une Pessacaise (Gironde) de 45 ans, mariée et mère de famille, s'est volatilisée dans la nature. Bizarrement, elle n'a pas emporté son sac à main et sa voiture était retrouvée, portes fermées, sur le parking de la gare Saint-Jean, à Bordeaux.

Le 7 novembre, c'est une jeune femme blonde de 30 ans, Katherine Lee, qui a disparu non loin de Dijon, à proximité d'une zone boisée. La jeune femme, une enseignante américaine de l'Ecole supérieure de commerce, y avait l'habitude de faire du jogging. Là encore, sa voiture était retrouvée fermée à clé. Simples coïncidences? Peut-être, mais encore une fois, les enquêteurs ne négligent aucune hypothèse. Ils ont d'ailleurs échangé les informations en leur possession afin de relever, le cas échéant, des similitudes, dans l'historiographie de ces trois femmes.

Une ligne directe a été ouverte par les enquêteurs afin de relever les différents témoignages susceptibles de faire avancer l'enquête. Il s'agit du 05.55.08.97.61. Rappelons, par ailleurs, que la famille de la disparue a ouvert un site sur Internet.



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2000
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SUD OUEST DU JEUDI 15 FEVRIER 2000


DISPARITION DE PISSOS


Plus de 1000 personnes disparaissent en France. Sans laisser de traces ou très peu. Lorsqu'il s'agit de mineurs, les recherches sont de plus en plus souvent lancées très vite. Les adultes ayant le droit d'agir à leur guise, justices, gendarmes et policiers sont souvent plus prudents dans leurs investigations. Dans les deux cas sur lesquels nous revenons ci dessous, pourtant, les circonstances de disparitions ainsi que les éléments recueillis auprès des proches, ont incités les enquêteurs à déployer d'importants moyens humains et techniques pour tenter d'élucider le mystère. Sans résultats à ce jour , Pascale Biegun et Sylvie Debrieu restent introuvables.

- Article de Jean François MOULIAN -


Il y a plus de quatre mois que Pascale Biegun a disparu de Pissos, petit village des Landes. Cette aide soignante de 35 ans au Centre d'Aide au Travail de Moustey s'était comme volatilisée le mercredi 3 novembre vers 19h15. Depuis, on est toujours sans nouvelles de cette jeune femme dont la vie n'a révélé aucun secret et paraît sans aspérité.
"Dans cette affaire, tout est lisse", remarquait-on dernièrement dans les milieux de l'enquête. une enquête confiée au groupement de gendarmerie des Landes (Brigade des Recherches de la compagnie de Parentis-en-Born), en relation avec la section des recherches de Pau. Les gendarmes travaillent sur commission rogatoire du doyen des juges d'instruction de Mont de Marsan, Claude Augey, qui avait ouvert une information pour "enlèvement" peu de temps après la disparition. Cette enquête n'a débouché sur aucun élément concret à ce jour, admet Clade Auget. Tout ce que l'on sait, c'est que sa voiture, une R25 grise, a été retrouvée fermée à clef et garée, légèrement de biais, sur le bas côté du CD 43, à un peu plus de deux kilomètres de son domicile. Ce soir là, Pascale Biegun, dont son compagnon, Rafaël, était en déplacement professionnel en Corréze (c'est lui qui a ensuite alerté les gendarmes), serait, suppose t'on rentrée chez elle à Pissos avant de reprendre son véhicule pour une raison toujours indéterminée, lassant chez elle son sac à main avec tous ses papiers.

GARDE A VUE


Les seules empreintes digitales et traces d'ADN relevées dans le véhicule sont celles de la disparue. Les perquisitions et fouille de terrain n'ont rien appris. L'audition de nombreux automobilistes et témoins non plus. Aucun mouvement de fonds n'a été observé sur les comptes de l'aide soignante. Rien, non plus, dans sa vie sentimentale n'a offert la moindre amorce de piste aux enquêteurs qui se sont appliqués à "fermer les portes". La difficulté est qu'ils les ont presque toutes fermées et qu'ils sont revenus au point de départ.

Il y a quelques semaines toutefois, ils pensaient avoir trouvé un élément plus concret: une voiture, une R25, qui avait été aperçu dans la soirée de la disparition, en train de manoeuvrer devant son domicile. Les gendarmes ont retrouvé le conducteur qui a été placé en garde à vue. Mais après avoir entendu ce témoin, ils n'ont pu trouver motif à en prolonger la garde à vue de 24 heures. L'enquête se poursuit, mais le mystère demeure toujours aussi épais.






Quant au recherches sur le terrain, elles ne sont pas totalement abandonnées, Elles ont même tendance à reprendre, alors que les investigations judiciaires n'ont pas permis de progresser. Ainsi après l'ouragan, des patrouille sen hélicoptère ont été effectuées dans la région forestière de Pissos, le bouleversement de la Pinède ayant créé des éclaircies dans certains secteurs, on a aussi survolé une fois encore les marres et plans d'eau de la région. En vain.


QUESTIONS A PESSAC


Homicide? Enlèvement? Départ volontaire? Toutes les possibilités ont été avancées depuis la disparition de Sylvie Debrieu, l'épouse d'un artisan de Pessac, dans la banlieue bordelaise. Trois mois et demi après, rien ne permet encore d'infirmer ou confirmer telle ou telle hypothèse.
Seule l'expérience permet de se faire une petite idée: il est rare qu'une disparition volontaire ne laisse aucune trace. Il y a toujours un petit témoignage ou quelque chose qui permet de dire (ne serait ce que penser) "elle est encore vivante". Dans le cas présent, aucun témoignage n'a été recueilli. Les policiers du SRPJ avouent eux mêmes leur surprise: "Malgré vos articles et les appels à témoins, personne - vraiment personne- ne s'est manifesté, c'est évidemment inquiétant.

Une belle blonde aux yeux marrons.
Sylvie Debrieu a donc disparue le 1er novembre 1999, jour de la Toussaint, an plein après midi. Elle a normalement, déjeuner avec son époux et a pris sa voiture, une Peugeot 406 coupé, pour se rendre -soi-disant- au cimetière de Lignan de Bordeaux. Elle n'a pas été vue en ces lieux, et sa voiture n'a été a aucun moment aperçue. Etonnant tout de même que cette quadragénaire, n'ait été vue ce jour là, car ceux et celles qui la connaissent, affirment qu'elle ne laissait personne indifférent.
"Une belle blonde aux yeux marrons", tout de noir vêtue, un boléro sur un chemisier rayé noir et blanc, une jupe courte, des collants et chaussures à talons hauts, noires aussi.
Seule sa voiture a été retrouvée. Garée et bien fermée en bordure d'une petite rue, tout prés de la gare Saint Jean. A l'intérieur son sac à mains, ses papiers, sa carte bancaire, son carnet de chèques et sa trousse de maquillage.

Un détail troublant
Aucun désordre, aucune trace pouvant laisser penser à une agression ou tout autre problème. Juste un petit détail qui pour les besoins de l'enquête ne peut absolument pas être révélé: ce ne serait pas elle qui aurait garé la voiture.





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SUD OUEST DU VENDREDI 06 OCTOBRE 2000


PERSONNES DISPARUES

Questions sans réponse


Toutes les enquêtes menées sur des personnes disparues dans la région ces dernières années n’aboutissent pas : Pourtant, bien des pistes ont été explorées, et les même questions restent posées.



Les faits. Quelques 1500 personnes disparaissent chaque année en France. Entre la volonté de rompre avec le quotidien et l’accident, il reste place pour l’enlèvement ou le meurtre. Les dernières disparitions, dans notre région, restent pour la plupart sans explications aucune ni traces. Parmi celles-ci les étranges disparitions des vallées d’Aspe et d’Ossau en 1997, celles de deux femmes à Pessac et à Pissos dans les Landes, les 1er et 3 novembre 1999. Enfin le drame le plus emblématique, la disparition de la petite Marion à Agen, en novembre 1996. Le temps passe, mais les enquêteurs n’abdiquent pas.


« Des enquêtes judiciaires de cette nature, on ne les oublie pas » Jean Espitalier, directeur du service national de la police judiciaire (SRPJ) de Bordeaux, le rappelle. Les mois, voire les années s’écoulent, des pistes s’éteignent, mais jamais les enquêteurs n’abandonnent. Qu’il s’agisse des sections recherches des Gendarmeries ou des enquêteurs de la police judiciaire.

« Des tas de vérifications sont faites, des recherches engagées. Puis on revoit des gens car certains témoins n’ont peut être pas parle. Et, avec le temps, leur position peut changer. On étudie aussi les autres disparitions en France. On essaie toujours d’aller au-delà en se disant que quelque chose nous a échappe. »

La PJ de Bordeaux enquête depuis le 1er novembre 1999 sur la disparition d’une femme de 45 ans demeurant á Pessac, dans la banlieue de Bordeaux. Sylvie Debrieu a disparu après avoir quitte en voiture le domicile familial. Aucune trace entre les heures qui ont suivi son départ et le moment o on a retrouve le véhicule, une Peugeot 406, prés de la Gare de Bordeaux.


Troublantes similitudes.

Cette quadragénaire habituée au confort n’a rien emporte de personnel, pas même son sac a main. Chargée de gestion dans l’entreprise de son mari, elle n’apparaissait pas comme quelqu’un capable de changer de vie. Aucun élément non plus, sur une vie privée cachée. Quand a l’éventuelle volonté de suicide le corps n’a jamais été retrouve. La disparue n’a pas laisse la moindre lettre.

Les policiers n’établissent pas de corrélation avec la disparue des Landes, Pascale Biegun, une aide soignante de 35 ans, dont on a retrouve la voiture abandonnée, le 3 novembre dans la commune de Pissos, soit deux jours plus tard. Deux femmes blondes décrites comme très jolies, dont les voitures été fermées à clé et les sacs a main abandonnes. Les policiers bordelais ont mis leurs recherches en commun avec le groupement de gendarmerie des Landes et la section des recherches de Pau, lesquels se retrouvent confrontes aux même difficultés pour établir la moindre piste pour la disparue de Pissos. Pascale Biegun, employée au Centre d’aide au Travail de Moustey a disparu le 3 novembre 1999. sa voiture a été retrouvée sur une route départementale a 2 km de son domicile. Empreintes digitales, traces d’ADN, rien n’a été laisse au hasard la non plus. « Dans cette affaire tout est lisse » disent les Enquêteurs :


Les disparus des Vallées.

Dans les Pyrennees Atlantiques, on n’a pas oublie les interrogations liées aux disparitions survenues en juin 1997 dans la vallee d’Aspe et en juillet dans celle d’Ossau. Le corps de Didier Seguin, 29 ans, un Bordelais parti en randonnées depuis Lescun, n’a jamais été retrouve. Un mois plus tard dans la vallée voisine, un couple originaire de l’Ain, Caroline Jourquin, 37 ans et Laurent Prat, 40 ans, en balade dans le secteur de Bious-Artigues, n’est pas revenue. La thèse de l’accident ?
Trois ans après aucun corps n’a été retrouve. L’idée d’un tueur en série a couru.

Le cas le plus emblématique reste celui de la petite Marion Wagon, disparue le 14 novembre 1996 a Agen, entre l’école et le domicile de ses parents. Elle était âgée de 10 ans. Malgré les moyens considérables mis en place, aucune trace de l’enfant. Son portrait reste placarde dans tous les commissariats et les gendarmeries de France, ainsi que dans de nombreux lieux publics, en vain.


Rencontre avec un meurtrier.

Se posent alors les questions relatives à la criminalité réelle. Prostitution organisée ou tueurs en série.

« Sans cadavre la compréhension des faits et du mobile est extrêmement difficile. Tant que nous n’avons aucune trace aucune piste n’est écartée » ajoute le commissaire Espitalier.

« Le serial Killer a « son » mobile. On connaît des cas récents en Belgique, aux USA, et chez nous, avec Sid Ahmed Rezzala. C’est la PJ qui a permis son arrestation au Portugal. Ils agissent selon des pulsions pathologiques. Nous pouvons alors définir la silhouette du tueur avec l’aide d’un psychologue clinicien. Lorsqu’on arrive à comprendre les raisons du tueur en série, l’enquête avance vite »

Quant aux éventuels réseaux réalisant des enlèvements pour organiser des prostitutions a l’étranger, l’Office central de répression de la traite des êtres humains (OCRTH) ne dispose pas actuellement d’informations sur une éventuelle organisation de traite de blanches.

« Il ne faut pas oublie non plus qu’il existe de véritables voyageurs de commerce du crime, quelques fois aperçus sur les lieux avec un comportement tellement normal que les témoins n’ont pas compris ce qu’ils ont vu. D’où la nécessite d’attirer à nouveau leur attention. Il y en aura de plus en plus, avec les moyens de communication accrus et de moins en moins de contrôles aux frontières ! D’où l’obligation d’effectuer des recoupements locaux, nationaux, voire internationaux. Le SRPJ de Montpellier travaille actuellement sur de tels cas. Quelquefois, aussi, une personne peur tomber par hasard sur un criminel »




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2002
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FEMME ACTUELLE DU 20 MAI 2002

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Disparus sans laisser de traces…

Du jour au lendemain, deux jeunes femmes se sont volatilisées. Le plan récemment mis en place par Daniel Vaillant pourrait enfin redonner espoir à leurs proches, rongés par l'angoisse.

Recherche Homme, 19 ans, 1m67, brun, yeux verts, disparu le 9 mai dernier vers 18 heures, sur la N7, en direction de Corbeil.

Au commissariat où la disparition a été signalée, le père du jeune homme est rapidement éconduit: "Il est majeur, il a juste eu besoin de prendre l'air. Il va sans doute revenir", lui rétorque t'on. Malgré l'inquiétude du père et son insistance, le signalement restera sans écho. Il faudra attendre prés de 3 jours pour que la police daigne enfin diligenter une enquête. Indifférence? Inertie? Lourdeur administrative? Pour les familles des victimes ce type de situation est intolérable. Regroupées en association, elles dénoncent depuis des années les failles du système de recherche Français. Non seulement les enquêteurs sont dépêchés très tardivement sur le terrain, mais, en plus, les parents des victimes ne sont pas entourés comme il se doit. Le 14 janvier dernier, Daniel Vaillant, les a enfin entendus. Il a présenté un plan national pour renforcer l'efficacité des enquêtes et répondre au désarroi des familles. Ce dispositif prévoit la création d'un Office central des disparitions où les policiers et les gendarmes travailleront de concert. Les familles de disparus seront désormais accueillies par des policiers formés et sensibilisées à ce type d'affaires.



Mineure ou majeure, la personne sera immédiatement recherchée.

Enfin, la notion de "disparition inquiétante", prévue par la loi de 1995, devrait être élargie. Jusqu'à présent, en effet, si le disparu était majeur et donc libre de s'évanouir dans la nature, les recherches tardaient à démarrer. Désormais, qu'il s'agisse d'une personne mineure ou majeure, des enquêteurs seront immédiatement saisis de l'affaire. Pour toutes les familles hantées par l'absence d'un être cher, ces mesures représentent un nouvel espoir. Leur vie s'est arrêtée le jour où elles ont perdu la trace d'un enfant, d'un conjoint ou d'une sœur. Incapables d'accepter le pire, beaucoup n'ont pu reconstruire leur vie. Un deuil d'autant plus difficile qu'il doit se faire sans recueillement sur une tombe, sans fleurs.


Enquête Clara Dufour.






« C'est sur cette route départementale qu'on a retrouvé la voiture de Pascale abandonnée sur le bas-côté et fermée à clé. Un quart d'heure auparavant, à 19h30, la jeune femme venait de quitter son travail. Ce 3 novembre 1999, elle n'a pas regagné la maison de Pissos, à 2km de là, où elle vivait avec son compagnon. C'est lui qui a posé ce panneau pour qu'on ne l'oublie pas. »

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