Parmi les bons danseurs

Quelques compas coulés aux pattes des panthères
Qui montent à mon col leurs longues griffes roses,
Roulant leurs reins profonds à ma paume qui ose,
Le pollen intrigué qui titille l'anthère,

Me font penser, mon chat, qui loin de moi cadence,
Comme moi pour passer les blanches nuits de friche,
Dans le zouk où l'on tourne ainsi que des derviches,
Où l'on s'oublie ainsi aux confins de la danse,

Qu'il est bien des vertus dans ces tendres assauts,
Qu'en ces pays savants où le bal est plaisir,
Les ventres amicaux se donnent à loisir.

Il faudra cependant veiller à ne pas choir
Dans l'ultime,caresse où la nuit vient échoir
Malgré le feu d'enfer qui brûle en nos vaisseaux.

retour marigot

Cayenne mercredi 28 juillet 1993 20H15 copyright HC.Saint-Phy e-mail : saintphy@chez.com