Ton silence me dit que tu doutes de nous,
Que l'ignoble "à quoi bon ?" t'entreprend et t'assaille,
Livrant aux ironies nos communes batailles,
Prêtant la main au temps pour fléchir ton genou.
Je n'aime pas te voir rendue à l'ordinaire,
Partageant des secrets de petits chats gloutons
Avec quelques harpies en mal de rogatons,
Quelques laissées pour compte hélant des partenaires.
Etonne moi toujours, toi ma guêpe maçonne,
Seins à l'air, croupe haute et figure garçonne
Sous le fard du ciment...Mon charmant contremaître,
Réagis et tue moi, viens chuinter à mon aine
Engame et éjacule en mille bouches naines,
Ne cherche rien que nous et reste mon seul maître !
Cayenne samedi 31 juillet 1993 22H
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