DEO GRATIAS OU PLAISIRS DU PECHE

Les jeux lascifs,
L'amour latent,
D'outrageux songes,

La mère intime, aisselle rousse et blanc téton,
Les femmes faites en tailleur et bas nylon,
Ont eu raison de mon missel aux pieux mensonges.
De mon enfance j'ai gardé l'oeil licencieux,
Plein de triangles de coton.
Je le confesse,
J'aime croquer à pleine fesse
La rondeur prune où se renverse facétieux,
Ton bon giron
Et l'on arrose en longs outrages,
En tendres viols,
L'amour forcé, l'amour otage
Au jeu d'image où l'on s'émeut. Mais je tairai
Le galbe doux des folles vierges et les vieilles
Dessous trop grands, toisons ténues, regards qui veillent
Sur mon sommeil de doux satyre invétéré.
Cayenne samedi 30 avril 1994 17H30


"Ce n'est pas quand la vérité est malpropre,
mais quand elle est basse que celui qui cherche la connaissance
n'aime pas à descendre dans ses eaux"
Ainsi parlait Zarathoustra

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