CNN

 

 

TINC a, un jour, décidé de s'atteler à une tâche primordiale : la communication. En effet, c'est important de communiquer, car dans communiquer il y a…commu, parfaitement. Donc TINC a fait paraître un mensuel (C.N.N) gratuit, traitant dans le désordre, du Conservatoire National de Région de Perpignan, de diverses nouvelles perpignanaises, de faits divers et autres babioles. Pour des raisons TOP SECRET, un seul exemplaire de C.N.N est paru.

Voici en exclusivité mondiale l'unique exemplaire du journal de TINC, édité par une société de TINC, INE S.A (International Neuneu Edition).

Ce mensuel unique est d'une rareté extrême. Consulte le bien, surtout si tu veux intégrer TINC, car tu puiseras dedans l'esprit TINC…

Mais fais attention, car ce document est protégé… Non pas par un copyright, car tout le monde s'en tape des droits d'auteurs… Non, ce document est protégé d'une manière beaucoup plus efficace… Il est habité par la Connerie, il est hanté… Alors fais attention Petit, fais attention…

 

De plus, nous lançons un nouveau journal, CCNN, la cyber version de CNN, disponible dès à présent, pour la modique somme du coût de connection. Va vite le lire !

 

Et voilà donc, en exclusivité mondiale, le premier exemplaire de CNN. Pour vous éviter un chargement long et fastidieux, et de plus peu agréable, CNN a été retapé... Pour les puristes, téléchargez le ici, c'est pas que c'est gros mais ça ralentissait tellement le chargement de la page...

Si vous ne disposez pas des polices adéquates (c'est à dire si la police que vous voyez est tout à fait banale dans le style Times New Roman...) pour ce document ou ce site, vous pouvez les télécharger...

 

 

N°1 Décembre 1997

C.N.N

Le petit canard de la rue Foch

"Unique, stupide, marrant et inutile"

 

A comme : Accordeur,

 

Nous exclurons de cette définition tous les accordeurs du dimanche qui ne sont autres que la plupart des musiciens d'orchestre s'accordant (paraît-il) avant le début d'une représentation pour jouer faux ensuite (et ceci pour la plupart des orchestres de province).

Nous parlerons ici de ces drôles de bonhommes qui passent des heures (sauf au Conservatoire de Perpignan où ils ne passent jamais) devant un clavier en tapotant dessus et en tournant de petites chevilles. Comme nous ne l'avons pas dit plus haut, ces étranges personnages sont forts rares, et bienheureux celui qui en a déjà croisé un. Si ces personnes sont d'un naturel calme et généreux, il n'en va pas de même pour leurs factures.

 

"Accordeur, un métier d'avenir !"       Furax

 

 

A comme : Alto,

 

Instrument de musique ou plutôt instrument de torture à 4 cordes frottées.

Au conservatoire de Perpignan, ils sont en quantité négligeable et de qualité négligeable. (médiocre ? Non, pire !!!)

L'alto, quand il est bien camouflé, ressemble, à s'y méprendre, à un violon. Mais approchez un peu et écoutez attentivement. Dès la première note, on s'aperçoit, à la fausseté du son, à sa pâleur,  son timbre rugueux et désagréable, que cela ne peut être un violon.

A l'écoute d'un trait d'orchestre bien écorché par un altiste nullement motivé (comme tout altiste), on est sûr que cette chose n'est pas comparable à ce magnifique et virtuose instrument qu'est le violon. L'alto est une pâle imitation d'un noble instrument, ce n'est qu'un violon estropié, un moignon de violon, et c'est pour cela qu'il faut le mépriser. 

"Torture au bout de la corde"                Otto Von Krieg

 

 

 

Pendant ce temps, à Perpignan...

 

L' Harmonie du conservatoire de Perpignan est à l'image de la ville sans entretien : pourrie.

Nous ne ferons aucune remarque sur les oreilles de son chef. Parlons de la vraie cause de délabrement de cet "orchestre" : les INSTRUMENTISTES.

De prime abord, écoutons un accord (dit "parfait"). Miracle, toutes les fréquences de 20 à 20000 Hz sont audibles. Quel est l'instrument en cause ? Pas les altos, il n'y en a pas (heureusement!), alors, à priori, les flûtes. C'est l'instrument le plus faux qui n'ai jamais été créé. Mais, objectivement, on ne peut pas rendre responsables les flûtistes de toutes ces catastrophes. Même en possédant l'instrument le plus faux de l'orchestre, un soupçon d'intelligence est nécessaire pour arriver à un tel degré d'horreur.

Non, nos humbles flûtistes sont aidés par les autres instrumentistes tel que les clarinettistes dont les anches multi-centenaires qu'ils utilisent sont incapables de tenir un son dit "musical". Nous ne ferons pas cas des casseroles, euh... des hautbois, que l'on entend heureusement pas au milieu de ce fouillis sonore. On rappellera à toutes fins utiles aux différents cuivres de ne pas jouer Mission Impossible pendant les solos de casseroles.

En résumé, les harmonies ne sont dignes que de jouer de la musique contemporaine où ni la hauteur des sons ni leurs durées ne sont importantes (et encore...).

"L'art, Monique, c'est faux..."          Moi

 

 

 

Divers

Nous venons d'apprendre que Mr ANDRE Bertrand vient d'attraper un rhume et que de ce fait, trois paquets de mouchoirs vont disparaître d'ici 2 jours.

La bombe atomique annoncée pour cette semaine ne tombera finalement que la semaine prochaine près du kiosque à journaux de la place Arago.

Le petit Xavier a un trou à sa chaussette gauche.

La date du jour de l'an a été avancée au 28 décembre 1997 pour des raisons qui permettraient à l'Etat de faire plus de 46 Mf d'économie en 1998.

Nyartaletotep

 

 

 

Le feuilleton

Dans mes jeunes années, quand j'étais encore un vieillard, chaque matin je comptais les abeilles de mes ruches. Un jour, je vis que la plus belle avait disparue. A cheval sur mon coq, je partis à sa recherche. Je traversais la mer et rencontrais un homme qui labourait son champs. A sa charrue était attelée mon abeille. L'homme me la redonna et m'offrit un sac de millet. Mais tandis que je chevauchais vers la maison avec mon coq qui se reposait derrière, le millet tomba du sac.

A suivre...

 

 

 

Il l'a dit:

"Si la fortune vient en dormant, ça n'empêche pas les emmerdements de venir au réveil."

Pierre DAC

 

 

C.N.N offert par I.N.E S.A du groupe T.I.N.C au capital de trois poireaux et une courgette. Siège social : ici. Distribution exclusive (et très sympathique) : Pizzas Lorentino