L'origine de cette ancienne paroisse paraît remonter au 6ème siècle. Elle est devenue commune indépendante en 1790.
Si le centre ne nous intéresse pas dans notre promenade, sauf à aller s'approvisionner à la cidrerie locale, une des plus réputées de Bretagne sinon de France, ses hameaux et sites, essentiellement situés en bord de Rance ne manquent pas de charme.
Au Moyen-Age, les rives de la Rance étaient couvertes de vignes produisant un vin local. Concurrencé au 15è siècle par les vins du midi, ce breuvage disparut petit à petit de même que les vignobles. Plus tard, il fut remplacé par le champagne breton : le cidre. Ramassées de septembre à janvier, mises en tas, les pommes étaient mûries jusqu'à pourrissement. Elles étaient ensuite broyées par une ou deux roues tirées par un cheval. Etalées par couches régulières séparées par un lit de paille elles étaient ensuite pressées au moyen d'un pressoir mécanique manié par un ou deux hommes. Le jus recueilli était mis à fermenter dans des tonneaux et ce n'est qu'ensuite qu'il était mis en bouteilles.
Mais toute la récolte n'était pas destinée à être
transformée en champagne breton : nombre de
récoltants attendaient avec impatience le
Pleudihen dont l'histoire est principalement basée sur son passé maritime s'est tournée, après la disparition de ses derniers bâteaux, vers une agriculture locale. Au cours des années se sont développés des vergers à pommes mais l'expansion de sa cidrerie devenue importante fait également le bonheur des propriétaires de vergers des communes de la région. Elle a d'ailleurs été érigée en coopérative dénommée "Les Celliers Associés" et commercialise ses produits sous la marque "Val de Rance".
Si vous avez suivi notre itinéraire depuis le début, vous saurez que notre prochaine étape se situe au voisinage du château de Quincoubre, à la Chapelle de Mordreuc, une des douze chapelles que compte la commune mais avant tout un hameau d'un charme indéniable ...
