Le départ, partie 5

William, lui, s’est retrouvé dans les bras de Maggie Scully qui s’occupe de son petit-fils comme si c’était son fils. Maggie Scully a perdu déjà une fille et avec William, elle retrouve l’instinct maternel qu’elle a presque oublié. Elle était si heureuse d’avoir William et en même temps très triste en pensant à Dana. Maggie a aussi peur de ne plus jamais revoir sa seule fille qui lui reste et ce bébé lui donne la force de continuer à espérer et à se battre dans cette vie si cruelle.

Maggie se dit qu’elle l’élèvera seule s’il le faut, mais William aura une famille ! Il ne sera pas seul lui. Maggie n’est pas si seule que ça d’ailleurs car depuis l’enlèvement de Scully et Reyes, il y a en permanence deux agents du FBI qui doivent les protéger 24 heures sur 24. Ce n’est qu’une maigre consolation surtout que ces deux agents sont du type «armoire à glace» c’est-à-dire des grands hommes très balèzes et qui n’avaient pas tellement envie de parler aux autres personnes. Ils sont là pour les protéger, elle et William, un point c’est tout. Les sentiments que puissent éprouver Maggie, ils s’en contrebalancent, c’est pas leur job de pomponner quelqu’un. Maggie supporte mal cette situation d'avoir en permanence ces deux hommes avec elle. Maggie aurait préféré être seule, mais sous les recommandations de Skinner qui est venue la voir personnellement Elle accepte cette protection rapprochée après avoir parler et utiliser de longues minutes de négociation pour sa propre sécurité et pour celle de William.

Maggie est prête à tout endurer pour éviter de perdre son unique petit-fils, elle ne veut pas que d'autre gens extérieurs à la famille s'occupent de lui dans un lieu qui ressemble plus a une prison qu'a autre chose. William vit donc avec Maggie dans un cadre agréable et dans une jolie maison pour lui permettre de s'épanouir tous comme un autre enfant.

Bureau du Directeur adjoint Skinner - 10 H 00 AM.
Skinner et Doggett s’assoient au bureau sans un mot. Aucune parole n’a été prononcée par les deux hommes depuis leur entrée dans la voiture qui les a amenés au FBI. Après quelques minutes passées en tête-à-tête avec Doggett, Skinner rompit le silence qui pèse lourdement dans la pièce.

- Bon… maintenant dit-moi Agent Doggett, pourquoi vous n’êtes pas venu au bureau depuis quelques jours ?

Rien pas un mot ne sortit de la bouche de Doggett, c’est comme un pantin articulé. Doggett s’est fait amener de force par Skinner et il reste là, figé à fixer le néant. Le corps de Doggett est présent oui, mais pas son esprit qui se balade s’en doute ailleurs. Un grand coup de point s’abat sur la table, ce qui fait sursauter Doggett et il sortit de la torpeur dans le laquelle il a plongé son esprit et ses pensés. C’est Skinner qui a frappé sur la table pour justement avoir une réaction de la part de Doggett et il décide aussi d’élever sa voie.

- Vous allez me répondre ! Où vous voulez aussi que je vous frappe ?

- Je vous l’ai dit avant… je démissionne…

- Pourquoi ?

- J’ai commis une erreur impardonnable.. je suis nul…

- Bon, ça suffit comme ça maintenant ! Ce n’est pas vous qui êtes à la cause de l’enlèvement de l’agent Scully et de Reyes ! Elles étaient deux dans cette pièce ! Elles auraient très bien pu s’en sortir seules ! Et vous le savez. Arrêtez de vous culpabiliser bon sang ! Vous n’y êtes pour rien ! Vous devez essayer de les retrouver…

- Mais je ne sais pas où elles sont…

- Allez commencer par inspecter la maison de ce Harry Farrell… c’est un ordre agent Doggett

- Bien monsieur

Doggett se lève et veut sortir du bureau de Skinner qui se lève aussi. Skinner bloque la porte et se met devant Doggett. Skinner lui pose alors une autre question qui lui trotte dans la tête depuis un moment.

- Dit-moi Agent Doggett, vous ne vous êtes pas mis dans un état pareil que parce que vous avez commis une faute professionnelle où je me trompe ? Ill a autre chose aussi non ?

Après quelques instants, Doggett se met enfin à parler. Il se dit en lui-même "après tout… qu’il sache tout…"

- Vous avez raison Skinner… J’ai peur de ne plus revoir Scully et surtout Reyes….

- Vous l’aimez ? N’est ce pas ?

- Oui… c’est vrai… mais elle ne le sait pas…. S’il vous plait n’en parlez à personne…

- D’accord… je comprends mieux maintenant la raison de votre état… écoutez... je ne vous laisserai pas tomber. J’aime bien Scully et Reyes en tant qu’ami bien sur et moi aussi je veux les retrouver. Je viens avec vous.

- Merci.

Doggett essaie d’esquisser un léger sourire puis il sortit avec Skinner du bureau pour aller direction l’appartement de ce Harry Farrell.

Lieu inconnu - quelques minutes plus tard.
Il fait chaud, le vent souffle légèrement comme une petite brise. Scully s’avance sur la plage de sable fin sous la lueur d’un soleil couchant. À ses côtés, se trouve William qui apprend à marcher. Scully est rayonnante de beauté et elle a un large sourire en voyant les progrès de son petit William. Scully lâche la petite main de William qui fait quelques pas seule pour la première fois de sa vie. Il tombe un peu plus loin dans les bras de celui que Scully aimait autant que son fils, c’est-à-dire Mulder qui lui aussi rayonne de bonheur. Mulder prend William dans ses bras et rejoint Scully. Ils sont si heureux tous les trois, Scully a tout du bonheur, un fils et un mari qu’elle aimait. Mulder et Scully s’embrassent passionnément puis William lui aussi est couvert de câlins par nos deux tourtereaux.

Un cri soudain fait revenir Scully à la sombre réalité, elle est toujours prisonnière sur cette table d’expérimentation extraterrestre. Ce n’est qu’un rêve… un si beau rêve… Scully aurait préféré que se soit la réalité car l’endroit où elle est ressemble plus au pire des cauchemars… Un cauchemar sans fin qui ne s’arrêtera jamais. Et voilà, elle est à nouveau reprise et frayeur en pensant à ce que les extraterrestres vont lui faire endurer à elle et à Monica Reyes. Les cinq extraterrestres sont encore présent dans la pièce. Scully ne sait pas du tout combien de temps elle a dormis, ni quel jour on était. Elle a complètement perdu la notion de temps et de l’espace. Elle est étendue là, attachée à des sangles en attendant que ses extraterrestres bourreaux lui fassent encore une de leurs expériences horribles.

Scully a décidé maintenant de se battre pour William, pour Mulder et pour sa famille. C’est fini ces plaintes de ses dernières heures. Maintenant Scully a décidé d’être forte et de résister aux extraterrestres. Justement un de ses extraterrestres s’approche de Scully pour la dévisager. Dans les yeux de Scully la peur a disparu, elle a de la rage et de la colère maintenant. La rage de survivre à tout pris. Un nouvel appareil en métal s’approche du ventre de Scully et un scalpel en sorti. Scully se débat alors en leur disant qu’ils peuvent tout faire, tant qu’elle soit en vie. Elle se bat, fini les pleurs et les cris de douleurs, maintenant ils entendront plus que des cris de rage.

Une piqûre s’enfonce dans son ventre puis Scully se sent partir dans la brume. Scully est consciente, mais elle est comme quelqu’un qui est saoul et ivre, elle somnole. Le scalpel commence à lui ouvrir le ventre au niveau de son utérus. Scully voit tout, mais elle n’a pas mal sans doute, l’effet anesthésique qu’elle a eu de la piqûre. Un endoscope entre ensuite dans l’utérus et Scully voit sur un écran de contrôle l’intérieur de son propre corps. Du sang s’écoule aussi et sort doucement du ventre ouvert. Les extraterrestres cherchent sûrement quelque chose dans le corps de Scully mais quoi ? Ils la trifouillent dans ses propres entrailles. Quelle horreur ! Et quelle sensation désagréable! Ses questions et ses pensés tournent dans son esprit puis Scully se sent partie, elle finit par s’endormir complètement.

Dans l’autre pièce Reyes est couchée sur le ventre et les sangles métalliques la tiennent fermement. Reyes non plus n’a pas baissé les bras et continue à se débattre pour essayer de s’enfuir, mais rien n’y fait. Ses sangles sont trop puissantes pour Reyes et elle n’arrive pas à se détacher. Une machine sortie de nul part et se calle au niveau de la nuque de Reyes. Elle sent en premier une piqûre qui la fait divaguer tout comme Scully, puis une sonde métallique se pose sur sa nuque. La sonde perce son épiderme puis une petite puce descend par un tuyau et va se loger au niveau de l’incision qui a été crée sous sa peau.

Quand s’est fait, des données s’affichent sur l’écran de contrôle. La puce est opérationnelle et la sonde se retire de la nuque de Reyes. Le liquide transparent et visqueux des extraterrestres rebouche la petite incision faite par la sonde, ne laissant qu’une infime cicatrice. Cette marque est laissé par les extraterrestres pour repérer les humains déjà enlevés précédemment, ils constituent ainsi une base de donnée générale des terriens. La sonde se déplace et s’arrête au bas du dos de Reyes, au niveau de ses reins. La tige métallique s’enfonce cette fois-ci profondément dans la colonne vertébrale de Reyes qui comprend immédiatement que les extraterrestres lui fait subir une sorte de ponction lombaire. Reyes sait les conséquences, si elle bouge pendant cette intervention, une paralysie à vie des membres inférieurs de son corps. Reyes décide de se tenir tranquille, elle n’a pas du tout envie de finir sa vie dans une chaise roulante. La sonde absorbe une quantité de liquide transparent qui constitue la moelle épinière de Reyes puis se retire doucement. Il est tant car malgré la piqûre d’anesthésique, cette ponction lui fait atrocement mal. Elle est soulagée quand enfin cette foutue sonde s’en va pour du bon. À nouveau le liquide miracle extraterrestre reboucha aussi le trou fait par cette sonde et Reyes ne ressent plus aucune douleur. Elle aussi se dirige dans les songes et rêveries divers et s’endormie profondément.

Appartement de Harry Farrell - 11 H 00 AM.
Skinner et Doggett arrivent dans l’appartement de Harry Farrell qui évidemment est désert. Skinner envoie Doggett fouiller la chambre de Harry tandis que lui fouille méticuleusement le salon et les autres pièces. L’appartement a déjà été fouillé par la police et rien n’a été trouvé sur place. Aucun indice et aucune piste valable pour retrouver trace de Harry Farrell. Mais Skinner qui est décidé coûte que coûte à retrouver Scully et Reyes recherche à nouveau des indices dans cet appartement.

Toutes sortes d’objets sont entreposées ça et là, mais rien qui ne puisse servir à l’enquête en cour. Après une bonne heure qui reste infructueuse Skinner s’essaie sur le divan. Il s'en veut le pauvre Skinner d'avoir envoyé Scully sur cette affaire. Si il avait su ou pensé ne serait-ce que quelques secondes aux conséquences de son geste." Envoyer Scully mais que je suis bête ! " se dit-il en lui-même.

Skinner n'a pas pensé que cette affaire et que Harry Farrell sont si dangereux. Il sait dans quelle état était Scully et qu'elle voulait la paix maintenant. Skinner avait pensé qu'en donnant ce travail à Scully ça lui changerait les idées et qu'elle serait moins triste et qu'elle penserait à autre chose qu'à ces soucis quotidien. Skinner pèse aussi en lui-même les conséquences désastreuses du nouvel enlèvement de Scully par les extraterrestres. Coûte que coûte Skinner la retrouvera, il se l'est juré à lui-même.

Skinner est entrain de chercher une solution dans sa tête pour retrouver Scully et Reyes. "Ah oui Reyes… si jeune… et je l'envoie sur une affaire dont elle a pas l'habitude ni d'expérience… mais qu'est ce qui m'est passé par ma tête ?" Skinner se pose une multitude de questions qui restent sans réponse.

Son téléphone cellulaire le fait sursauter et après avoir raccrocher, il va chercher Doggett dans la chambre. Skinner est surpris car Doggett se retrouve au milieu de la pièce comme une statut de glace. Doggett n’a pas bougé d’un centimètre depuis qu’il a pénétré dans la chambre de Harry Farrell. Il est complètement terrorisé et a repris l’expression qu’il a eue auparavant dans le bureau de Skinner.

L’esprit de Doggett s’est à nouveau enfuit de sont corps, il pense à tout ce que les extraterrestres peuvent faire subir à Scully et Reyes. Doggett a peur, très peur de retrouver des cadavres. Doggett ne voit plus la chambre de Harry Farrell, lui, il voit Scully et Reyes retrouvées mortes dans un bois.

Dans son délire paranoïaque, Doggett doit s’approcher pour identifier les corps des deux agents, mais il ne peut pas. Il se retrouve à nouveau dans la même situation que quand il avait eu la vision de son fils mort et qu’il devait aller le voir pour l’identifier. Dans sa tête se mélangent les deux images, celle du cadavre de son fils et celle des cadavres de Scully et Reyes. Son esprit fait voir à Doggett ce qui craint le plus et cette vision l’a complément terrorisé. Doggett ne peut pas supporter de voir sa grande amie et collègue Monica Reyes à l’état de cadavre putréfié. C’est la vision de l’horreur absolu pour Doggett, il n’arrive plus à penser qu’à cela.

Skinner passe sa main devant les yeux de Doggett pour susciter une réaction de sa part, mais sans résultat. Skinner compris que Doggett est à nouveau parti dans l’infini de ses songes morbides et il décide de le secouer vigoureusement pour le faire revenir à la réalité. Quelques secondes suffisent à Doggett pour qu’il reprenne ses esprits, il est de retour parmi les vivants enfin.

Doggett regarde fixement Skinner d’un air terrorisé et surpris. Il ne sait plus où il est et ce qu’il faisait ici. Après avoir regardé autour de lui, il se souvient qu’il est venu dans l’appartement de Harry Farrell pour chercher des indices ou des preuves du passage de Scully et de Reyes ici. Skinner dit alors qu’il vient de recevoir un appel très important …"Elles ont été retrouvées ! .." Doggett compris tout de suite que Skinner parle de Scully et Reyes. Doggett demande alors où elles sont en espérant fortement que se ne sera pas à la morgue. Skinner le rassure tout de suite en lui disant qu’elles sont vivantes et qu’elles sont à l’hôpital de Washington.

Le Départ, partie 6
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