UNE FIN PEUT EN CACHER UNE AUTRE (3/3)
PARTIE 2

HÔPITAL

Scully et Mulder sont assis en face du bureau du médecin, celui-ci regarde attentivement les photos extraites de l'échographie et épluche le dossier de Scully. Le silence est insoutenable pour les deux agents, Scully tend la main à Mulder.

Médecin : Bon, et bien c’est un magnifique petit garçon en bonne santé et bien formé, que nous voyons ici. Il n’y a aucun soucis à avoir. Dans un peu plus de deux mois vous serez enfin libérée Dana. Je vous laisse la cassette vidéo, ca fera un souvenir pour le p’tit bonhomme.

Mulder et Scully se lèvent et saluent le médecin.

Une semaine plus tard
Appartement de Mulder

Scully est assise dans le canapé entrain de regarder un film, pendant que Mulder est parti faire les courses. Elle est surprise par des coups de poing sur la porte. Péniblement elle se lève, et se dirige vers la porte.

Scully : Agent Doggett Bonjour
Doggett : Bonjour agent Scully, excusez moi de vous déranger.
Scully : Non, non, entrez je vous en pris.

Derrière lui elle referme la porte et le conduit vers le canapé.

Scully : Que vous arrive-t-il agent Doggett ? Vous n’avez pas l’air d’aller.

Doggett : Non ca va. Enfin ca pourrait mieux aller. Vous…vous êtes ravissante, décidément la grossesse vous va de mieux en mieux. C’est pour bientôt non ? Son sourire est marqué par une tristesse inexplicable.

Scully : Oui, encore deux mois. Alors pourquoi êtes vous de retour à Washington. Comment va votre femme et votre fils.

Doggett baisse la tête sur les dernières paroles de Scully. Mulder rentre dans l’appartement, surpris de voir Scully en compagnie de Doggett, il pose a même la terre les paquets.

Mulder : Dana ? Agent Doggett ?
Scully : Mulder, l’agent Doggett vient juste d’arriver. Viens.

Mulder s’assoit près de Scully après avoir donné une poignée de main à Doggett.

Le récit de Doggett laisse Mulder et Scully sans voix. Scully se lève et se dirige vers la salle de bain.

Mulder : (suivant Scully du regard) Agent Doggett, je ne sais pas quoi vous dire, je suis sincèrement désolé. Si nous pouvons faire quelque chose.

Doggett : Je vous remercie, mais vous ne pouvez rien pour moi, personne ne peut plus rien.

Quelques minutes s’écoulent sur les dernières paroles de Doggett. Mulder se retourne croyant avoir entendu Scully revenir. Rien, personne.

Mulder : Excusez moi je vais voir ce que fait Scully.

Doggett répond d’un signe de la tête. Mulder se dirige vers la salle de bain, n’y trouve pas Scully, se dirige vers la chambre où il trouve Scully assise sur le bord du lit un mouchoir à la main. Mulder s’approche doucement s’assoit près d’elle et lui frotte le dos de la main.

Mulder : Dana ?

Scully ne répond pas. Mulder avec sa main lève le menton de Scully.

Mulder : Ma puce ! qu’est qu’il y à. Pourquoi tu pleures ?
Scully : Pour rien, c’est stupide.
Mulder : Aucun sentiment est stupide, ils sont simplement ressentis et vécus différemment, selon la personne. Alors, parle moi !

Scully : j’ai honte, je suis entrain de pleurer là dans mon coin au lieu d’être entrain de réconforter mon ami. Mais son histoire m’a fait peur, j’ai peur que ca nous arrive aussi. A notre fils. Si il lui arrivait quelque chose maintenant, ou dans un an ou même dans 10 ans, je ne m’en remettrais jamais.

Mulder : Dana, on ne peut prévoir l’avenir, c’est…

Scully : Oui, mais pourquoi donner la vie si c’est pour la voir partir après. Je voudrais tellement voir de quoi demain sera fait.

Mulder : Je sais, mais crois tu que ta vie se doit d’être vécue si tu savais tout ce qui allé se passer avant même que cela se produise. On ne peut pas prévoir ce que demain nous offrira, et tant mieux, sinon il n’y aurai plus de bonheur, et le malheur, même aussi terrible que soit-il est là pour renforcer la personne. Et je te promets que rien n’arrivera a notre fils et que nous trouverons un moyen de sauver celui de John.

Mulder fait un baiser sur la joue de Scully et se dirige vers le salon.

Mulder : John vous êtes notre invité, vous pouvez rester chez nous le temps que vous voulez.

Doggett : Merci.

Pendant une semaine, Scully recherche un moyen de sauver le fils de Doggett, mais toutes les thérapies ne peuvent rien pour lui, elles ne pourront que le maintenir en vie 10 ans tout au plus sans lui enlever la douleur physique et morale. Son mal est inconnu, une sorte de tumeur s’est développer sur la parois de son cœur et sur les artères principales, une transplantation est impossible. Le dimanche soir, le portable de Doggett sonne.

Doggett : Oui ?

Voix : Mr Doggett, Dr trunch. Je vous appelle, car votre fils vient d’être amené dans le service de réanimation pédiatrique. Silence Il… il faudrait que vous veniez le plus rapidement possible. Je suis désolé…votre fils n’a plus que quelques jours à vivre, il serait bon pour lui et pour vous que vous soyez là pendant qu’il est encore éveillé. Silence Je suis sincèrement désolé.

Doggett : Moi aussi. Merci docteur.

Doggett se tourne vers Mulder et Scully. Le silence se pose.

HÔTEL
21h30

Marita : Notre agent vient de me donner ces photos.

Krycek regarde les photos. Je ne comprend pas elle n’aurait jamais du aller aussi loin dans sa grossesse, normalement le fœtus aurait du s’éveiller au bout de six mois.

Marita : Oui il n’y à pas que cela, regarde celle-là, Mulder est encore en vie. Je ne comprend plus rien, notre plan est complètement foutu. Il devait être mort depuis longtemps. Si sa maladie ne l’a pas tué comme prévu, il mourra en essayant de sauver sa femme, enlevée par un couple qui voulait prendre son enfant

.LIEU INCONNU

Jeffrey Spender arrive avec des photos à la main. Elles montrent Scully et Mulder sortant de l’hôpital.

Jeffrey : Marita et Krycek, nous on trompé, ils devaient nous débarrasser de Mulder et de Scully mais rien n’a été fait. On aurait du s’en douter.

CGB : (toujours alité) Non Jeffrey je ne crois pas, leur plan à du être déjoué par quelqu’un, par l’agent Scully je suppose. Fais les venir, pour que nous organisions un autre plan pour nous débarrasser de Mulder.

New York

Doggett suivit de Mulder et de Scully se dirige vers l’hôpital où son fils est traité. Dans le couloir il est interrompu par sa femme.

Jeanne : (en larmes) Comme d’habitude tu n’as pas été là pour ton fils. Il t’a réclamé je ne sais combien de fois.
Doggett : Il est… il est mort ?
Jeanne : Non John il vient de tomber dans le coma, mais c’est la même chose, maintenant c’est juste une question de jours.

La femme de Doggett passe près de lui en le bousculant et se dirige vers les toilettes. Doggett s’approche de la fenêtre et voit son fils dans un lit bulle qui le protège de toutes bactéries qui seraient fatales pour lui. Mulder s’approche de lui, et pose une main sur son épaule.

Mulder : Allons voir le médecin pour lui expliquer.

Doggett, Mulder et Scully un peu à la traîne à cause de son gros ventre marchent dans le long couloir.

Lieu inconnu

Marita et Krycek arrive dans la pièce où se trouve le lit de l’homme à la cigarette.

CGB : Bonjour à tous les deux. Marita, vous ne nous l’aviez pas dit. Félicitations.
Marita : Je vous en pris, arrêtez, vous en avez rien à foutre de ma grossesse.
CGB : Je suis triste de voir le peu de considération que vous me portez tous les deux, surtout avec tous ce que j’ai fait pour vous.
Krycek : Arrêtez, vous nous avez apporté que des ennuis.

Jeffrey : Allons, vos éternelles disputes ne sont pas le but de votre venue. Nous venons de recevoir c’est photos. Apparemment Mulder est toujours en vie.

Krycek : Oui, nous le savons, mais ne vous inquiétez pas nous avons trouvé un autre moyen de nous débarrasser de Mulder et de sa collègue.

CGB : NON (Il tousse) non, tuez l’agent Mulder mais rapportez moi Scully ici. Elle mettra au monde son enfant " notre sauveur " ici. Après nous pourrons la tuer. Mais dépêchez vous. Sa grossesse voit bientôt son terme et ma vie aussi.

UNE FIN PEUT EN CACHER UNE AUTRE (3/3), PARTIE 3
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