À TOUT JAMAIS, PARTIE 2
BUREAU DU DOCTEUR DANA SCULLY
Scully : Je croyais que vous étiez reparti chez vous ! Washington cest ça ?
Mulder : Oui cest ça. En fait je ne me sentais pas dattaque pour reprendre lavion, alors jai pris quelques semaines de vacances. Je me suis installé dans un hôtel pas très loin.
Médecin : Alors voyons cette vilaine blessure !
Mulder sassoit sur la table dauscultation, enlève sa veste et retire son tee-shirt. Le mouvement de ses bras lui déchire une petite grimace.
Medecin : Que se passe til ?
Mulder : Rien ça tire sur les fils de sutures quand je bouge le bras.
Scully sapproche de lui, le contact de la peau nue du torse de Mulder sur ses mains la fait frémir et crée en elle des sensations très lointaines. Elle observe les mouvements fluides et réguliers de la respiration de Mulder. Ses abdominos qui se contractes à chaque respiration.
La main de Scully sur sa peau nue, le fait sursauter, mais sa chaleur qui en dégage, une chaleur si aimante lui bouleverse lintérieur de sa chaire.
Une atmosphère lourde englobe les deux personnes et se répercute dans toute la pièce.
Scully pose ses yeux dans ceux de cet étranger qui nest rien quun simple patient pour elle. Mais chaque mouvement de respiration font effleurer la main de Scully sur le torse de Mulder, une sorte de caresse qui dégage de nouvelles sensations pour les deux êtres.
Leurs yeux sont maintenant rivés lun dans lautre, plus rien que lautre. La main toujours sur le torse. Plus un bruit à par la respiration de lautre et ses propres battements de curs. Scully bouleversée par ce qui se produit est interrompue par la sonnerie de son téléphone.
Scully : Oui euh Mr pertican oui il est dans la chambre 325 oui
Ses yeux recherche l'éclat de la peau de Mulder, mais ils rencontrent à nouveau les siens, elle rabaisse aussitôt la tête.
Scully : Donnez lui du krospignum 5cc/mn.
Scully retourne ausculter Mulder. La suite de l'auscultation se fait sans accroche ni regard troublant. Elle lui prescrit une liste de médicaments pour radier son infection.
Mulder : Je voulais savoir si
si il était possible davoir quelquun qui vienne maider, et me soigner?
Scully : Oui, il faut simplement voir quelle infirmière est la moins occupée.
Mulder : Non
non en fait je pensais à vous. Je
je connais personne dautre ici à part vous.
Scully : Je comprend bien mais vous savez mon emplois du temps et surchargé en ce moment.
Mulder fait un signe de la tête pour lui faire voir quil comprend.
LE LENDEMAIN
Mulder est dans sa chambre dhôtel, il est interrompu de sa conversation téléphonique par quelquun qui sonne à sa porte.
Mulder : (au téléphone) Euh excuses moi Diana mais je dois raccrocher. Quelquun vient de frapper à ma porte. Oui oui moi aussi bye
Mulder ouvre sa porte et aperçoit Scully.
Scully : Bonjour
je passais par là et je voulais savoir comment ça allé aujourdhui.
Mulder : ça va. Mais entrez je vous en pris.
Timidement Scully entre dans la chambre. Troublée et tétanisée par le fait de se retrouver seule dans la même pièce que cet homme qui la trouble, Scully revêt sa blouse en jouant au medecin.
Scully : Enlevez votre tee-shirt je vais regarder.
Mulder sexécute. Après quelques minutes dauscultation très professionnelle, Scully refait le bandage de Mulder. Le contact de sa peau lui donne des décharges qui partent du bouts des doigts et qui arrivent dans sa tête. Après avoir fait un petit tour dans son coeur. Elle sent le souffle de Mulder dans son cou alors quelle termine avec hâte son pansement.
Une fois fini elle se redresse et rencontre les yeux de son patient. Arrêtée dans son mouvement par cette rencontre inattendue Scully nose plus bougée ni le corps, ni les mains toujours sur le corps de Mulder ni ses yeux toujours dans les siens. Leurs bouches sont si proches mais un mur les gène, un mur de retenues socio-personnelles, qui les rattachent vers une autre personne ;
BIP BIP Scully décroche son regard, pour regarder son bippeur.
Mulder se lève et remet son tee-shirt.
Scully : Il faut que jy ailles on mattend à lhôpital.
Mulder : (fait un oui de la tête) Est ce
est ce que je vais vous revoir ?
Scully : Euh euh je non non je suis comblée dans ma vie de couple. Mon ami et moi vivons ensemble depuis 8 ans. Et
Mulder : Je sais je sais mais, juste un restaurant pour pour vous remercier remercier de mavoir soigné.
Scully : Mais cest mon travail de soigner des gens qui sont blessés.
Mulder : Sil vous plaît ? Je ne voit rien derrière ce dîner. Je veux juste passer un moment avec vous.
Scully : Daccord
je
`
Mulder : Ce soir, vous pouvez non ?
Scully : Je agrr ok pour ce soir je vais marranger. Je viendrais chez vous vers 20h00 Après mon service.
Mulder : Daccord.
Scully sort de la chambre sous le regard émerveillé de Mulder.
Comment agir pour ne pas faire ce que ses sentiments vous disent justement de faire. Toute la journée, Scully repense à ce quelle avait fait. Elle avait accepté un rendez-vous avec un homme quelle ne connaissait pas, mais qui lattire inexorablement comme si ils étaient fait pour se rencontrer. Son corps. Cette image la harcèle depuis plusieurs jours. Elle ne la quitte pas. Sa tête et son coeur vont à lencontre de ses positions sociales. Comment peut-elle aimer quelquun réellement si elle pense à quelquun dautre? Est ce que lamour est mortel comme les êtres de chaire ? Est-ce le coup de foudre qui vient de se produire entre nous, est ce le grand amour, ou est ce simplement mon âme sur.Toute ces questions se répercutent dans sa tête.
LE SOIR
Scully arrive devant la porte de la chambre de Mulder. Elle ne sait plus, elle est incapable de penser. Ses sentiments sont en luttes perpétuelles entre ceux quelle ressent pour cet inconnu et lamour pour son compagnon. Mais est ce ça la vérité. Nest-ce pas plutôt le contraire. La peur de faire du mal à la personne que lon a aimé et la peur davoir perdu cet amour qui était si beau et si grand dans ses premiers jours. Une force inexplicable, lattire vers cet homme, mais pourquoi, pour quelle raison ?
Scully frappe à la porte et entre dans la chambre après que Mulder lui ai ouvert.
Mulder : Bonsoir.
Scully : Bonsoir.
Mulder : Je je suis désolé, mais mais je me suis prit trop tard pour réserver une table dans un restaurant.
Scully : Oh ! !
Mulder : Mais jai commandais chez un traiteur, ça ne devrait plus tarder. Mais on peut aller prendre un verre quelque part ?
Scully : oui.
Scully et Mulder se dirigent vers un pub juste en face de lhôtel.
Mulder : Alors parlez moi de vous
Scully : Oh il ny à pas grand chose à dire, vous savez... Je suis issue dune famille de 4 enfants. Mon père était dans la marine et toute la famille suivait les bons vouloir des mutations. Et je crois que durant toute mon enfance jai essayé de m opposer à cette autorité. Je faisais toute les bêtises quil y avait à faire. Je crois en fait que je suis attirée par l'autorité de l'homme mur et puissant et je crois que cest sur ce critère que jai fait mes choix amoureux. Et je ne peux pas dire que ce soit une réussite.
Mulder : Mais vous êtes avec le même homme depuis 8 ans, non ?
Scully : Oui, mais je ne crois pas que ça rentre pas dans ma plaidoirie.
Mulder : Comment ça ?
Scully : Jai rencontré Daniel, lors de mes études.
Mulder : Oui cest fréquent que des couples détudiants se fassent pendant les années de fac.
Scully : Oui mais Daniel était mon prof.
Mulder : Ah ! oui je comprend mieux.
Scully : Jai toujours régit ma vie en fonction dhommes avec une influence importante sur moi. Jai limpression de navoir jamais vécu pour moi. Jai limpression qui me manque quelque chose dans ma vie!!! (elle réfléchie) Non laissez ça cest stupide.
Mulder : Non, non au contraire, cest très bien si vous avez réussit à comprendre ce qui nallait pas. Maintenant il faut que vous trouviez le moyen de résoudre les problèmes qui vous tracassent tant.
Scully : Et vous alors ?
Mulder : Quoi? Moi??
Elle hausse les épaules en même temps que ses sourcils.
Mulder : Oh la!! ma vie na rien de très extra-ordinaires. Je suis issu dune famille complètement décomposée depuis la disparition de ma jeune soeur. Aujourdhui je suis un agent du FBI, reclut, marginal surnommé Fox le Martien par mes collègues. Je travaille sur des affaires dites non-classées, qui ne peuvent être expliquées par des faits logiques et scientifiques. Cest toute ma vie c'est affaires, je nai rien dautre.
Scully : Vous ne vivez pas de relation amoureuse.
Mulder : Oh jai effectivement quelquun mais cest un peu comme vous. Nous avons ouvert ensemble le bureau des affaires nonclassées ça fait aujourdhui 9 ans. Mais nous essayons de faire des compromis et (il réfléchit) non il ny à plus rien entre nous à part les vielles habitudes et la peur de faire mal à l'autre.
Scully sourit et hoche de la tête en signe de compréhension.