L'ENFANT NAÎT DE L'HOMME QUI SE MEURT (2/2), PARTIE 2

Scully la remercie et s'assoie dans le canapé.

Elle repense aux nombres de fois que Mulder et elle avaient été assis sur ce canapé, angoissant avant d'être convoqués par Skinner.

Skinner: Agent Scully!

Scully se lève et se dirige vers le bureau de Skinner. Quand elle y pénètre elle remarque la présence d'un homme : la quarantaine, élégant, brun.

Skinner: Agent Scully je vous présente l'agent John Doggett.

Scully se tourne vers l'homme en question, lui sourit et lui serre la main.

Doggett: Enchanté de vous connaître. J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre collègue.
Scully: Je vous remercie.
Skinner: Agent Scully asseyez-vous.

Scully s'assoit à l'ancienne place de Mulder lors de leur réunion avec Skinner.

Skinner: L'agent Doggett, est votre nouveau partenaire. Il vous secondera sur vos affaires.

Scully commence à ouvrir la bouche pour donner ses protestations mais Skinner l'en empêche.

Skinner: Agent Scully, il n'y à pas d'autres solutions, vous ne pouvez continuer vos enquêtes toute seule et surtout pas dans vos conditions de santé.

Scully: (furieuse) Monsieur ma santé n'a rien à voir ici et...
Skinner: Dana!

Scully est surprise, Skinner ne l'a jamais appelé par son prénom lors d'une réunion et surtout pas devant un autre agent. Doggett de son côté, ne sais pas où se mettre, il sent bien le mal être qui rugit en Scully.

Skinner: Agent Doggett, allez dans le bureau de ma secrétaire, elle va vous donner quelques informations supplémentaires.

Doggett se lève, sourit et à Skinner et à Scully, qui essaye de lui rendre, mais avec peine.

Scully: Monsieur, ça fait qu'un mois que Mulder à disparu, et je ne veux pas que l'on remplace, ca serait fatalement le faire oublier.

Skinner: On ne remplace pas l'agent Mulder, Dana je veux juste vous aider dans vos enquêtes. Dites-vous que l'agent Doggett pourra que vous aider.

Scully: De toute façon, je n'ai pas le choix je crois. Alors qui est-ce?
Skinner: Agent John Doggett. C'est un ancien flic de New York, il a était formé par la marine.

Skinner veut dire quelque chose, mais ne s'est pas comment le mettre sur le tapis.

Scully: Je sens qu'il y à un "mais" dans votre voix!!!

Skinner: (fait un petit mouvement de la tête vers la droite, comme à son accoutumé) Oui en effet, je ne sais... je ne sais pas d'où vient l'autorisation de mettre l'agent Doggett aux affaires non-classées. L'ordre vient d'une autorité supérieure.

Skinner: Vous ne savez pas du tout de qui vient cet ordre?!
Scully : Du tout. L'accès aux archives est bloqué.

Scully sort du bureau et rejoint Doggett dans le bureau de la secrétaire.

Scully: Vous venez!

Doggett la suit jusqu'au bureau de Mulder. Une fois à l'intérieur, il pousse un petit cri d'admiration.

Doggett: Ouahhhh Alors voilà où travaillaient les deux célèbres Agents du FBI Mulder et Scully.
Scully: Pas travaillaient, TRAVAILLENT. Je ne sais pas ce qu'on vous à dit quand vous êtes venu ici, mais Mulder reviendra tôt ou tard.
Doggett: Excusez-moi.

Un long silence s'impose dans le bureau, Scully regarde son ventre et Doggett regarde l'ensemble du bureau toujours en passant sur Scully.

Doggett: Écoutez, je vois bien que vous ne m'aimez pas, mais on doit travailler ensemble, alors laissons les problèmes de côtés et tâchons de retrouver l'agent Mulder.

Depuis deux semaines, Doggett et Scully travaillent sur une affaire de meurtres religieux dans une petite ville. Après avoir poursuivi un groupe de religieux jusqu'à un lieu de pèlerinage, ils se font capturer. Enfermés dans une grotte, les deux agents doivent faire équipe pour de vrai, et ne plus faire semblant d'avoir confiance en l'autre.

Scully est assisse sur un rocher, elle et Doggett ont les mains attachées dans le dos, ce qui n'est pas très confortable. Scully souffre mais ne montre rien, le bébé lui prend beaucoup d'énergie, cela fait deux jours et trois nuits qu'ils n'ont pas mangé, et ils sont éclairés par une petite lampe de poche. Scully lève la tête quand elle sent pour la première fois son bébé bouger en elle. Émue elle veut mettre sa main, où des bosses apparaissent.

Doggett: Vous êtes un sacré bout de bonne femme!!
Scully: Dois-je me sentir offensée?
Doggett: Non pas du tout, excusez-moi. Je trouve simplement que vous avez beaucoup de courage et de force.

Scully sourit comme pour montrer que c'est faux.

Scully: Vous savez je n'ai pas le choix.

Doggett: C'est vrai, mais il n'y à pas beaucoup de personnes qui supporteraient ce que vous endurez depuis quelques mois. La perte de votre collègue, les rumeurs dans les couloirs, les problèmes de santé, qui vous obligent à aller régulièrement à l'hospital.

Scully: Merci.
Doggett: (hésitant) Il vous donne du soucis.
Scully: Pardon??
Doggett: (hésitant de plus en plus) Votre...votre bébé.
Scully: (gênée) Oh, non ça va.
Doggett: Moi je meurs de faim, j'imagine que pour vous c'est encore plus dur.
Scully: (offensée) Ce n'est pas parce que je suis une femme que je suis plus fragile que vous!

Doggett: Non je veux dire que vous avez la charge de deux personnes. Le bébé puise de l'énergie de la mère. Il faut absolument que vous mangiez quelque chose. Attendez, je dois avoir des morceaux de sucres dans une de mes poches.

Doggett s'approche de Scully et lui tourne le dos.

Doggett: Allez-y essayer de mettre vos mains dans ma poche, je crois que le sucre est dedans.

Avec peine Scully essaye de trouver le sucre, en sortant sa main, elle fait tomber un papier sur le sol mais ne le voit pas. Elle réussit, elle récupére trois morceaux de sucres. Elle les pose sur le sol.

Doggett: Allez-y prenez-les.
Scully: Non je peux pas tout manger, partageons.
Doggett: Alors prenez en deux.

Il prend péniblement un des sucres entre ses doigts et tourne à nouveau le dos à Scully.

Doggett: Allez-y, essayez de l'attraper.

Scully s'abaisse un peu et attrape le morceau de sucre par la bouche. Elle le mange doucement Doggett la regarde faire. Une très grande admiration se lit sur son visage.

Doggett: Le deuxième maintenant.

Ils entreprennent la même manœuvre. Une fois que Scully a finit de manger son deuxième morceau de sucre, c'est au tour de Doggett. Ils pratiquent alors la même manœuvre mais dans le sens inverse.

Le lendemain

Scully ne se sent vraiment pas très bien, elle essaye de se coucher, mais les liens la blessent, et elle souffre terriblement du ventre, le bébé ne cesse de bouger mais ce n'est pas normal. L'inquiétude la pénètre. Le froid lui paralyse le bas du dos et toutes les extrémités (mains doigts, pieds).

Doggett: J'ai une idée.

Scully trop épuisée et trop souffrante, n'arrive pas à se relever.

Doggett: Je dois avoir un briquet dans ma poche, essayez de le prendre.
Scully: Non, je peux pas, je peux plus. Je suis fatiguée.
Doggett: Allez Scully!

Personne ne l'a appelé Scully simplement Scully depuis Mulder.

Doggett: Faites un effort, pour votre bébé.

Scully après quelques chutes, arrivent à se mettre à genoux. Elle fouille dans la poche de son partenaire. Chaque contact avec la paroi de la poche, l'a fait souffrir, ses mains sont complètement gelées. Le briquet est à porté de sa main, juste un petit effort et elle pourra le prendre.

Le briquet tombe au sol. Doggett le ramasse et se met derrière Scully. La manœuvre est périlleuse, chacun travail en aveugle, Scully se brûle plusieurs fois les mains. Crac!!!!! Les liens de Scully sont enfin détachés. C'est au tour de Doggett. Après quelques minutes tous les deux sont libérés de leurs chaînes.

Scully est de plus en plus épuisée, elle s'endort. Doggett se lève est se dirige vers le fond de la grotte. Il trouve des feuilles et des brindilles. Avec il arrive à faire un bon petit feu tout de fois assez fragile, une brise et il s'éteint. Doggett pose délicatement sa veste sur Scully, et s'assoit près d'elle pour amener plus de chaleur.

L'ENFANT NAÎT DE L'HOMME QUI SE MEURT, PARTIE 3
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