TITRE: LA RECHERCHE DE SON PASSÉ
AUTEUR: Moïra
ADRESSE : monnac2@wanadoo.fr
SPOILERS: Aucun

RÉSUMÉ: Pas de résumé car ça serait trop en dire sur l'histoire. Je peux seulement dire que c'est shipper et happy end.

DISCLAIMER: Et non mon nom n'est pas Chris Carter, et je n'ai pas eu, il y a huit ans, l'incroyable idée de créer cette fabuleuse série X-Files. Donc tous les personnages et tous les lieus sont la propriété exclusive de Chris Carter alias le "messie. Enfin pour moi (((o;"

LA RECHERCHE DE SON PASSÉ
PARTIE 1

SIÈGE DU FBI

Un homme habillé en costume noir est assis dans la salle d'attente du directeur général du FBI. Il est anxieux, mais pas dépaysé, il se sent comme chez lui dans ces locaux.

Directeur : Entrez Agent!

Les deux hommes rentrent dans le bureau, le directeur fait signe au jeune homme de prendre place sur la chaise en face du bureau.

Directeur : Alors Agent…(il cherche dans le dossier) Agent Mulder. Vous voulez faire partie de notre bureau.

Mulder : Oui Monsieur.

Directeur : Je vois votre parcours, impressionnant. Vous êtes encore très jeune, je pense que le contexte familial vous a aidé.

Mulder : Avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que ma famille à quelque chose à voir avec mon ambition professionnelle monsieur.

Directeur : Nous verrons bien quel parcours vous ferez chez nous. Et je vois que vous voulez vous occuper du service des affaires non classées ?

Mulder : Oui monsieur. Je crois que personne s’en occupe sérieusement et je pense que c'est ma place.

Directeur : Je vais tenir le discours que j'ai tenu, il y a 25 ans Agent Mulder, je n'aime pas voir des agents plein de motivation comme vous, s'enfermer dans des affaires telles que sont les affaires non classées. Je peux vous ouvrir des portes dans d’autres postes. Faites-moi confiance.

Mulder : Monsieur, depuis que je suis gosse, je pense venir travailler ici, je suis sorti de mes promotions pour arriver jusqu'ici et je veux maintenant tenir ce bureau. Vous n'en serez pas déçu.

Directeur : Normalement, on met des agents qui n'ont aucune motivation pour le FBI ou des agents qui ont fait d'énormes conneries. Des jeunes gens comme vous, cela est impensable, mais je sais pourquoi vous le voulez ce poste, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée, laissez le passé au passé. Depuis le temps, vos blessures du passé ont du se panser.

Mulder : Elles ne seront pas pansées tant que je n'aurai pas trouvé les réponses que je cherche. Je n'ai pas de passé, il faut que je le retrouve.

Directeur : Vous tenez exactement le même discours que lui…

Aucun des agents parle sur ces dernières paroles.

BUREAU DES AFFAIRES NON CLASSÉES

Mulder rentre dans la salle principale du bureau, l'odeur qui y règne rentre en lui, et devient comme indispensable tel l'oxygène. Une odeur qu'il a en lui depuis toujours, et qu'il n'explique pas encore. Une des nombreuses questions a trouvé sa réponse.

Il aire dans le bureau comme pour chercher quelque chose, il frôle de sa main chaque meuble, comme s'il caressait le corps d'une femme. Il entre en osmose avec chaque chose dans le bureau.

Quelques tissus recouvrent des armoires de dossiers, le bureau, la lampe, le fauteuil sont recouverts de poussière.

Après quelques minutes de rangement très sommaire, le jeune agent prend un rouleau dans ses affaires personnelles, le déroule, cherche tant bien que mal des punaises pour l'accrocher au mur. Après quelques efforts d'acrobaties pour tenir la photo sur le mur en prenant en même temps des punaises sur le bureau, avec délicatesse, il met les deux premières punaises en haut et doucement, presque spirituellement, il descend ses mains sur la surface lisse de l'image pour mettre les deux dernières punaises. Satisfait, il recule pour voir son travail, sur l'affiche nous voyons une soucoupe volante dans les airs et en dessous c'est inscrit comme une parole d'évangiles " I WANT TO BELIVE".

Heureux il est, mais perdu, il est également, ce geste qu'il vient d'accomplir, il en rêvait depuis tant d'année et maintenant, ça y est, il avait réussit.

Après plus d'une heure d'installation de photos, de bibelots, le jeune agent s'assoit dans le fauteuil.

Le jeune agent, traverse les couloirs du FBI, tout ce qu'il découvre lui semble si familier, sauf les visages qui le regardent comme s’il était une bête curieuse, des chuchotements le succèdent dans le couloir. Le visage connu lui apparaît soudain, un jeune agent qui a fait ses études en même temps que Mulder.

Agent : Hey Mulder!! Comment ça va ?
Mulder : Oh Marck, bon sang, je ne savais pas que tu étais ici.
Agent : Pareil pour toi. Viens, je te paie un café.

CAFE

Les deux jeunes agents rentrent dans le café, s'assoient et commande.

Marck : Alors est ce que l'on doit toujours t'appeler par ton nom de famille ou on peu dire ton prénom ?

Mulder : Je me suis fais à l'idée que l'on m'appelle Mulder.

Marck : Pourtant ton prénom n'est pas si extraordinaire que ca. Tu crois que Marck c'est mieux. En tout cas, je suis heureux de voir que tu as réussi.

QUELQUES JOURS PLUS TARD

Mulder est entrain de regarder les dossiers du bureau des affaires non classées. Ça fait deux jours qu'il est entré dans ce bureau et c'est seulement aujourd'hui qu'il a pris le courage d'ouvrir le tiroir.

Voix : Un incendie a fait disparaître la plupart des dossiers.

Le jeune agent sursaute surpris d'entendre quelqu'un. Son regard suit le son de la voix, s'arrête à des courbes qui forment un corps et les suit doucement jusqu'à arriver sur le visage d'une très belle jeune femme agent du FBI.

Mulder : Je ne vous ai pas entendu entrer.

Agent : Oh excusez-moi, mais la porte était ouverte et je suis entrée. Je m'appelle Terry Roïs. On m'a affectée à votre bureau afin de vous aider.

Mulder est très surpris de cette nouvelle.

Mulder : Oh excusez-moi ! Je ne savais pas que j'allais avoir un partenaire. Pardon une partenaire. Entrez. Moi c'est l'agent Mulder. Mulder tout court. Vous me parliez d'incendie?

Terry : Oui, mais je vous parle de cela, il y a au moins trente ans que l'incendie a eu lieu. Les agents qui s'occupaient du bureau ont essayé de récupérer plusieurs dossiers, mais une bonne partie ont disparu.

Mulder : Vous avez l'air d'être au courrant de bien des choses à propos de ce bureau.

Terry: Oh je sais seulement ce que les gens racontent vous savez.

Mulder : Racontez-moi un peu ce que vous savez.

Terry : Comme je vous le disais, il y avait deux agents qui s'occupaient de ce bureau, et ils ont été succédés par deux autres agents, mais seulement quelques années, trois tout au plus. Mais vous savez, il y a un véritable mutisme dans ses locaux quand on prononce les mots « affaires non classées ».

LE SOIR

Mulder est dans son appartement, des dossiers sont sur son lit. Plusieurs portent des noms connus à Mulder. Epuisé, il s'endort. Il se retrouve âgé de 5 ans, dans une maison, une lumière étincelante l'aveugle. Il sent quelque chose lui toucher le front, un visage déformé à la peau grise avec des grands yeux ovales se dresse devant lui et se met à lui parler. Mulder se réveille en sursautant.

UN MOIS PLUS TARD

Mulder rentre dans le bureau des affaires non-classées, Terry s'y trouve déjà. Malgré ses premières opinions sur elle, il est content d'avoir quelqu'un qui travaille avec lui. Une vraie complicité est née entre les deux.

Mulder : Salut toi!
Terry : Tu n'étais pas en repos aujourd'hui.

Mulder : Si mais tu sais bien que je ne peux pas me passer de toi. Tu travailles sur quoi?

Terry : Une enquête sur des meurtres sataniques.
Mulder : Sataniques ou paranormaux ?

Toute la journée les deux agents travaillent sur le terrain afin de résoudre l'enquête des crimes sataniques/paranormaux. Comme pour se récompensé, ils se dirigent vers un restaurant.

RESTAURANT

Terry : Non mais je te jure. Il m'a regardé et il m'a dit : « Vous c'est pour la vie. Mariez-vous avec moi, dès aujourd'hui ». C'était un fou.

Mulder (rigole) : Et tu l'as revu après.

Terry : Tu rigoles, je me suis enfuies. Et peut-être deux jours, après j'ai vu sa tête dans les journaux et un article qui disait qu'il s'était enfui de l'hospice. J'avais quoi, 16 ans à l'époque et ma mère m'a enfermée chez nous pendant un mois, elle avait peur que je ressorte. Je ne pouvais même plus aller à l'école…

Tous les deux rigolent mais le silence retombe très vite entre eux. Discrètement, Terry regarde Mulder. Elle n'arrive pas à le connaître vraiment même si elle sait lire sur son visage une très profonde tristesse.

Terry : Mulder! Qu'est ce qui se passe dans ta tête à cet instant ? Qu'est ce que tu me caches ?

Mulder : Je n'ai pas l'habitude de me confier.

Terry : Comme tu n'avais pas l'habitude de travailler avec quelqu'un. Allons ! Dis-moi ! Pourquoi tu ne me parles jamais de toi, de ton enfance, de tes parents ?

Mulder : C'est trop difficile. Il me faut du temps.

Après le repas, Mulder et sa coéquipière marchent vers chez cette dernière. Une fois arrivé devant chez elle, une certaine gêne s'installe entre eux.

Mulder : Sympa, la p'tite soirée. Il faudra que l'on s'en fasse plus souvent.

Terry sourit discrètement, doucement elle prend la main de Mulder dans la sienne. Après quelques secondes, leurs visages se rapprochent et se joignent afin que leurs bouches s'unissent.

Terry : Tu rentres?
Mulder : Je ne sais…
Terry : Je n'ai pas envie d'être seule ce soir.

Avec sa main elle le guide dans les couloirs de son immeuble. Elle s'arrête devant sa porte, anxieuse, elle essaie tant bien que mal à mettre la clef dans la serrure. Mulder laisse glisser son nez dans son cou ce qui n'arrange rien.

Une fois entré dans l'appartement leurs mains et leurs corps sont sous aucun contrôle sauf celui de la recherche de la plus grande intimité de l'autre.

Mulder est assis sur le balcon de l'appartement de Terry. Il voit au loin des immeubles qui touchent les étoiles. Les étoiles, un phénomène expliqué par la science, mais qui l'intrigue au plus profond de sa chair.

Terry arrive avec la chemise de Mulder sur le dos, elle s'assoit entre les jambes de ce dernier, se tient contre lui. Il l'embrasse dans le cou en la recouvrant de la couverture qu'il avait sur lui.

Terry : Qu'est ce que tu regardes ?
Mulder : Les étoiles.
Terry : Tu cherches une soucoupe volante…

Ils rigolent tous les deux. Mais Mulder s'arrête assez vite pour regarder à nouveau les étoiles.

Mulder : Un…(il réfléchit quelques secondes) un jour, quand j'étais encore un gosse, ma mère m'a raconté que… (il est très ému) qu'un jour mon père lui avait dit que les étoiles étaient en fait des êtres, des défunts qui nous protégent et qu'ils disparaissent une fois que tu n'avais plus aucun risque pour toi. (il essaie de contenir ses larmes) Je devais avoir tout juste 5 ans… et c'est le seul souvenir de ma mère qu'il me reste.

Terry ne sait plus quoi dire, elle le prend dans ses bras afin de le consoler.

Terry : Oh, William, je ne savais pas. Je suis désolée d'avoir insisté.

Assis à la table de la salle à manger

Mulder : (reprend ses émotions) Je m'appelle William Mulder, fils unique de Fox Mulder et de Dana Scully. Tous deux agents du FBI aux affaires non classées.

Terry : Ce sont les deux agents qui sont…

Mulder : Qui sont morts. Oui. Je suis devenu agent du FBI pour savoir ce qui s’est produit. Je n'ai aucun souvenir, je ne me rappelle même pas le visage de mon père et ma mère, je la revois seulement ce soir là quand elle me parlait des étoiles. Ils sont morts le lendemain. Je crois qu'elle m'a expliqué ça pour que je n'oublie jamais qu'ils sont présents.

Il pointe le doigt vers la fenêtre et il montre deux étoiles qui brillent plus que les autres.

Terry : Et tu ne sais pas ce qui s'est passé ? Comment ils sont morts ?

Mulder : Non je me souviens même plus d'eux. Après leurs décès, j'ai été transmit à un hôpital car j'étais très affaiblie. Les médecins n'ont jamais pu dire ce qui avait produit cet état. Puis j'ai été transféré de foyers en foyers.

Terry : Et c'est pour ça que tu te retrouves au bureau des affaires non classées, tu veux suivre leurs traces.

William : Pas pour suivre leurs traces, mais pour savoir et expliquer leurs disparitions si rapide.

LA RECHERCHE DE SON PASSÉ, PARTIE 2
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