X


« J'ai une mémoire admirable : j'oublie tout ! C'est d'un commode !...
C'est comme si le monde se renouvelait pour moi à chaque instant. »

 

« La mémoire est l'avenir du passé. »

 

" Qui suis-je ?
Où vais-je ?
Qu'est-ce qu'on mange à midi ? "

 

"Connais-toi toi-même ”

 

« Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. »

 

« Mourir, c'est éteindre le monde. »

 

« Le chagrin pour les morts est une niaiserie. Une illusion également. C'est sur nous-mêmes que nous pleurons, sur le vide ou la privation qu'ils nous laissent. Eux, ils sont morts, c'est-à-dire : ils ne sont plus rien. Pleurer sur eux ne rime à rien. »

 

« Par peur d'être quelconque, j'ai fini par n'être rien. »

 

« La durée de la vie humaine ? Un point. Sa substance ? Fuyante. La sensation ? Obscure. Le composé corporel dans son ensemble ? Prompt à pourrir. L'âme ? Un tourbillon. Le sort ? Difficile à deviner. La réputation ? Incertaine. Pour résumer, au total les choses du corps s'écoulent comme un fleuve ; les choses de l'âme ne sont que songe et fumée, la vie est une guerre et un séjour étranger ; la renommée qu'on laisse, un oubli. Qu'est-ce qui peut la faire supporter ? Une seule chose, la philosophie. »

 

« Si on me demandait de résumer le plus brièvement possible ma vision des choses, de la réduire à son expression la plus succincte, je mettrais à la place des mots un point d'exclamation, un ! définitif. »

 

À tort ou à raison :
« On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort. J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts ! ! ! J'ai raison, non ? Remarquez... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort ! »

 

« M... disait qu'un esprit sage, pénétrant et qui verrait la société telle qu'elle est, ne trouverait partout que de l'amertume. Il faut absolument diriger sa vue vers le côté plaisant, et s'accoutumer à ne regarder l'homme que comme un pantin et la société comme la planche sur laquelle il saute. Dès lors, tout change : l'esprit des différents états, la vanité particulière à chacun d'eux, ses différentes nuances dans les individus, les friponneries, etc., tout devient divertissant, et on conserve la santé. »

 

« - Sois sage !
Ce conseil salutaire est ordinairement le premier qu'on nous donne. Combien il est prématuré ! On nous le donne sur tous les tons, du ton de la prière au ton de la menace, ce qui tend à le déconsidérer aux yeux mêmes de ceux qui nous proposent la sagesse. Ils y renoncent assez vite et, sitôt que nous avons l'âge dit "de raison", il n'en est plus question - et il n'en est plus question d'ailleurs.
Jusqu'à l'âge de dix ans, nos parents nous recommandent d'être sages. De dix à vingt ans, nos professeurs nous invitent à être sérieux, puis viennent nos premières maîtresses qui nous supplient d'être gentils. Enfin, voici nos épouses qui nous demandent d'être bons - et qui vont nous prier bientôt d'être indulgents.
Et c'est alors qu'ayant bien travaillé, beaucoup souffert et bien aimé, nous nous apercevons qu'il faut avoir vécu pendant cinquante années pour suivre le conseil qu'on nous donnait jadis. Ayant atteint la soixantaine, nous nous efforçons en effet d'être sages. »

 

« X m'insulte. Je m'apprête à le gifler. Réflexion faite, je m'abstiens.
Qui suis-je ? Quel est mon vrai moi : celui de la réplique ou celui de la reculade ? Ma première réaction est toujours énergique ; la seconde, flasque. Ce qu'on appelle "sagesse" n'est au fond qu'une perpétuelle "réflexion faite", c'est-à-dire la non-action comme premier mouvement. »

 

« La connaissance à petite dose enchante ; a forte dose, elle déçoit. Plus on en sait, moins on veut en savoir. Car celui qui n'a pas souffert de la connaissance n'aura rien connu. »

 

Devant les plus grandes choses, il faut prier, pleurer ou se taire.

 

Si vous nagez dans le bonheur, soyez prudent, restez là où vous avez pied. (Marc Escayrol)

  Au théâtre, il faut toujours s'asseoir au premier rang, car si la pièce est ennuyeuse, au moins on en sort rasé de près. (Marc Escayrol)

- Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons ?
- Tutoyons-nous; vous vouvoyez souvent ?
- Je tutoie comme je vouvoie
- Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer
- Vous nous voyez nous vouvoyer ?
- Nous voirons; je veux dire, nous verrons
- Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d'ailleurs, qui vous vouvoie ?
- Mes parents, mais je ne les vois jamais.
- Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir
- Et toi, qui te tutoie
- Mon oncle, mais seulement chez moi
- Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit
- Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer
- Et que faites-vous des dames ?
- Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes
- Mais ma tante est veuve; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture
- Vous n'aurez qu'à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer
- Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous ?
- Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer. Les nouveaux non
vouvoyants se verront renvoyés comme des voyous
- Et les non voyants ?
- Les non voyants vouvoieront !
- Même au nouvel an ? J'aimerais vous y voir, sous leur nombre les non
vouvoyants vont vous noyer
- Au nouvel an, votre dévoué n'envoie de voeux qu'aux vouvoyants non dévoyés.
- Vous vous fourvoyez !
- Je ne me fourvoie pas, monsieur, mais je me fous de vous revoir !
- Alors, allez vous faire voir !
(Marc Escayrol)

« L'homme intelligent aspirera avant tout à fuir toute douleur, toute tracasserie et à trouver le repos et les loisirs ; il recherchera donc une vie tranquille, modeste, abritée autant que possible contre les importuns ; après avoir entretenu pendant quelque temps des relations avec ce que l'on appelle les hommes, il préférera une existence retirée, et, si c'est un esprit tout à fait supérieur, il choisira la solitude. Car plus un homme possède en lui-même, moins il a besoin du monde extérieur et moins les autres peuvent lui être utiles. Aussi la supériorité de l'intelligence conduit-elle à l'insociabilité. Ah ! si la qualité de la société pouvait être remplacée par la quantité, cela vaudrait alors la peine de vivre même dans le grand monde : mais, hélas ! cent fous mis en un tas ne font pas encore un homme raisonnable. »

 

« On ne peut être vraiment soi qu'aussi longtemps qu'on est seul ; qui n'aime donc pas la solitude n'aime pas la liberté, car on n'est libre qu'étant seul. Toute société a pour compagne inséparable la contrainte et réclame des sacrifices qui coûtent d'autant plus cher que la propre individualité est plus marquante. Par conséquent, chacun fuira, supportera ou chérira la solitude en proportion exacte de la valeur de son propre moi. Car c'est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur ; bref, chacun s'y pèse à sa vraie valeur. »

 

« Une pendule arrêtée donne l'heure exacte, deux fois par jour. »

 

« Le droit de supprimer tous ceux qui nous agacent devrait figurer en première place dans la constitution de la Cité idéale. »

 

« Les pauvres croient [...] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d'un mineur au fond de son puits, d'un mitron dans la boulangerie ou d'un terrassier dans une tranchée, les frappe d'admiration, les séduit. On leur a tant répété que l'outil est sacré qu'on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l'homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. "Moi, je travaille", déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l'idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n'ennoblit pas et ne libère point ; que l'être qui s'étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d'homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d'eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est chère, c'est que le travail, tel qu'il existe, est absolument nécessaire. On n'imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile. Par suite de l'absence totale de solidarité dans les relations humaines, par suite de l'application générale de la doctrine imbécile qui prétend que la concurrence est féconde, les nouveaux moyens d'action que des découvertes quotidiennes placent au service de l'humanité sont dédaignés, oubliés. La concurrence est stérile, restreint l'esprit d'initiative au lieu de le développer  »

 

« En fin de compte nous ne sommes là que pour nous moquer de l'univers. »

Un bon conseil si vous n'arrivez pas à vous servir d'une paire de baguettes chinoises: commencez avec une seule!

Sous peine d'être un artifice intellectuel,
la tolérance doit accepter l'intolérance
ou alors......

 

Récursif, adj. ; voir récursif


       T  R O U
V E R G E

Une méthode facile pour sculpter un éléphant : prenez un gros bloc de marbre et enlevez tous les bouts qui ne font pas partis d'un éléphant.

 

Si la pierre tombe sur l’œuf, gare à l’œuf!
Si l’œuf tombe sur la pierre, gare à l’œuf!

 

L'intelligent et le stupide font un jeu, dont voici les règles:
* chacun d'eux va poser des énigmes à l'autre,
* si le stupide ne sait pas répondre, il paye 1 franc à l'autre,
* si c'est l'intelligent qui ne sait pas répondre, il paye 100 francs parce que lui il est intelligent, et comme ca c'est équitable. L'intelligent commence :
- Qu'est ce qui a 4 pattes et qui miaule ?
- Je sais pas, tiens voilà 1F.
- Qu'est ce qui a 4 pattes et qui aboie ?
- Je sais pas, tiens voilà 1F.
- Allez dis quelque chose toi aussi, demande l'intelligent au stupide...
- Bon, qu'est ce qui a 8 pattes le matin et 4 le soir ?
L'intelligent réfléchit, réfléchit, il réfléchit pendant une heure mais ne trouve pas, et se trouve contraint de donner sa langue au chat:
- Je sais pas. Tiens voilà 100 F. Alors c'était quoi ?
- Je sais pas, tiens voilà 1F....


Canards:
Alors c'est tout une bande de canards ils sont tranquilles autour d'une marre, et comme ça, ils squattent dans l'herbe, pénards. 
Et d'un coup y a un canard qui dit à un autre canard :"Coin !".
Et l'autre lui dis : "T'es con, maintenant tout le monde vas le savoir..."   


Etes-vous conscients que le nombre d’images dans une résolution donnée est limité ? Imaginez une image GIF de 320 sur 200 pixels et en niveaux de gris, pour faciliter la chose. Bien, sachez qu’il y a 256 exposant 64.000 images possibles dans cette résolution. Pas une de plus. Ce qui veut dire que si l’on demandait à un ordinateur de générer ce nombre d’image, il y aurait dans le répertoire de réception "toutes" les images possibles et imaginables (nombre qui serait, je vous l’accorde, gigantesque). On aurait droit, dans le lot, à toutes les photos de notre futur mariage, sous tous les angles, un portrait de toutes les personnes de la planète, dans toutes les positions, des images de Bill Gates devant un Apple, la photo de nos enfants et même de notre enterrement. Bon, pour calmer un peu tout ça, il faut dire que le déchet relatif est de 99,99…% avec toutes ses décimales, et que 256 exposant 64.000, ça fait tout de même beaucoup. Si je compte bien, le nombre de GIF 320*200 en couleur, cette fois, serait de (3^256)*(256^64.000). Pour relativiser tout ça, sachez qu’il n’y a que 2*(10^79) atomes dans l’univers…

-Rien n'est certain!
-Es-tu sûr de ça?
-Non. 


Problème : 
Une mère est 21 ans plus âgée que son fils. 
Dans 6 ans, son fils sera 5 fois plus jeune que sa mère.
Question : Où se trouve le père ?? 
Solution :
- l'âge actuel du fils est X 
- l'âge actuel de la mère est Y 
=> X+21=Y 
- dans 6 ans: 
=> 5(X+6)=Y+6 
------------------------------------------------- 
5X+30 = X+21+6 
4X = -3 
X = -3/4 
L'enfant est agé de -3/4 d'an, c'est à dire, -9 mois! 
CONCLUSION: Le père se trouve SUR la mère !


Si on imprimait les romans à la place de leur résumé, à l’arrière du livre, on pourrait placer ledit résumé dans le livre, ce qui permettrait de préciser plus avant le contenu du roman.
 

Les trois voeux du bègue sont exaucés en une seule fois.


Un indien pose son oreille sur les rails du chemin de fer.
Son fils : Qu’est ce que tu entends ?
Le père : Des voies.


On prend la température de l’univers lorsque Mercure rencontre Uranus.


Si le cordon du téléphone est torsadé, c’est pour permettre à la régie des communications de nous facturer des tarifs de plus longues distances.

Explique-moi l'ignorance et l'apathie ?
- J'en sais rien et je m'en fiche.


Tout est dans tout, et vice versa.

« Vous rendez-vous compte, dit quelqu’un, il s’est jeté dans un puits par désespoir d’amour ! »
« Dans un puits, dit un autre, mais c’est là se conduire comme un fou »
« Dites plutôt…comme un sot ! »


Le sort des hommes est ceci :
Beaucoup d’appelés, peu d’élus.
Le sort des livres, le voici :
Beaucoup d’épelés, peu de lus.


Deux parallèles s’aimaient…Hélas !

   La Seine déborde…                                                           Quand mon verre est vide,
C’est une crue !                                                                      Je le plains,
Mon verre déborde…                                                            Quand mon verre est plein,
C’est une cuite !                                                                     Je le vide.


Maître Cerveau sur un homme perché
Tenait dans ses plies son mystère.


Si notre cerveau était assez simple pour que nous puissions le comprendre, nous serions assez bêtes pour ne pas le comprendre malgré tout.

L’écho du silence résonne à jamais.

Il n’y a rien à savoir, seulement un monde humain à inventer en permanence.

 
« Tata, ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? »

 

La théorie est absurde dans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie.

Il se peut que tu rêves, me dit A. Mais ce qu'il y a de troublant, c'est que je rêve aussi. Et il se peut que je te rêve mais il me semble bien, alors, que tu me rêves aussi... Il serait au moins surprenant que tant de monde rêve en même temps et puisse tenter de se comprendre en échangeant tant de rêves. Ou alors un réseau de rêves si bien coordonnés méritait à coup sûr le nom de réalité.


Angoisse métaphysique : ou l'apaiser avec un Dieu, ou la noyer dans le plaisir, ou la guérir par des pilules.

 

La réalité : L’ensemble des sujets du verbe exister.

 

Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. 

La bigamie consiste à avoir une femme en trop. La monogamie aussi d'ailleurs.

 

Dieu a du chier le monde un jour pour se guérir d'une colique.

Tout cochon a dans son cœur un homme qui sommeille.

 

Toute vérité franchit trois étapes.
D'abord, elle est ridiculisée.
Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.
 

Idéaliser le réel qu'on voit, et réaliser l'idéal qu'on sent.

Le jour tombe et la nuit se lève.

   
Le Fou court vers l'Est.
Son gardien court vers l'Est.
Tous deux vont dans la même direction.
Mais leurs but sont en opposition.

Je me noie dans la réalité.

 

Si  vous voulez enseigner le latin à Pierre, que vous faut-il connaître ?
- Le latin, bien sûr !
Eh bien non. Il faut connaître Pierre.

 

Chaque voyage de milliers de kilomètres commence par le premier pas.

 

Ne pas craindre d'être lent, craindre seulement de s'arrêter.  

-Homéopathie-
                            pauv' Juliette.   

Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage. -

  INUTILE

ÉCONOMIE : L'économie forme un ensemble d'axiomes douteux et simplificateurs qui compose un ensemble de théories dogmatiques, bien qu'incapables de prévoir quoi que ce soit à long terme. Elle revendique un statut de science, comme l'astrologie, en aveuglant les gens grâce à un paravent de chiffres et de jolies courbes qui ne veulent pas dire grand-chose. Ceux-ci n'ont en effet qu'une signification relative : si les cyclistes ne se dopaient plus, ils avanceraient quelques km/h moins vite, mais les courses n'en seraient pas moins passionnantes. De même, si toutes les nations changeaient en même temps leurs lois afin de diminuer le temps de travail des gens et d'améliorer leur protection sociale et leur qualité de vie, les rapports de force économiques resteraient inchangés. Mais, dans la logique de compétition actuelle, "c'est le dernier qui a bougé qui a raison". Ce système pervers favorise ainsi de facto une politique ultra-libérale et non-interventionniste. Le "laisser faire, laisser passer" est ainsi devenu "laisser faire, laisser pourrir". Il suffit de regarder la politique étrangère américaine, très conciliante envers les violations des droits de l'homme et les crimes contre l'humanité lorsqu'ils concordent avec leurs intérêts économiques (Timor Oriental, Mexique, Chili, etc), pour s'en rendre compte.

<< Ce n'est pas parce que l'erreur est répandue qu'elle en devient vérité. >> 

<< Les gens qui ne travaillent pas ne s'ennuient jamais, les gens qui travaillent s'ennuient quand ils ne travaillent pas. C'est une grande loi de la nature, c'est comme ça on n'y peut rien. >> 


<< L'enfant est obligé d'endurer une période d'impotence et de dépendance plus longue que les jeunes de n'importe quelle autre espèce. Il est permis de se demander si cette expérience initiale de complète dépendance n'est pas responsable, au moins partiellement, de la tendance de notre espèce à obéir, à se soumettre à l'autorité imposée par des individus ou des groupes, et de sa suggestibilité aux doctrines et aux symboles. En somme, si j'ose dire, le lavage de cerveau commence au berceau. >> 



<< A l'échelle cosmique, l'eau est plus rare que l'or. >> 

<< Les budgets publicitaires ne sont énormes que lorsqu'il n'y a pas de différences entre les produits ; si ces produits étaient réellement différents les uns des autres, les gens achèteraient le meilleur. La publicité pousse les gens à ne pas se fier à leur jugement ; elle leur apprend à être stupides. >> 

TRAVAIL : Selon la conception moderne, c'est le pilier de la société et le fondement de la dignité humaine. Mais en quoi un cadre travaillant à l'abêtissement des gens en inventant des moyens pervers de leur vendre du Coca-Cola a-t-il plus de dignité qu'un chômeur qui apporte sa contribution à la société en s'investissant dans la vie associative? C'est que, en réalité, pour ces gens, dignité signifie pognon (non tiré de leurs impôts).

 

La seule façon de percevoir la réalité est d'abandonner toute élaboration conceptuelle et il faut laisser l'esprit en méditation sans point de référence, dans la vacuité qui est elle aussi dénuée de point de référence. Celle-ci ne peut pas être conceptualisée, soit comme existante soit comme non-existante soit comme toute autre combinaison des deux. Tant que l'on n'a pas expérimenté directement la vraie nature de la vacuité, on ne peut pas se défaire des formations mentales, puisqu'il existe encore une certaine interprétation de la vacuité.

La continuité ponctuelle implique automatiquement l’infinité ponctuelle: un point est obligatoirement une infinité de point. Puisque chaque point de l’infini de continuité est son propre centre, on doit considérer qu’un point, qui est son propre centre, possède une infinité de centre, et qu’il n’y a donc pas, en l’Ineffable, de centre au sens où nous l’entendons! Il n’y a donc pas, en fait, d’Ego au sens où nous l’entendons: il n’y a pas de conflits. Dans le sens de la sublimation egotiste, on peut alors comprendre ce qui suit: toute forme existentielle est un cercle imparfait. En tant que cercle manifeste, il possède donc un centre qui se manifeste aussi en tant qu’Ego, c’est-à-dire perception de son importance centrale. Lorsque, par sublimation, l’Etre circulaire ne se tourne plus vers son centre, et relativise donc sa perception de sa propre importance, il se tourne alors vers l’extérieur (altruisme) et le cercle se confond alors d’avantage avec son centre: il en acquiert seulement alors vraiment la valeur. Au terme des sublimations, le cercle est parfait et se résume à son centre:
il n’a donc plus vraiment de centre. D’autre part, la valeur existentielle centrale est alors tout-à-fait assimilée. C'est donc en relativisant notre importance que nous devenons vraiment nous-mêmes...

 

Quiconque donne son travail pour de l'argent se vend lui-même et se met au rang des esclaves.

 

« Dieu, celui que tout le monde connaît, de nom. »

 

Il n’y a pas de méchants, il n’y a que des souffrants.

C'est déjà bien de regarder le monde tel qu'il est, et de se demander "pourquoi ?".
Mieux encore serait de voir ce qu'il pourrait être et de se dire "pourquoi pas ?".

 

Les fous sont, aux échecs, les plus proches des rois.  

Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux.

Ceux qui pensent à tout n'oublient rien, et ceux qui ne pensent à rien font de même puisque, ne pensant à rien, ils n'ont rien à oublier.

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