VIIII


Le mariage est la principale cause de divorce.  

L'amour c'est comme les math, si on ne fais pas attention 1+1=3

L'homme devient.

Ne pas se soucier de paraître. Être, seul est important.

 

Un étudiant, qui a séché les cours une bonne partie de l'année, demande à son professeur de physique:
- Si je fais un gros effort, au cours des quinze prochains jours, croyez-vous que je puisse réussir à mon examen ?
- Mon ami, répond le professeur, imaginez que vous soyez un thermomètre. Vous pouvez le faire monter en le serrant très fort dans vos mains, mais ce n'est pas ainsi que vous réchaufferez la pièce où il se trouve.

 

L'important, ce n'est pas de dire la vérité c'est de dire toute la vérité  

Le sage est simple, naturel, a peu d'intérêts particuliers, et peu de désirs. Il s'en tient à l'Unité. Il sert sans agir, enseigne sans parler; il laisse les êtres devenir sans les contrecarrer, vivre sans les accaparer, agir sans les exploiter. Il ne s'attribue pas les effets produits, et par suite, ses effets demeurent.   

Je pourrais dire qu'avoir le vertige, c'est être ivre de sa propre faiblesse.

"Dieu pense donc je suis"

"L'anagramme de DIEV : VIDE".

Si l'intelligence artificielle fait une connerie, c'est pas grave, c'est une connerie artificielle.

L'accumulation d'informations façonne certes notre vision du réel; mais par sa richesse même elle risque de la voiler; loin d'élargir notre horizon, elle risque de nous camoufler les véritables questions en nous donnant l'illusion que nous connaissons les réponses: que peuvent signifier les réponses lorsque nous n'avons pas vraiment compris le sens des questions?

 

"La mort, ce n'est pas la nuit, c'est la flamme qui s'éteint parce que le jour se lève"

« Je suis mort parce que je n’ai pas le désir,
Je n’ai pas le désir parce que je crois posséder,
Je crois posséder parce que je n’essaye pas de donner ;
Essayant de donner, on voit qu’on a rien,
Voyant qu’on a rien, on essaye de se donner,
Essayant de se donner, on voit qu’on n’est rien,
Voyant qu’on n’est rien, on désire devenir,
Désirant devenir, on vit. »

 

 

Tu vois de moi ce que je ne vois pas
Je vois de toi ce que tu ne vois pas
Je vois de moi ce que tu ne vois pas
Tu vois de toi ce que je ne vois pas.



Simplement, par l’acte de tailler la pierre, il a mesuré la distance entre lui et l’être suprême.

 

ICI & MAINTENANT!

ON NE VA NULLE PART,  IL N'Y A RIEN A FAIRE

(MAINTENANT ICI >> NOW HERE >> NOWHERE >> NULLE PART)

"Beaucoup de gens pensent aller loin sans bagages et beaucoup de gens sont trop encombrés pour marcher. Et comme chacun pense y arriver tout seul, beaucoup de gens s'arrêtent en chemin. Beaucoup de gens marchent dans de nombreuses directions et beaucoup de gens ne savent pas où ils vont. N'osant pas demander leur chemin, beaucoup de gens font semblant de connaître leur route...et beaucoup de gens ne s'arrêtent pas en chemin "

 

On se console des maux de la vie avec la mort et de la mort avec ceux de la vie. Agréable situation.

La nature voulant faire vraiment de la chimie a finalement créé le chimiste

<<Les contraires ne sont pas contradictoires, mais complémentaires>>

Nous sommes tous des DECOUVREURS assemblant les pièces du puzzle pour la première fois

La mort n'a aucun rapport avec nous, puisque précisément, tant que nous sommes, la mort n'est pas là, et une fois que la mort est là, alors nous ne sommes plus. 

Un enfant ayant demandé à sa bonne : pourquoi les trottoirs sont-ils dur ? Celle-ci lui ayant répondu ; parce que tous les trottoirs sont durs, il a considéré la chose comme expliquée. Expliquer pour l'enfant comme pour l'adulte c'est faire rentrer un cas particulier dans une règle générale.

 

"Les plus grands maux qui menacent notre planète sont l'ignorance et l'oppression et non pas la technologie et l'industrie..."

La musique est une mathématique sonore, la mathématique est une musique silencieuse.

Je suis schizophrène et moi aussi.

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Dans la théorie des ensembles, pour produire les nombres entiers on commence par faire un constat : on dit qu'aucune chose ne peut être le contraire d'elle-même. Par exemple, qu'aucune chose ne peut être à la fois positive et négative, à la fois ici et pas ici, etc.  
Ce constat réalisé, on fait un paquet de toutes les choses qui sont contradictoires avec elles-mêmes : ce paquet ne contient rien. On l'appelle alors "l'ensemble vide". Puis on dit que l'ensemble vide cela correspond au chiffre "zéro".   
Le chiffre zéro, cela sert à se souvenir que l'on a fait un paquet qui s'appelle l'ensemble vide. C'est une étiquette qui n'est pas mise sur l'ensemble vide lui-même. L'étiquette de l'ensemble vide, c'est-à-dire son nom c'est : "l'ensemble vide". Zéro, c'est l'étiquette qui correspond à l'opération même de mise en paquet, de désignation de l'ensemble vide, de reconnaissance de son existence. C'est à cet acte que zéro sert d'étiquette, c'est-à-dire de nom.   
Zéro, c'est donc le constat de ce que l'on a, quand on a rien. 
On a donc un ensemble vide. "Un" ensemble vide ? Mais ce n'est pas rien cela ! C'est "une" chose. Mettons tout de suite une étiquette à ce constat que l'on vient de faire, qu'il y a "un" ensemble vide. Disons que ce constat sera le chiffre "1". 
On a donc fait le constat d'un ensemble vide et le constat d'un ensemble qui contient 1 chose (l'ensemble vide précisément), cela fait donc 2 choses. Vite, une étiquette pour nous rappeler ce nouveau constat : le chiffre "2". Cela fait donc 3 choses maintenant : le chiffre "3", etc. bien sûr, et jusqu'à l'infini. 
On génère ainsi tous les nombres entiers à partir de l’ensemble vide.

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Théorème : Un chat a neuf queues.
Preuve : Aucun chat a huit queues. Un chat a une queue de plus qu'aucun chat.
Donc un chat a neuf queues.

Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou…Nous avons tous peur de la vérité.

 

L'homme voudrait savoir pourtant pourquoi la nature en est restée avec lui à mi-chemin et ne lui permet que de pressentir là où il exige certitude.

 

« Si tu as plusieurs cordes à ton arc, elles s'embrouilleront, et tu ne pourras plus viser. »

 

« Un zoologiste qui, en Afrique, a observé de près les gorilles, s'étonne de l'uniformité de leur vie et de leur grand désœuvrement. Des heures et des heures sans rien faire... Ils ne connaissent donc pas l'ennui ?
Cette question est bien d'un homme, d'un singe occupé. Loin de fuir la monotonie, les animaux la recherchent, et ce qu'ils redoutent le plus c'est de la voir cesser. Car elle ne cesse que pour être remplacée par la peur, cause de tout affairement.
L'inaction est divine. C'est pourtant contre elle que l'homme s'est insurgé. Lui seul, dans la nature, est incapable de supporter la monotonie, lui seul veut à tout prix que quelque chose arrive, n'importe quoi. Par-là, il se montre indigne de son ancêtre : le besoin de nouveauté est le fait d'un gorille fourvoyé. »

 

« Faire autre chose que de l'extraordinaire est vraiment inutile. »

   
Prends de la hauteur et observe ces milliers de troupeaux, de cérémonies, toutes ces sortes de traversées dans la tempête ou dans le calme, cette diversité d'être qui naissent, vivent ensemble puis disparaissent. Songe aussi à la vie que d'autres menaient autrefois, à celle qui sera vécue après toi. Combien d'hommes ne savent pas ton nom; combien l'oublieront vite; combien, qui  te flattent pue-être maintenant, ne tarderont pas à te critiquer! Et comme le souvenir, et comme la gloire, et comme enfin toute autre chose ne valent pas la peine d'en parler!

Imagine-les lorsqu'ils mangent, dorment, s'accouplent, vont à la selle, etc. Regarde-les ensuite quand ils se donnent de grands airs, font les fiers, se fâchent et vous accablent de leur supériorité.

« Ne pas oublier ! - Plus nous nous élevons, plus nous paraissons petits aux regards de ceux qui ne savent pas voler. »

 

« Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu hais. »

 

« Mettre de l'argent de côté pour l'avoir devant soi, est, pour paradoxale qu'elle soit, une façon comme une autre d'assurer ses arrières à effet de ne pas l'avoir dans le dos. »

 

« Il était si laid que, lorsqu'il faisait des grimaces, il l'était moins »

 

« Nous devons croire que tout a une cause, comme l'araignée tisse sa toile afin d'attraper des mouches, et le fait bien avant de savoir qu'en ce monde il existe des mouches. »

 

« ÉVIDENCE. - Vous aveugle, quand elle ne crève pas les yeux. »

 

« Le devoir est une chose triste, laide, inventée pour abêtir et duper les hommes. Rien que le mot est disgracieux. Il éveille la contrainte, l'ennui. Il n'y a que les sots pour le prendre au sérieux. Regardez la figure niaise d'un homme qui se félicite d'accomplir son devoir. Voyez comme sont peu aimables les femmes qui n'ont jamais oublié leur devoir. Rappelez-vous toutes les phrases hypocrites et creuses avec lesquelles on célèbre le devoir. Il en est du devoir comme de la vertu : chose et mot, c'est haïssable. Le plaisir est bien autrement important. Il ne faut jamais hésiter à le faire passer avant. La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir. »

 

« Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose. »

 
La toile blanche, c'est comme une poussière qui recouvre le véritable tableau. Il s'agit de la nettoyer. J'ai une petite brosse pour dégager le bleu une autre pour le rouge ou le vert, mes pinceaux. Quand j'ai bien nettoyé, tout le tableau est là.

« Le calembour représente l'unique point de jonction entre un imbécile et un génie. »

 
La musique est de tous les arts celui qui est véritablement compris, et senti, par le plus petit nombre de gens.

La musicologie est à la musique ce que la gynécologie est à l'amour.

Le jour n'est que la somme nulle d'une double négation, la lumière est la nuit de la nuit, et la musique, le silence du silence.

On ne vend pas la musique. On la partage.


Ah ! La musique. Ce sont des morceaux de bon Dieu qui vous entrent dans l'âme par les oreilles !

Prends un bain de musique une à deux fois par semaine pendant quelques années et tu verras que la musique est à l'âme ce que l'eau du bain est au corps.

La musique mérite d'être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde.

Le but de la musique devrait n'être que la gloire de Dieu et le délassement des âmes. Si l'on ne tient pas compte de cela, il ne s'agit plus de musique mais de nasillements et beuglements diaboliques.

La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.

Tout contient rien et rien contient rien.

L’écho du silence résonne à jamais.

« Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti. »

 

« Ce n'est pas parce qu'en hiver on dit : "Fermez la porte, il fait froid dehors", qu'il fait moins froid dehors quand la porte est fermée. »

   
L'humilité est la condition inévitable résultant de l'absence d'un je-concept. Sans une telle absence, l'humilité ne peut être que le masque de la fierté, qui est sa contrepartie.

 

 Qu'est-ce que la Paix ? Lorsqu'un homme est en sommeil profond, bien que le monde subsiste, en a-t-il le moindre souci ? Son mental est tranquille et reposé. S'il peut conserver ce degré de calme et de repos mental même lorsqu'il se trouve en activité au sein du monde, alors la Paix est réalisée.

 

Tout ceci est un rêve !A tout instant, tout ce que nous désignons à l'extérieur de notre conscience et qui nous apparaît si réel, doué d'une réalité autonome et extérieure à notre propre conscience, tout ce que nous apercevons à l'extérieur de nous-même par la fenêtre de notre pensée, tout cela est hallucinatoire. Ceci n'a pas un atome de réalité. C'est un phénomène purement imaginaire. Ce sont des effets subjectifs que ta conscience endormie constitue subrepticement en réalité autonome et séparée de toi. Voilà le propre de l'hallucination. Ressentir comme réel ton passé, le passé en général, ou l'avenir, ou Paris, ou le cosmos en tant que réalités séparées de toi, c'est être halluciné, comme le fou qui passe dans la rue en discutant avec un interlocuteur fantôme. Le type a perdu les pédales parce qu'il a constitué en réalité un effet purement subjectif et irréel. Tout ceci te donne la mesure de ce qui doit être éradiqué. Cela te donne aussi la mesure de l'immensité de ce qui doit être remis au sein de la conscience pour s'y dissoudre. Une fois cette conversion énorme opérée, il n'y a rien de mal à agiter une marionnette et à jouer. Mais il faut absolument percevoir que mon avenir, ma mort, moi-même en train de produire les pensées que je suis en train de produire, les diplodocus, Charlemagne, ne sont que marionnettes agitées par mon esprit, mais qu'en vertu d'une horrible maladie spirituelle qui s'est abattue sur moi voici un milliard d'années, c'est-à-dire maintenant immédiatement tout de suite, plus vite que moi, plus tôt que moi, mon âme ne sent plus ses propres doigts agiter la marionnette et la traite comme une réalité étrangère. Il te faut donc récuser l'irrécusable partout où il sévit, c'est-à-dire dans la totalité de ton champ de perception !

Tout ce qu'il y a de très profond dans la vie naît d'une émotion  

 

La passion de la musique est en elle-même un aveu. Nous en savons plus long sur un inconnu qui s'y adonne que sur quelqu'un qui y est insensible et que nous approchons tous les jours.  


« L'idéal du calme est dans un chat assis. »  

Ce à quoi tu résiste persiste. Ce que tu observes disparaît. 


Cela ne sert à rien d'essayer de comprendre les gens. Tout ce que vous devez faire est de vous observer en profondeur et vous comprendrez tous les autres. 

 

Arrête de lire ceci et concentre toi sur ce que tu es en train de faire.   

Tout le possible sera fait



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