8 août 2000

La lune, bien qu'à peine dépassée son premier quartier, commence déjà à inonder de sa lumière douce et pure un ciel voilé mais sans nuage. La nuit est calme, sereine, chaude et humide. Après quelques semaines de silence, ce sont maintenant les grillons qui, pour le reste de l'été, empliront de leurs chants le vide de la nuit, prenant la relève des grenouilles pour lesquelles la saison des amours est belle et bien terminée.

Difficile de croire, lorsqu'on se plonge dans la sérénité d'une telle nuit, que certains aspects de notre vie nous font souffrir. Et c'est aussi bien ainsi. Ce soir et pour le reste de la nuit, je prend congé de tristesse.

D'autant plus que je suis encore sous le charme d'une conversation téléphonique avec Lola.

Si toutes les épreuves, toutes les peines, toutes les souffrances qui ont parsemé mon existence ont eu pour but de me mettre sur la route qui m'a fait rencontré Lola, alors je n'ai aucun regret...

Je t'aime ma très chère et merveilleuse amie :-)


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