30 août 2000
J'ai devant moi une enveloppe "post-o-baines" que j'ai trouvé dans ma boîte à malle. Vous savez, ce genre d'enveloppe publicitaire qui contient toutes sortes de coupons rabais pour des produits plus inutiles les uns que les autres. Vais-je la jeter directement dans mon bac à recyclage ou prendre la peine de l'ouvrir pour voir ce que j'aurais manqué ? Décisions, décisions...
J'ai réagis comme d'habitude au temps lourd, humide et couvert que nous avons eu aujourd'hui: J'avais envie de dormir. Mais j'ai quand même réussi à me secouer suffisamment pour passer à ma banque et régler tous mes comptes d'un seul coup. Je devrais avoir la paix jusqu'à la fin du mois de septembre maintenant.
En après-midi, j'ai fait une grande balade en voiture. C'est fou comme je trouve cela agréable depuis quelques jours... Tout est différent maintenant: la route paraît moins cahoteuse, les changements de vitesse sont plus facile, les freinages plus courts... Deux choses cependant n'ont pas changé.
La première: une proportion inacceptable de la population humaine sont non seulement mauvais conducteurs, mais ils sont carrément dangereux sur la route. Mais ceci est un débat trop courant dans lequel je ne m'engagerai pas davantage.
La seconde: mon petit cerveau a encore beaucoup travaillé, comme à chaque fois que je prend la route. J'ai réalisé à quel point je suis intéressé par une multitude de choses et que la principale raison pour laquelle je ne fais pratiquement rien de tout cela, c'est que je refuse obstinément de faire quoi que ce soit si je ne peux pas le partager avec quelqu'un. On dirait que je fais une écoeurite aiguë de solitude. Ou est-ce de l'orgueil mal placé, une sorte d'obstination à refuser de m'adapter à une situation si elle n'est pas exactement comme je le voudrais ? Qui sait...
Depuis aussi longtemps que je peux me souvenir, c'est comme si la vie m'offrait le choix entre deux choses: avoir raison ou être heureux. Je peux avoir l'une ou l'autre, mais pas les deux.