Je l'avoue. J'ai triché. Je suis allé corriger des fautes d'orthographe dans mes pages précédentes.
Finalement, le temps est plus moche que ce qui avait été prévu au début de la semaine. J'en suis presque content d'ailleurs. Je me suis senti moins coupable de travailler hier et aujourd'hui. Et en plus on annonce peut-être quelques flocons pour demain...
Merde, j'en arrache ce soir. Écrire un journal intime virtuel est plus compliqué que je pensais. C'est qu'il y a des êtres humains réels qui vont lire ça. La tentation de s'auto censurer est grande. Pourtant, je n'ai jamais vraiment eu de difficulté à révéler les détails les plus intimes de ma vie à de parfaits inconnus.
Tiens, je vais aller m'ouvrir une bière je pense.
Une magnifique carte du relief du Québec trône fièrement sur mon mur. Mon regard s'égare souvent vers elle. Je l'adore, elle me fait rêver. Saviez-vous qu'on peut se rendre jusqu'à Caniapiscau par la route ? Alors que la majorité des gens rêve de soleil brûlant, de sable chaud, de palmiers et de mer turquoise, moi, je rêve de terres sauvages, de rivières pures et glacées, de sommets dénudés à perte de vue... Pouvez-vous seulement commencer à imaginer l'expérience que doit représenter la descente en canot des quelques huit cents kilomètres de la rivière Caniapiscau jusqu'à Kuujuuak ?
Connaissez-vous la différence entre solitude et isolement ?