1 décembre 2000

Il commence aujourd'hui. Le dernier mois du siècle et du millénaire. Car, contrairement à la croyance populaire, c'est bel et bien le premier janvier de l'an 2001 qui marquera le commencement du vingt-et-unième siècle. Et si tout se passe comme prévu, je serai à ce moment là dans un chalet en pleine nature, sur le bord d'un lac (qui sera gelé de toute évidence), entouré d'ami(e)s. Lolita tentait d'organiser la chose depuis quelques semaines, et j'ai maintenant reçu l'invitation officielle hier par courriel.

Je suis un peu anxieux en ce moment. J'ai parlé hier au répondeur de Cousine pour lui confirmer que j'acceptais son invitation pour la fin de semaine, mais elle ne m'a pas encore retourné mon appel. Alors, fidèle à moi-même, je stresse un peu. J'ai très envie de cette fin de semaine.

Pas grand chose à dire. Mon rhume m'abrutit. Les journées se passent bien, je suis remarquablement plein d'énergie. Mais quand le soir arrive je m'effondre. Mon corps et mon esprit refusent de fonctionner. Cette bataille me draine. C'est tout à fait normal d'ailleurs. Je me suis inquiété un peu quand ce rhume s'est manifesté. Je ne suis plus habitué d'être malade. Voilà des années que je n'attrape plus ni rhume, ni grippe, ni aucune autre sorte d'infection. Alors j'ai crains que mon système immunitaire se soit affaibli pour une raison quelconque. Mais hier j'ai réalisé qu'il s'agissait plutôt d'une souche particulièrement virulente. Tous ceux que je connais et qui souffre actuellement de la même infection sont littéralement terrassés. Copine elle-même est dans un état lamentable depuis près de deux semaines.

Finalement je m'inquiète pour rien. Comme d'habitude. Une habitude que j'ai bien l'intention de perdre d'ailleurs.

Mon lit m'appelle. Mon corps a besoin de reprendre des forces, avant l'assaut final.


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