16 juillet 2000

Bon. Un petit mot avant d'aller faire dodo. Encore une nuit chaude. J'aimerais bien encore essayer de la passer dehors, mais ma dernière tentative s'est soldée par un échec. Je n'avais pas tenu compte des maringouins, qui étaient déjà plusieurs dizaines à m'agresser après quelques minutes seulement.

Je n'ai pas dit des choses très flatteuses à propos de Copine hier. J'aurais pu me censurer, ayant écris ce texte en fin d'avant-midi mais ne l'ayant publié qu'en soirée. Mais je refuse de le faire. Quand j'ai écris ce texte, je le pensais, même si je n'étais pas dans mon état d'esprit habituel. Mais c'était l'état du moment, et pour être fidèle à ma démarche je me devais de ne rien y changer. Je suis parfaitement conscient que Copine m'aime, qu'elle m'aime beaucoup même, et que son amour est sincère. Si elle lit un jour le billet d'hier elle en sera sans doute blessée. Si c'est le cas je m'en excuse. Un de nos chanteurs québécois, je ne me rappelle plus lequel, a dit un jour qu'on devait cesser d'avoir peur de faire du mal à ceux qu'on aime, sinon on ne se laisserait plus jamais aimer qui que ce soit. Et j'ai envie d'aimer. Du plus profond de mon être je le désire intensément.

Alors nonobstant ce que j'ai pu dire sur toi par le passé, je t'aime Copine. Profondément, sincèrement.

La pleine lune m'a vraiment cogné dur cette fois. Je m'en étais bien tiré le mois passé, mais apparemment je ne payais rien pour attendre...

J'aimerais pouvoir développer une sorte de réflexe mental, qui me permettrait de me remettre les idées en place chaque fois que je me sens ainsi à cause de la pleine lune. Beaucoup de travail à faire sur moi-même.

J'ai mal dormi cette nuit. Mes voisins recevaient de la visite, deux autres couples. Lorsque je suis aller me coucher vers 23h30, ils étaient tous dans leur piscine. Malgré le faible éclairage, j'ai pu constater qu'ils étaient tous nus. Apparemment ils commencent à prendre mes bonnes habitudes ;-)

Mais le problème venait surtout du fait qu'après la baignade ils se sont tous assis sur leur galerie pour jaser, et croyez-moi ça jasait fort. Les cris et les éclats de rire se sont prolongés ainsi et m'ont tenu plus ou moins réveillé jusqu'à 4h30 du matin, heure à laquelle, n'y tenant plus, j'ai finalement fermé fenêtres et porte-patio, afin d'avoir un peu de silence. J'ai donc réussi à m'offrir quelques heures de sommeil. Mais je n'ai pas à me plaindre. Ce genre d'évènement est plutôt rare, et cela fait parti de la vie en société. Somme toute, je peux plutôt affirmer que j'ai de bons voisins.

Retour au travail demain. Replonger dans ma petite routine va finir de stabiliser mon tempérament. Alors je devrai relever mes manches et me remettre à la tâche de changer ma vie.

Vous savez, dans chaque projet de rénovation, il y a d'abord une phase de démolition suivi des travaux proprement dit. La phase de démolition est la plus pénible, car même si dans les faits elle est aussi importante, elle donne l'impression que rien n'avance, qu'on n'accompli rien, car à chaque jour le chantier paraît pire que la veille. Mais ce n'est qu'une illusion.

Je dois être dans la phase de démolition.


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